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Masques : vrai ou faux problème ?

Nous discutons à n’en plus finir à propos des masques. J’ai pu distinguer 3 positions :

1) beaucoup pensent qu’ils sont utiles voire indispensables, 2) d’autres pensent que, utiles ou non, ils sont opportuns politiquement car ils mettent clairement en lumière la « mauvaise gestion » du gouvernement, 3) les derniers enfin, dont je fais partie mais qu’on entend moins, pensent que « l’utilité » et « la gestion » de la crise des masques est une escroquerie (l’utilité) sur une escroquerie (la gestion) qui couve une politique sournoise qu’il s’agit de débrouiller pour se concentrer sur le vrai problème. Voici quelques précisions sur ma position (évolutive) concernant les masques :

1- Fin des libertés démocratiques et individuelles : Avant tout il ne doit pas y avoir "Obligation" de les porter. Ceux qui veulent les porter les portent, les autres pas. Même chose pour les vaccins. En France l’Etat nous a obligé en 2018 à 11 vaccins pour les nourrissons. Ils mettent en place un vaccin pour le COVID. Au delà du débat toujours en cours sur l’utilité – voire la nocivité – de telles vaccinations, c’est avant tout un scandale démocratique qui anéantit la liberté individuelle de chacun. Pourquoi ceux qui ne souhaitent pas de vaccins ou de masques devraient-il se soumettre à ceux qui le souhaitent ? D’autant plus que ceux qui ne le veulent pas n’obligent pas les autres à le faire ? C’est un sens unique qui est insupportable et qui remet en question les base de la démocratie, et de la (non) reconnaissance de son rapport à la vie.

2 - Militarisation sociale : En se concentrant sur les masques l’Etat se fera une joie de nous mettre au pas jusqu’au bout. Il va nous obliger à les mettre partout. C’est déjà le cas dans le métro et dans les écoles. C’est dans la droite ligne de l’obligation numérique de traçage et de confinement. On nous avait fait le coup dès 2001 où on nous a habitué à des normes de sécurité et depuis Charlie, ça n’a cessé de s’intensifier. Cela s’est avéré inutile pour la lutte contre le terrorisme, mais très performant pour la répression et le contrôle des populations. Et c’était l’enjeu. C’est pareil pour la politique sanitaire (masques, gels, distance etc) qui est faite pour militariser la société civile dès le plus jeune âge. Aujourd’hui les mamans et les papas sont dans une situation tout simplement psychotique : beaucoup ne veulent pas envoyer leurs enfants à l’école pour ne pas faire subir les protocoles de sécurité qui rendent fou tout le monde. Personnellement, je souhaitais mettre ma fille à l’école pour libérer les parents, libérer l’espace de notre minuscule domicile, pouvoir travailler et faire que l’enfant reprenne une vie sociale. Maintenant rebelote, on ne va pas l’envoyer, non pas à cause de la peur du virus, mais à cause de ces normes traumatiques. Le pire dans cette affaire, c’est que beaucoup les réclament ces normes ! On a déjà réussi à imposer aux gens une manière de se couvrir les mains et le visage avec en prime un matériel de traçage, ce qu’aucune religion n’avait oser rêver ! Du pain béni pour le gouvernement qui utilise la peur pour militariser les comportements, les déplacements et obliger les gens à la contrainte.

3- Focalisation mineure pour faire passer le problème majeur : on nous focalise sur le coût des masques et les mensonges concernant les masques, mais que le masque, le vaccin, ou autres, soient gratuits ou non, je ne suivrai jamais une telle idée même si elle fait consensus. C’est viscéral. Cette focalisation est faite exprès pour nous détourner de problèmes plus graves : une stratégie de la peur totale qui permet aux gouvernements de se déresponsabiliser, en éveillant la méfiance des uns envers les autres, afin de :

• imposer toutes les mesures restrictives et de surveillance, du confinement total à la 5G (reconnaissance faciale) en passant par le braquage des données médicales,

• en finir avec la protection du travail, les retraites et la sécu en général,

• avoir le main mise sur l’économie de tous, de l’épargne (plan du FMI) à la monnaie (plan de l’UE), en passant par la fin des liquidités (plan de VISA).

En conclusion si le port obligatoire du masque n’a rien d’une évidence, le but en revanche l’est : remettre en place le servage tout en détruisant la terre au nom du Dieu Profit. Du coup le problème n’a jamais été aussi évident : il s’agit bien du Capital (libéralisme, Marché etc), c’est à dire d’une politique qui se fonde uniquement sur le profit. On voit que l’Etat a été fabriqué pour cette oligarchie libérale car celle-ci utilise avec brio la force armée, exécutive et judiciaire : il leur suffit de changer les lois, éventuellement la Constitution pour arriver à leurs fins. Comme l’histoire nous l’a enseigné, rien ne les arrêtera à part une force de terrain rassemblée et surtout non apeurée.

