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Manifeste d’un enragé - Lettre ouverte aux députés.

peinture : "le serment du jeu de paume", Jacques Louis David (1748-1825)

(adaptation libre du « Manifeste des enragés » de Jacques ROUX du 25 juin 1793)

Députés du peuple français,

Cent fois cette enceinte sacrée a retenti des crimes des égoïstes et des fripons ; toujours vous nous avez promis de frapper les sangsues du peuple. La constitution européenne va être présenté à la sanction du souverain ; y avez-vous proscrit le plombier polonais ? Non. Avez-vous prononcé la peine de mort contre les accapareurs ? Non. Avez-vous déterminé en quoi consiste la liberté du commerce ? Non. Avez-vous défendu la vente de l’argent monnayé ? Non. Eh bien ! Nous vous déclarons que vous n’avez pas tout fait pour le bonheur du peuple.

La liberté n’est qu’un vain fantôme quand une classe d’hommes peut affamer l’autre impunément. L’égalité n’est qu’un vain fantôme quand le riche, par le monopole, exerce le droit de vie et de mort sur son semblable. La république n’est qu’un vain fantôme quand la contre-révolution opère, de jour en jour, par le prix des denrées, auquel les trois quarts des citoyens ne peuvent atteindre sans verser des larmes.

Cependant, ce n’est qu’en arrêtant le brigandage du néolibéralisme, qu’il faut bien distinguer du commerce ; ce n’est qu’en mettant les droits de l’homme à la portée des sans-papiers, que vous les attacherez à la démocratie et que vous les rallierez autour des lois constitutionnelles.

Eh quoi ! Parce que des mandataires infidèles, les patrons des multinationales et les banksters, ont appelé sur notre malheureuse patrie les fléaux de la guerre économique, faut-il que le souverain et ses thuriféraires nous en déclare une plus terrible encore au-dedans ?

Parce que plus de deux millions de français, traîtreusement sacrifiés sur l"autel du chômage, par des délocalisations abusives, faut-il que ceux qui gardent leur travail soient réduits à dévorer des cailloux ? Faut-il que les veuves des travailleurs qui sont morts de l’amiante et autres produits toxiques par la cupidité de certains paient au prix de l’or, jusque au coton dont elles ont besoin pour essuyer leurs larmes ? Faut-il qu’elles paient au prix de l’or, le lait et le miel qui servent de nourriture à leurs enfants ?

Mandataires du peuple, lorsque vous aviez dans votre sein les complices du capital, les représentants de la finance, ces hommes exécrables qui ont organisé la guerre de tous contre tous, ces sénateurs inquisitoriaux qui décrétaient d’accusation le patriotisme et la vertu, avez-vous seulement bougé le petit doigt ?

Mais aujourd’hui que ces traîtres, pour échapper à l’échafaud, sont allés cacher notre argent dans les paradis fiscaux qu’ils ont fanatisés de leur nullité et de leur infamie, nous vous conjurons, au nom du salut de la république, de frapper d’un anathème constitutionnel la bourse et ses accaparements, et de décréter ce principe général que le commerce ne consiste pas à ruiner, à désespérer, à affamer les citoyens.

Les riches seuls, depuis plusieurs décennies, ont profité des avantages de la Démocratie et de la Liberté. L’aristocratie marchande, plus terrible que l’aristocratie nobiliaire et sacerdotale, s’est fait un jeu cruel d’envahir les fortunes individuelles et les trésors de la république ; encore ignorons-nous quel sera le terme de leurs exactions, car, si le prix des marchandises augmente d’une manière effrayante d’année en année, les salaires, eux, stagnent lamentablement.

Citoyens représentants, il est temps que le combat à mort que l’égoïste livre à la classe la plus laborieuse de la société finisse. Prononcez contre les boursicoteurs et les accapareurs. Ou ils obéiront à vos décrets ou ils n’y obéiront pas. Dans la première hypothèse, vous aurez sauvé la patrie ; dans le second cas, vous aurez encore sauvé la patrie, car nous serons à portée de connaître et de frapper les sangsues du peuple.

