Nous nous souviendrons de Farah Omar et Rabih Maamari comme des héros, des défenseurs de la liberté d'expression et de la vérité. Leurs noms resteront à jamais gravés dans nos mémoires, et leur héritage continuera à nous guider dans la poursuite de la justice et de la paix. Aujourd'hui, nous pleurons leur perte, mais nous continuons leur lutte. Nous promettons de faire en sorte que leur sacrifice ne soit pas vain, et de continuer à lutter pour un monde où les journalistes ne sont plus pris pour cible, où la vérité est respectée et où la paix prévaut. Reposez en paix, Farah et Rabih. Vos vies ont été trop tôt interrompues, mais votre héritage vivra à travers nous. Nous continuerons à porter votre flambeau et à nous battre pour un monde meilleur.
La tragédie qui a frappé le Liban le 4 Août avec l'explosion du port de Beyrouth a été immédiatement dramatisée à outrance et instrumentalisée. Certes, elle est terrible et s'ajoute aux souffrances de ce pays que nous aimons tant. Pourtant la vraie question n'est pas là.
Ce n’est pas tous les jours que Le Grand Soir donne à lire un article du Figaro.
Mais vous vous demandez sans doute ce qui a provoqué l’incroyable engueulade publique de Macron à Georges Malbrunot.
https://twitter.com/i/status/1301204197187227648
Lisez donc.
LGS
Le soir du 4 août, deux explosions ont eu lieu dans la zone portuaire de Beyrouth. La première était relativement petite et a été causée par des feux d’artifice enflammés que les pompiers sont allés éteindre. D’énormes nuages de fumée ont attiré un grand nombre de spectateurs, qui ont filmé la seconde explosion. Celle-ci ressemblait à la détonation d’un engin nucléaire tactique. L’explosion était si puissante que tous les bâtiments du quartier des affaires de la ville et même l’aéroport, qui se trouve dans une autre partie de la ville, ont été endommagés par l’onde de choc.