Ce qui me semble positif, et ce sur quoi on peut s’appuyer, c’est que cette force de terrain est dorénavant planétaire, que pas mal de gens ont pris conscience de l’entourloupe sanitaire (et libérale) qui tend au totalitarisme, que cela éveille des formes actives de solidarité et d’informations et qu’enfin il y a une repolitisation qui aidera à penser de nouvelles réalités collectives.

Oui pour se recentrer sur des problèmes de fond devenu plus clairs (qui intègrent toute les facettes dont les masques et la politique sanitaire en général), oui pour que les différents groupes se relient entre eux, oui pour réinvestir le terrain.

Tristan Edelman

COMMENTAIRES  

15/05/2020 18:16 par Georges SPORRI

Malheureusement certains ont choisi de faire la GREVE du ZELE, ce qui est une des options possibles mais pas forcément la meilleure, alors nous sommes divisés. Sans compter les niaiseries écolos du type "c’est chou le silence", "c’est trop mignon Bambi et sa maman ont traversé le village"... Ces gens là jouissent d’être incarcérés à domicile, hyper fliqués, réduits à l’inaction, dominés, astreints, ...etc. On peut se poser de graves questions sur l’avenir car à l’incurie + imprévoyance + sottise des dirigeants s’ajoutent l’abjecte obéissance de la populace (qui n’a rien à voir avec le peuple), des ménagères téléphages et des écologistes décroissantistes ou pas. Les zélés et les soumis, électeurs du RN ou d’EELV, sont très nombreux et encore plus abjects que les électeurs LREM - LR - MODEM - UDI - PS. Cette masse apathique - lobotomisée nous oblige à attendre des jours meilleurs. Le niveau de résistance d’une chaîne est égale à celle du maillon le plus faible, c’est comme ça !

16/05/2020 09:01 par Marthe Arnaud

Globalement tout à fait d’accord avec l’argumentaire de cet article.
L’instrumentalisation du Covid dans une stratégie de la peur visant a soumettre, à humilier et fliquer est terrifiante. Nous devons la combattre énergiquement.
Mais d’accord A UN DÉTAIL PRÈS, qui n’est pas mince.
Tout ce raisonnement n’empêche dn rien le virus d’être dangereux et contagieux, et n’empêche en rien le "masque" d’être (peut-être) efficace.
La ceinture de sécurité automobile ou le casque du motard jouent un rôle du même ordre et sont aussi une irruption dans la liberté d’agir.
M. A.

16/05/2020 10:50 par J.J.

Je suis bien d’accord avec l’ensemble de cette analyse sauf :
Pourquoi ceux qui ne souhaitent pas de vaccins ou de masques devraient-il se soumettre à ceux qui le souhaitent ? D’autant plus que ceux qui ne le veulent pas n’obligent pas les autres à le faire ?

Les masques, ça se discute, attendu que l’on est bien incapable de prouver leur utilité, autant que le contraire.

Mais il ne faut pas tout mélanger. Certains vaccins qui ont fait leurs preuves, NON.

La vaccination qui a fait les preuves de son efficacité est le fruit d’une démarche scientifique, ce n’est pas une religion, il n’y pas à y croire ou non.
Ce qui est regrettable, c’est que la phynance en ait fait une activité plus portée sur le profit que sur l’utilité.

Si le fait de refuser certains vaccins ne faisait courir de risques qu’aux réfractaires, à chacun sa liberté.
Mais ce n’est pas les cas, si l’on se fait vacciner (contre la grippe pour citer un exemple) ce n’est pas seulement pour échapper à une maladie, mais aussi pour éviter qu’elle puisse se répandre dans la population.

Ça s’appelle la solidarité.

16/05/2020 18:14 par babelouest

@ J.J.
Un vaccin qui risque non de protéger, mais de rendre malade, il est INDISPENSABLE d’avoir le droit de refuser.

Quant aux vaccins dits "contre la grippe", leur utilité est tellement faible (aux alentours de 30%) que les refuser est un devoir, vu les risques qu’ils présentent.

16/05/2020 21:41 par Xiao Pignouf

Pour savoir si c’est utile ou pas, essayez pour voir de remplacer le mot masque par le mot capote, et le mot covid par le mot sida.

Ni l’un ni l’autre n’ont jamais été obligatoire, mais si l’auteur de l’article était porteur du covid, alors il serait en mesure de contaminer bien plus de monde que si il était porteur du hiv sans porter de préservatif. C’est vrai que la très grande majorité des infectés du covid s’en sortent, mais je ne risquerais la vie de quiconque pour autant.