Eh quoi ! Les propriétés des fripons seraient-elles quelque chose de plus sacré que la vie de l’homme ? La force armée est à la disposition des corps administratifs, comment les subsistances ne seraient-elles pas à leur réquisition ? Le législateur a le droit de déclarer la guerre, c’est-à -dire de faire massacrer les hommes, comment n’aurait-il pas le droit d’empêcher qu’on pressure et qu’on affame ceux qui gardent leurs foyers ?

La liberté du commerce est le droit d’user et de faire user, et non le droit de tyranniser et d’empêcher d’user. Les denrées nécessaires à tous doivent être livrées au prix auquel tous puissent atteindre, prononcez donc, encore une fois... Les pauvres avec leurs piques feront exécuter vos décrets.

Vous venez de mettre hors la loi les soi-disant ultra gauchistes du « commando anti-TGV » de Tarnac mais vous auriez encore bien plus mérité de la patrie, si vous eussiez retenu pour les frais de l’assurance maladie et les retraites des salariés les profits colossaux des prédateurs en tout genre et si vous eussiez confisqué au profit des chômeurs et des veuves les trésors acquis par la bourse depuis sa création par les banksters et leurs séides ; si enfin vous eussiez mis en état d’arrestation ceux qui ont voté abusivement, contre l’avis référendaire du peuple, la constitution européenne, etc., etc. Or les accapareurs et les boursicoteurs ne sont-ils pas autant et plus coupables encore ? Ne sont-ils pas, comme eux, de véritables assassins nationaux ?

Ne craignez donc pas de faire éclater sur ces vampires la foudre de votre justice ; ne craignez pas de rendre le peuple trop heureux. Donnez-lui en échange du pain, et un décret ; empêchez qu’on ne mette le bon peuple à la question ordinaire et extraordinaire par le prix excessif des comestibles. Certes, il n’a jamais calculé lorsqu’il a été question de tout faire pour vous. Il vous a prouvé qu’il voulait la liberté toute entière, notamment dans les journées électorales de 2007 pour ces dernières élections présidentielles françaises dite hassaniennes, car, comme l’explique Michel Dakar, : « Ces élections méritent le qualificatif d’hassaniennes, car comme sous le règne d’Hassan II, roi défunt du Maroc, elles exposent que la vie politique n’est vraiment plus qu’un simulacre, que tous les partis politiques en place ne sont que des émanations sous des apparences différentes d’une seule et même force, force qui commande réellement à la société, une force unique. ».

Jusque à présent, les gros banksters et les grands patrons qui sont par principe les fauteurs du crime, et par habitude les complices des dirigeants, ont abusé de la liberté du commerce pour opprimer le peuple ; ils ont faussement interprété cet article de la déclaration des droits de l’homme qui établit qu’il est permis de faire tout ce qui n’est pas défendu par la loi. Eh bien ! décrétez constitutionnellement que le néolibéralisme, la vente de l’argent-monnaie, et les accaparements sont nuisibles à la société. Le peuple qui connaît ses véritables amis, le peuple qui souffre depuis si longtemps verra que vous vous apitoyez sur son sort, et que vous voulez sérieusement guérir ses maux ; quand on aura une loi claire et précise, dans l’acte constitutionnel, contre la bourse et les accaparements, il verra que la cause du pauvre vous tient plus à coeur que celle du riche ; il verra qu’il ne siège point parmi vous des banquiers, des armateurs, et des monopoleurs ; il verra enfin que vous ne voulez pas la contre-révolution.

Si vous n’arrachez pas l’arbre de la spéculation, si vous ne mettez un frein national à l’avidité des prédateurs, le capitaliste, le patron, le banquier dès le lendemain de la crise, continueront de plus belle le pillage et la mise à sac de notre chère France. Ce n’est donc pas l’égoïste, mais le sans-le-sou que vous avez frappé ; avant votre décret, les Grands Patrons du CAC 40 et les banksters n’ont cessé de pressurer les citoyens ; quelle vengeance n’exerceront-ils pas demain avec l’argent dont vous remplissez leurs poches aujourd"hui ? quel nouveau tribut ne vont-ils pas lever sur le sang et les larmes des malheureux ?