L’auteur aurait-il l’amabilité de nous expliquer pourquoi les masques sont inutiles ?

C’est déjà le cas dans le métro et dans les écoles

L’auteur prend-il les transports en commun ? A-t-il des enfants scolarisés ?

Lorsque les Gilets jaunes manifestaient, le port d’un masque ou de quoi que ce soit pouvant couvrir le visage ou se protéger les yeux était interdit... évidemment, c’était inacceptable... mais aujourd’hui, le masque chirurgical ou son clone en tissu sont fortement recommandés voire obligatoires dans les endroits où la promiscuité augmente le risque d’attraper le virus, et là, c’est une atteinte aux libertés... ben oui, comme le port du casque (quoique ce soit pour protéger l’usager lui-même alors que dans le cas du masque, ce sont les autres qu’on protège), comme la clope dans les lieux publics, comme la limitation de vitesse, comme les décibels dans les concerts (celui-là, j’l’aime pas, mais alors pas du tout !), etc...

Je suis bien d’accord pour dire que l’état a merdé en long en large et en travers, mais ce flot permanent de propos complotistes, c’est à s’y perdre...

16/05/2020 23:47 par Georges SPORRI

@Xiao Pignouf / Pas si simple ! En SUEDE ils n’ont ni confiné, ni masqué, ni fermé les bistrots... Pour un taux de mortalité par COVID 19 bien inférieur à celui de la FRANCE ??? Alors en ce qui me concerne je ne ferai pas la grosse morale à l’auteur du texte car tout fayotage me dégoûte ! Et j’aimerais bien que le reste de confinement et son cortège d’interdictions et de prescriptions s’achèvent par un mouvement de masse de désobéissance. Nous ne devons pas accepter d’être traités comme un troupeau de moutons obligés d’obéir à des chiens. Nous ne devons pas accepter des normes absurdes (autorisation de prendre le métro ou les bus et d’aller au travail + interdiction d’aller à 120 km ou de se promener dans la nature...etc.). Sinon l’ambiance était bien meilleure quand on foutait la paix aux fumeurs, mais personne ne s’en souvient. Les porcs se gavent, les chiens mordent, les moutons obéissent, c’est ça la FRANCE !

17/05/2020 03:16 par Vania

Article très confus. L’auteur mélange tous les thèmes:sanitaires avec droits/libertés. Les masques, critiqués fortement par Dr.Trumpette , sont indispensables pour se protéger et protéger les autres contre ce virus, particulièrement contagieux. Et si les masques n’étaient pas efficaces, comment expliquez-vous le nombre si petit (270 cas contaminés par le virus) au Vietnam, pays avec 95 millions d’habitants ?
Articles sur le Vietnam :
https://www.legrandsoir.info/1975-2020-le-vietnam-at-home-ou-les-2-defaites-des-etats-unis.html
https://www.ledevoir.com/monde/asie/577522/le-combat-etonnant-du-vietnam

17/05/2020 07:49 par alain campmas

Attention : Porter un masque protège les autres de soi-même et non l’inverse.
Ex : En bloc op, seuls le chirurgien, l’anesthésiste, les infirmières portent un masque et pas le malade.Donc, a mon avis, tout porteur de virus ou tout ignorant de son état doit porter un masque en public.

17/05/2020 08:55 par Georges SPORRI

A mon avis les très faibles taux de contamination et de mortalité en Afrique et au Viêt-Nam s’expliquent d’abord par la présence de QUININE dans les cultures de ces peuples et la forte proportion de consommateurs de NOVAQUINE dans ces populations... Cela rappelle un remède de bonne fame (et de grand mère) que prenaient nos bisaïeux entre la fin décembre et la mi février, pendant 40 jours, la quintonine, "pour ne pas avoir la grippe".... Aujourd’hui encore, les africains boivent des décoctions d’écorce de quinquina qu’ils appellent "arbre à fièvre". Ces vieux médicaments validés par les traditions et des techniques d’épidémiologie purement empirique n’étaient cependant efficaces que dans les corps équipés correctement en lymphocytes et non colonisés par la bactérie prévotella...

17/05/2020 09:48 par Xiao Pignouf

@G. Sporri

Ok pour la Suède, mais le problème est qu’on peut aussi facilement trouver des contre-exemples. En outre, il y a probablement des raisons spécifiques à la Suède qui font que le virus s’est moins propagé qu’en France. Par exemple, est-ce que la densité de population a joué un rôle ? Sans aucun doute. Et quid de la Norvège dont les taux sont également très bas ? Eux ont été confinés comme nous. On peut gloser longtemps sur l’inutilité du confinement ou du port du masque, on ne saura jamais combien de personnes ces deux mesures sanitaires ont préservées du virus.

Mettre le doute au centre de la réflexion, même devant des théories comme celles développées par l’auteur de l’article, ce n’est pas du fayotage. Cet argument a le simplisme de sa puérilité.

Georges, je ne suis pas favorable à l’obligation en matière de santé publique, mis à part peut-être l’inoculation de certains vaccins et aussi, je dois l’admettre, l’interdiction de fumer dans les lieux publics qui fut, aussi emmerdante soit-elle, une excellente chose ne serait-ce que pour protéger les non-fumeurs, et j’ai été fumeur pendant 25 ans. Déresponsabiliser c’est un peu infantiliser, mais le danger ou l’urgence requièrent parfois des initiatives quelque peu autoritaires.

Faire payer les masques à la population, voilà qui est salaud, alors que quelques semaines avant ce gouvernement demandait à la même population de faire don des masques qu’elle aurait chez elle ! Je suis d’accord avec l’idée que le confinement n’était peut-être pas nécessaire partout. Dans certaines zones rurales, par exemple.

Mais je le répète, on ne saura jamais quelles conséquences aurait eu une politique d’immunité collective. Il me semble que le gouvernement anglais a tenté le coup pour abandonner l’idée très vite.

Le problème du coronavirus et du confinement, c’est que c’est arrivé tellement pile poil au bon moment pour Macron, que beaucoup croient y voir anguille sous roche. Cela étant, c’est ce qui va se jouer après qui est crucial : qui y perdra et qui y gagnera ?

17/05/2020 10:45 par Assimbonanga

Le Vietnam pratique un dépistage et mise en quatorzaine draconiens, me semble-t-il. L’encadrement de la population est très strict, mais très accepté. Et cela semble produire un résultat !
Ce virus est extrêmement contagieux. Il se répand par la parole (c’est peut-être ce qui sauvera les passagers de la ligne 13 : personne ne se parle !). Des micro-particules restent en suspension dans l’air en aérosol pendant 8 mn. Le masque sert à empêcher les postillons de se projeter sur les autres gens, les interlocuteurs. Plus on est nombreux dans un lieu fermé, plus on a de risque de se le refiler.
Du coup, quand on voit les reportages à la télé, c’est surprenant de voir des gens ôter leur masque pour parler... On sent qu’il manque une formation commune.
Les mesures restrictives des libertés et des droits des travailleurs ne sont pas une contagion du virus mais un virus de la macronie. Tout ce qui sort de Macron est vicié par son idéologie. Tout ce qu’il fera et quelques soient les promesses qu’il proférera, reviendra à brider, brimer, préserver la "société civile" du patronat et de ses serviteurs, les PDG et les DRH.
S’il s’agissait vraiment de confiner pour préserver le peuple, si c’était sincère, il suffisait de mettre en vigueur l’interdiction de travailler les dimanches, jours fériés et nuits. C’était un temps précieux pour recharger les acu des travailleurs et autant moins de moments de contacts.

On va maintenant embrayer sur une augmentation des salaires des soignants ? C’est ça la solution de Macron ? Lancer des cacahuètes ? Et plus tu gagnes, plus tu seras augmenté ? Les chirurgiens d’accord, les cadres, les infirmières. Et les facturières ? De quoi est-il question dans un cerveau macronien ? De calmer la broncha sans trop modifier la politique entreprise depuis les 8 ans de présence de Macron dans la sphère dirigeante ?
Macron ne va pas se pencher sur un certain problème : l’inégalité entre les hauts et les bas salaires ? Ne va-t-il pas admettre qu’il faut une refonte fiscale, assurer les recettes de la protection sociale, recouvrer les cotisations, en créer de nouvelles sur les entreprises qui ont moins d’ouvriers que d’ordinateurs ?
Villeroy-de-Galeau (ché pas l’écrire et je veux pas savoir) ou Roux-de-Baisieux considèrent comme purement "symbolique" le montant de l’ISF mais alors, que pensent-t-ils de la baisse de 5€ des APL ? Pour du symbole, c’est du symbole !
Tout le patronat est sur le pont pour récolter les fruits liberticides de la covid. Soyons mobilisés pour voir ce qui nous menace avec ces baisses programmées des recettes sociales. Le masque est un petit problème. On peut espérer qu’un jour cette maladie soit jugulée mais l’affaisement de notre Sécurité Sociale est le risque majeur.
Ils veulent nous américaniser, nous rendre précaires, donc dociles et consuméristes. Soyez bien sages et vous aurez droit à votre spectacle à Dysney ou au Puy-du-fou !