En vain objecterait-on que l’ouvrier reçoit un salaire en raison de l’augmentation du prix des denrées, la vérité il en est quelques-uns dont l’industrie est payée plus cher ; mais il en est aussi beaucoup dont la main d’oeuvre est moins salariée depuis la Révolution Néolibérale. D’ailleurs tous les citoyens ne sont pas ouvriers ; tous les ouvriers ne sont pas occupés, et parmi ceux qui le sont, il en est qui ont huit à dix enfants incapables de gagner leur vie, et les femmes en général ne gagnent pas au-delà de vingt sous par jour.

Députés de l’Assemblée, que n’êtes vous montés depuis le troisième jusqu’au neuvième étage des immeubles de ces villes et régions que vous représentez, vous auriez été attendris par les larmes et les gémissements d’un peuple immense sans pain et sans vêtements, réduit à cet état de détresse et de malheur par le boursicotage et les accaparements, parce que les lois ont été cruelles à l’égard du pauvre, parce qu’elles n’ont été faites que par les riches et pour les riches.

O rage, ô honte du XXIème siècle ! Qui pourra croire que les représentants du peuple français qui ont déclaré la guerre aux tyrans du dehors ont été assez lâches pour ne pas écraser ceux du dedans ?

Sous le prétexte de la Crise, le sans-le-sou paierait donc les souliers cinquante euros la paire, une chemise cinquante euros, un mauvais chapeau cinquante euros. C’est pour le coup que les Ricains et les Ruskofs pourraient dire : nous sommes les maîtres d’enchaîner les Français car ils n’ont pas le courage d’enchaîner les monstres qui les dévorent, c’est pour le coup qu’on pourrait dire : qu’en répandant mal à propos des milliards, qu’en associant les bourgeois et les gros marchands au parti des contre-révolutionnaires, la république se détruirait par elle-même.

Parce qu’il y a beaucoup de monnaie en circulation, est-ce une raison pour oublier qu’on est homme, pour commettre dans les tavernes du commerce des brigandages, pour se rendre maître de la fortune et de la vie des citoyens, pour employer tous les moyens d’oppression que suggèrent l’avarice et l’esprit de parti, pour exciter le peuple à la révolte et le forcer par la disette et le supplice des besoins à dévorer ses propres entrailles ?

Mais les monnaies perdent beaucoup dans le commerce... Pourquoi donc les banquiers, les négociants et les contre-révolutionnaires du dedans et du dehors en remplissent-ils leurs coffres ? Pourquoi ont-ils la cruauté de diminuer le salaire de certains ouvriers, et n’accordent-ils pas une indemnité aux autres ?

Et vous, citoyens représentants, vous, les députés de l’Assemblée, vous qui vous faites gloire d’être du nombre des sans-le-sou, du haut de votre immortel rocher, vous n’anéantirez pas l’hydre sans cesse renaissante de la spéculation !

Mais l’on ne sait pas comment les choses tourneront. - Il est très certain que les amis de l’égalité ne souffriront pas toujours qu’on les fasse égorger au dehors et qu’au-dedans on les assiège par la famine. Il est très certains que toujours ils ne seront pas les dupes de cette peste publique, des charlatans qui nous rongent comme des vers, des accapareurs dont les multinationales ne sont plus qu’un repaire de filous.

Mais lorsque des légions innombrables de citoyens forment avec leurs armes une voûte d’acier, lorsqu’elles vomissent de toutes parts le salpêtre et le feu sur une horde de barbares, le banquier et le spéculateur peuvent-ils dire qu’ils ne savent pas comment les choses tourneront ? Au reste, s’ils l’ignorent, nous venons le leur apprendre. Le peuple veut la liberté et l’égalité, la république ou la mort ; et voilà précisément ce qui vous désespère, boursicoteurs, vils suppôts de la tyrannie.

N’ayant pu réussir à corrompre le coeur du peuple, à le subjuguer par la terreur et la calomnie, vous employez les dernières ressources des esclaves pour étouffer l’amour de la liberté. Vous vous emparez, pour les offrir aux spéculateurs, des manufactures, des ports de mer, de toutes les branches du commerce, de la santé, de l’éducation, de toutes les productions de la terre pour faire mourir de faim, de soif et de nudité, les amis de la patrie, et les déterminer à se jeter entre les bras du despotisme.