17/05/2020 13:27 par Georges SPORRI

@Xiao Pignouf / La multiplication des interdictions et des prescriptions ne crée pas une ambiance sympathique, mais les gens qui ont une "personnalité autoritaire" (Adorno) aiment ça. Pour comprendre notre époque il faut lire Adorno et Reich (Psychologie des masses du fascisme). Perso, j’ai carrément jubilé lorsque 75 % des radars ont été vandalisés. Alors ne compte pas sur moi pour fayotter, montrer du doigt les fumeurs et les désobéissants. La liste de mes ennemis est claire = Rothschild-AXA-BNP, MEDEF, CPME, FNAIM, FNSEA, (...) + RN, UPR, LR, UDI, MODEM, LREM, PS, EELV (:: :) + (...) je ne vais y ajouter rien et personne sauf (...), mais pas les fumeurs, pas les afficionados, pas les chasseurs, pas les salariés du nucléaire - de l’aviation - des abattoirs (...) qui souhaitent continuer à travailler ou a exister. Autre chose : trop c’est trop ! Même le mépris social sublime et saint contre les fumeurs ne justifie ni autant de taxes, ni d’aussi nombreuses et strictes interdictions... Approuver ça = fayotter !

17/05/2020 20:07 par Xiao Pignouf

@G. Sporri,

Comme toujours, tu exagères. Je n’ai rien contre les fumeurs ou les désobéissants, du moment qu’ils ne viennent pas me casser les couilles. En bref, la liberté des autres s’arrête où la mienne commence.

A vrai dire, en tant que fumeur, je n’ai guère eu à subir les interdictions de fumer en France. Entre 2000 et 2015, j’étais en Chine et au Vanuatu, où fumer pouvait à l’époque se faire à peu près partout. La Chine a commencé à restreindre quelque temps avant que je la quitte.

Non, Georges, approuver, ce n’est pas fayoter... dénoncer, c’est fayoter.

18/05/2020 02:42 par EtoileFilante

Par principe, je n ai jamais achete de masque. Ce n est pas au peuple de les acheter. Gratuite pour tous. J attends toujours le mien , depuis l annonce de Waulquier Region Rhone Alpes, nous attendons toujours et toujours pas de masques.
Dehors je n en porte jamais, quand c est obligatoire une amie m en prete un ;
Le virus n est pas dans l air ! suffit que les gens respectent les gestes barrières et s autodisciplinent.et arretez cette psychose infernale !
Quant aux ex-fumeurs : se sont les plus chiants, apres ! (pour repondre a un intervenant ci dessus) les intégristes de la clope : ras le bol !!

18/05/2020 10:33 par Assimbonanga

@EtoileFilante. Le virus est dans l’air lorsqu’une personne porteuse parle. Des microparticules restent actives en aérosol pendant 8 minutes. C’est pourquoi vous pouvez contracter le virus lors d’un repas entre amis si l’un d’eux est porteur. D’autant plus s’il est porteur sain, vous ne pouvez alors pas le deviner !
Porte-avion Charles de Gaulle, réunion évangéliste, stade de foot, boite de nuit, ce sont des lieux de propagation.

18/05/2020 11:04 par Georges SPORRI

@Xiao Pignouf / Le slogan "ta liberté s’arrête là où commence la mienne" ...? Grand un : c’est de la morale, et la morale c’est la pensée des gens qui ne pensent pas. Grand 2 : NON ! Nous ne sommes pas forcément en concurrence féroce les uns contre les autres et la boutade de Bakounine ("la liberté d’autrui étend la mienne à l’infini") est beaucoup plus intéressante que le dégueulis de Jean Sol Parthe inspiré par Heidegger ("L’enfer c’est les autres")... Je te laisse réfléchir !

18/05/2020 14:41 par CAZA

Bonjour
Le vrai problème c’est pas les masques obligatoires à utiliser mais c’est qu’il n’y en avait pas à utiliser
Avec des masques et des tests le confinement était inutile
Les vaccins polio diphtérie tétanos coqueluche sauvent de la mort et de l’infirmité des millions d’enfants et d’adultes
Pour un soignant l’absence de masque c’est comme s’il n’y avait plus de compresses stériles pour les soins
La production des matériels de santé publique doit être relocalisée comme les principes actifs pharmaceutiques au besoin par la création de labo à but non lucratif
Le contribuable finance Arianespace pour envoyer des satellites et pas la production de médicaments
Kafka reviens

18/05/2020 19:35 par Xiao Pignouf

@EtoileFilante

Quant aux ex-fumeurs : se sont les plus chiants, apres ! (pour repondre a un intervenant ci dessus)

Ce genre de propos à l’emporte-pièce sur des gens qu’on ne connaît pas et qui se fondent sur une discussion informelle ne valent pas le temps qu’il a fallu pour les écrire. En tant que non-fumeur, je n’ai jamais rien imposé à qui que ce soit, et je n’ai accessoirement aucun problème à me retrouver au milieu de fumeurs, si ce n’est la tentation de m’en rallumer une.