Mais les fripons ne réduiront pas à l’esclavage un peuple qui ne vit que de fer et de liberté, de privations et de sacrifices. Il est réservé aux partisans de la droite et du PS de préférer des chaînes antiques et des trésors, à la République et à l’immortalité.

Ainsi, mandataires du peuple, l’insouciance que vous montreriez plus longtemps serait un acte de lâcheté, un crime de lèse-nation. Il ne faut pas craindre d’encourir la haine des riches, c’est-à -dire des méchants. Il ne faut pas craindre de sacrifier les principes politiques au salut du peuple, qui est la suprême loi.

Convenez donc avec nous que par pusillanimité vous autorisez le discrédit du papier, vous réparez la banqueroute, en tolérant des abus, des forfaits dont le despotisme eût rougi, dans les derniers jours de sa barbare puissance.

Nous savons sans doute qu’il est des maux inséparables d’une grande révolution, qu’il n’est pas de sacrifices qu’on ne doive faire, pour le triomphe de la liberté, et qu’on ne saurait trop payer cher le plaisir d’être républicain ; mais aussi nous savons que le peuple a été trahi par de nombreuses législatures ; que les vices de la Constitution de 1791 ont été la source des calamités publiques, et qu’il est temps que le sans-le-sou qui a brisé le sceptre des rois, voie le terme des insurrections et de toute espèce de tyrannie.

Si vous n’y portez un prompt remède, comment ceux qui n’ont aucun état, ceux qui n’ont que 2, 3, 4, 4 ou 6 cents euros de rentes, encore mal payées, soit en pension viagère, soit sur des caisses particulières subsisteront-ils, si vous n’arrêtez le cours de la spéculation et des accapareurs, et cela par un décret constitutionnel qui n’est pas sujet aux variations des législateurs.

N’est-ce donc pas assez que vos prédécesseurs, pour la plupart d’infâme mémoire, nous aient légué la ploutocratie, la spéculation et la guerre, sans que vous nous léguiez la nudité, la famine et le désespoir ? Faut-il que les capitalistes et les socialistes, sous prétexte de la liberté du commerce, dévorent encore les manufactures, les propriétés ? qu’ils s’emparent du blé des champs, des forêts et des vignes, de la peau même des animaux et qu’ils boivent encore dans des coupes dorées le sans et les larmes de citoyens, sous la protection de la loi ?

Députés de l’assemblée, non, non, vous ne laisserez pas votre ouvrage imparfait ; vous fonderez les bases de la prospérité publique ; vous consacrerez les principes généraux et répressifs de la spéculation et des prédateurs ; vous ne donnerez pas à vos successeurs l’exemple terrible de la barbarie des hommes puissants sur le faible, du riche sur le pauvre ; vous ne terminerez pas enfin votre carrière avec ignominie.

Dans cette pleine confiance, recevez ici le nouveau serment que nous faisons de défendre jusque au tombeau la liberté, l’égalité, l’unité et l’indivisibilité de la République et les sans-le-sou opprimés des départements.

Qu’ils viennent, qu’ils viennent bien vite à Paris, cimenter les liens de la fraternité ! c’est alors que nous leur montrerons ces piques immortelles qui ont renversé la Bastille ; ces piques qui font tomber en putréfaction la commission des douze et la faction des hommes d’État, ces piques qui feront justice des intrigants et des traîtres, de quelque masque qu’ils se couvrent et quelque pays qu’ils habitent. C’est alors que nous les conduirons au pied de ce jeune chêne où les Marseillais et les sans-le-sou des départements abjurèrent leur erreur, et firent serment de renverser le trône. C’est alors enfin que nous les accompagnerons dans le sanctuaire des lois, où d’une main républicaine nous leur montrerons le côté qui voulut sauver le tyran et la Démocratie qui prononça sa mort.

Vive la liberté, vive le peuple des Sans-le-sou, vive la démocratie, vive la république française !

Jipépak
artiste plasticien en pétard

25 décembre 2008

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