Ce qui me vaut votre jugement, c’est d’avoir dit que, dans l’absolu, l’interdiction de fumer dans les lieux publics est une bonne chose, pour des raisons évidentes qui tiennent de l’intérêt du plus grand nombre. En effet le principe est toujours le même : une minorité ne peut pas imposer ses usages à la majorité. Cela vaut pour tout, tabac, véganisme et religion entre autre. Et si j’étais encore fumeur, je penserais la même chose.

A la longue liste donnée par G. Sporri, il me semble qu’on pourrait rajouter Phlllip Morris et tous les cigarettiers sans scrupules.

@Georges,

Plein de fois, je trouve que tu as des choses très intéressantes à dire. Mais tomber dans les rets d’une discussion avec toi, pour peu que notre avis diverge ne serait-ce qu’un chouïa du tien, c’est comme rouler sur des nids de poule avec des suspensions de merde. Alors, je vais te dire un truc déplaisant à propos de ton dernier commentaire : Bull-shit. Même si tu l’enrobes de ta culture philosophico-littéraire, ce n’est que pour m’en mettre plein la vue. Que sais-tu de moi, Georges ? Et si j’étais un prolo qui n’a pas le temps ou l’envie de lire tes trucs ? Qui n’a pas eu la chance de se faire l’immense savoir que tu me mets sous le nez... Tu le fais pour m’écraser, pour que j’écrase, que je me taise face à l’éblouissante lumière qui émane de toi. Tu ne le fais pas pour partager, pour suggérer une voie, au contraire. Un premier lecteur du GS, pour peu qu’il manque de cette connaissance que tu étales, se sentirait bien con. Aussi connement que toi, je te répondrai avec l’adage mêlant culture et confiture. Ô élitisme, quand tu nous tiens... De toute façon, je sais très bien que tu trouveras une feinte, juste pour avoir le dernier mot. Je te le laisse...

En attendant, je reviens sur ta façon de voir les choses, et puisque tu n’as pas compris, ou au moins accepté la mienne, je la reformule d’une autre manière : "Ma liberté s’arrête où commence celle des autres", ça te va comme ça ? C’est plus tolérable ? L’enfer, c’est les autres... non, mais vraiment n’importe quoi ! Quant à moi, ce que je pense de TA manière de voir : elle ne résiste pas à la réalité quotidienne, à moins de vivre isolé du reste du monde, c’est de l’individualisme pur et dur. Si je t’invite chez moi, et que je te demande de ne pas fumer à l’intérieur, mais dans le jardin ou sur la terrasse, tu me pisseras à la raie, c’est ça ? En plus, même dans ta manière de débattre avec tes contradicteurs, tu fais l’exact inverse de ce que tu prônes : tu imposes tes vues coûte que coûte. Imposer, forcer les autres à penser comme toi, c’est respecter la liberté d’autrui, ça ?

Par ailleurs, ton fonctionnement marche encore moins lorsque tu expérimentes une autre culture.

En ce qui concerne les masques, deux ou trois choses... D’abord, j’ose espérer que l’auteur de ce texte ne faisait pas partie de ceux qui rouscaillaient lors de la pénurie de masques dont notre valeureux gouvernement et les précédents se sont rendus coupables. Ensuite, deux choses qui découlent l’une de l’autre : primo, si l’auteur de cet article toujours était porteur du covid sans le savoir et qu’en raison de son refus de porter un masque, il transmette inopinément la maladie à un proche ou un quidam fragile... n’est-ce pas là un risque, aussi minime soit-il, qu’il vaut mieux ne pas prendre ? Deuxio, il est permis de penser que l’obligation de port d’un masque (pour laquelle je ne suis pas particulièrement favorable) soit due justement à ces personnes que le bon sens a quitté et qui pour des motifs de liberté de choix refuseraient autrement de le porter, quitte à mettre les autres en danger...

Maintenant, je suis prêt à admettre que le port du masque me pose moins de problème du fait de mes années asiatiques.

Etre favorable à l’interdiction de fumer dans les lieux publics ou pour le port du masque, ça ne signifie pas avoir un balai dans le cul (certains fumeurs aiment s’imaginer comme une communauté plus cool et plus rebelle que les autres, ce qui est franchement comique). Je suis, par exemple, favorable à la légalisation du cannabis. Yeah man !

18/05/2020 19:42 par Xiao Pignouf

Aux modos du GS, je renvoie ce com pour la troisième fois, car il me semble avoir un souci, si ce n’est pas le cas, s’il vous plaît, n’en tenez pas compte. Merci.

@EtoileFilante

Quant aux ex-fumeurs : se sont les plus chiants, apres ! (pour repondre a un intervenant ci dessus)

Ce genre de propos à l’emporte-pièce sur des gens qu’on ne connaît pas et qui se fondent sur une discussion informelle ne valent pas le temps qu’il a fallu pour les écrire. En tant que non-fumeur, je n’ai jamais rien imposé à qui que ce soit, et je n’ai accessoirement aucun problème à me retrouver au milieu de fumeurs, si ce n’est la tentation de m’en rallumer une.

Ce qui me vaut votre jugement, c’est d’avoir dit que, dans l’absolu, l’interdiction de fumer dans les lieux publics est une bonne chose, pour des raisons évidentes qui tiennent de l’intérêt du plus grand nombre. En effet le principe est toujours le même : une minorité ne peut pas imposer ses usages à la majorité. Cela vaut pour tout, tabac, véganisme et religion entre autre. Et si j’étais encore fumeur, je penserais la même chose.

A la longue liste donnée par G. Sporri, il me semble qu’on pourrait rajouter Phlllip Morris et tous les cigarettiers sans scrupules.

@Georges,

Plein de fois, je trouve que tu as des choses très intéressantes à dire. Mais tomber dans les rets d’une discussion avec toi, pour peu que notre avis diverge ne serait-ce qu’un chouïa du tien, c’est comme rouler sur des dos d’âne avec des suspensions de merde.

Alors, je vais te dire un truc déplaisant à propos de ton dernier commentaire : Bull-shit. Même si tu l’enrobes de ta culture philosophico-littéraire, ce n’est que pour m’en mettre plein la vue. Que sais-tu de moi, Georges ? Et si j’étais un prolo qui n’a pas le temps ou l’envie de lire tes trucs ? Qui n’a pas eu la chance de se faire l’immense savoir que tu me mets sous le nez... Tu le fais pour m’écraser, pour que j’écrase, que je me taise face à l’éblouissante lumière qui émane de toi. Tu ne le fais pas pour partager, pour suggérer une voie, au contraire. Un premier lecteur du GS, pour peu qu’il manque de cette connaissance que tu étales, se sentirait bien con. Aussi connement que toi, je te répondrai avec l’adage mêlant culture et confiture. Ô élitisme, quand tu nous tiens... De toute façon, je sais très bien que tu trouveras une feinte, juste pour avoir le dernier mot. Je te le laisse...

En attendant, je reviens sur ta façon de voir les choses, et puisque tu n’as pas compris, ou au moins accepté la mienne, je la reformule d’une autre manière : "Ma liberté s’arrête où commence celle des autres", ça te va comme ça ? C’est plus tolérable ? L’enfer, c’est les autres... non, mais vraiment n’importe quoi ! Quant à moi, ce que je pense de TA manière de voir : elle ne résiste pas à la réalité quotidienne, à moins de vivre isolé du reste du monde, c’est de l’individualisme pur et dur. Si je t’invite chez moi, et que je te demande de ne pas fumer à l’intérieur, mais dans le jardin ou sur la terrasse, tu me pisseras à la raie, c’est ça ? En plus, même dans ta manière de débattre avec tes contradicteurs, tu fais l’exact inverse de ce que tu prônes : tu imposes tes vues coûte que coûte. Imposer, forcer les autres à penser comme toi, c’est respecter la liberté d’autrui, ça ?

Par ailleurs, ton fonctionnement marche encore moins lorsque tu expérimentes une autre culture.

En ce qui concerne les masques, deux ou trois choses... D’abord, j’ose espérer que l’auteur de ce texte ne faisait pas partie de ceux qui rouscaillaient lors de la pénurie de masques dont notre valeureux gouvernement et les précédents se sont rendus coupables. Ensuite, deux choses qui découlent l’une de l’autre : primo, si l’auteur de cet article toujours était porteur du covid sans le savoir et qu’en raison de son refus de porter un masque, il transmette inopinément la maladie à un proche ou un quidam fragile... n’est-ce pas là un risque, aussi minime soit-il, qu’il vaut mieux ne pas prendre ? Deuxio, il est permis de penser que l’obligation de port d’un masque (pour laquelle je ne suis pas particulièrement favorable) soit due justement à ces personnes que le bon sens a quitté et qui pour des motifs de liberté de choix refuseraient autrement de le porter, quitte à mettre les autres en danger...

Etre favorable à l’interdiction de fumer dans les lieux publics ou pour le port du masque, ça ne signifie pas avoir un balai dans le cul (certains fumeurs aiment s’imaginer comme une communauté plus cool et plus rebelle que les autres, ce qui est franchement comique). Je suis, par exemple, favorable à la légalisation du cannabis. Yeah man !

18/05/2020 20:01 par Xiao Pignouf

Dans mon premier com :

L’auteur prend-il les transports en commun ? A-t-il des enfants scolarisés ?

Mes excuses à l’auteur, cette question, je n’aurais pas dû la poser, puisque son texte le précise.

19/05/2020 00:05 par Georges SPORRI

Xiao Pignouf / La SUEDE n’a pas confiné, n’a pas fermé les bars...pour un meilleur résultat que la FRANCE alors que la température la plus favorable à la propagation du COVID c’est 8°...
Par ailleurs je pense que les gens qui m’invitent sans me prévenir que je n’aurai pas le droit de fumer sont radicalement différents car, en ce qui me concerne, je n’oblige pas les gens qui viennent chez moi à fumer. Et puis je suis moins "élite" que toi vu que je ne dispose ni d’un jardin, ni d’une terrasse...
A part ça beaucoup de choses qui viennent de SUEDE sont très désagréables et je n’admire QUE leur attitude de ne pas opposer immunité individuelle et immunité collective dans le contexte de cette épidémie. Sur tous les autres sujets je ne souhaite pas que le modèle suédois soit trop importé en FRANCE.
Sur la coexistence fumeurs / anti fumeurs je propose la séparation le plus souvent possible et je suis très critique avec ce slogan vulgaire "Vivre Ensemble" inventé par le staff de la Martine (AUBRY). Les codes sociaux sont des codes de coexistence, pas de cohabitation. Le plus important c’est que chacun puisse disposer d’une vie privée "sacrée" et soit le plus possible dispensé de s’adapter aux autres. C’est facile à comprendre : je peux coexister avec des gens qui écoutent du RAP 8 heures par jour, je peux même les trouver sympathiques, mais vivre avec serait un cauchemar et leur imposer de ne pas écouter ce qu’ils veulent serait un pire cauchemar.
La remarque que tu fais sur les fumeurs qui se croient plus rebelles que les autres m’intéresse. Cela correspond à mes observations empiriques = réunions ou fêtes avec tabac autorisé plus intéressantes et plus excitantes que les réunions et les fêtes néo-puritaines règlementées. Je ne peux pas généraliser à partir de mon expérience personnelle. Mais la question se pose ?

19/05/2020 09:06 par Xiao Pignouf

Par ailleurs je pense que les gens qui m’invitent sans me prévenir que je n’aurai pas le droit de fumer sont radicalement différents car, en ce qui me concerne, je n’oblige pas les gens qui viennent chez moi à fumer

Georges, ce n’était qu’un exemple. Je n’interdirais à personne de fumer chez moi, mais j’inviterais à le faire à l’extérieur... c’est plus facile pour moi effectivement vu que j’habite à la campagne. A l’opposé, si je me rends chez des fumeurs, je n’impose en rien mes habitudes, évidemment !

En ce qui concerne la Suède, la densité de population y est 4 à 5 fois moindre qu’en France. De même, et c’est à vérifier, les départements français les moins peuplés ont probablement été moins touchés par l’épidémie. Je ne saurais dire si oui ou non le confinement était nécessaire ou pas, j’ai tendance à croire que oui, puisque globalement et principalement dans les centres urbains, il semble qu’il ait pas mal limité la propagation du virus. Je le redis, si la majorité des pays ont confiné, c’est en suivant l’exemple chinois, et subséquemment, par sa médiatisation qui n’aurait pas eu lieu il y a 30 ou 40 ans.

A l’inverse, si on est en droit de douter de son bien-fondé, on ne saura jamais combien de vies le confinement a sauvé, c’est indémontrable. Comme on ne saura jamais le nombre réel de victimes ou de personnes positives.

19/05/2020 10:15 par Marge

C’est dommage que porter un masque ou se faire vacciner mette en branle le sentiment de liberté individuelle de certaines personnes mais on vie encore dans un reste de société, collectivement. Qu’on veuille prendre des risques ou non avec sa propre vie soit mais ne mettons pas en danger les autres. Un vaccin ne sert à rien si la couverture vaccinale de la société n’est pas assez élevée. C’est pas comme si on était écrasé par le devoir collectif par ici.

19/05/2020 11:25 par Xiao Pignouf

@G. Sporri

Après vérification, voici les bilans français et suédois :
Pour 100 000 habitants, la Suède compte 36 morts et la France moins de 42.
Ce n’est guère concluant et on pourrait en déduire que sans confinement, le bilan français aurait été beaucoup plus lourd et qu’avec confinement celui de la Suède serait plus bas.

19/05/2020 11:41 par Georges SPORRI

@ Xiao Pignouf, vu que le fascisme reviendra sous forme d’écologie (voir l’appel d’Aurélien BARRAU, ouvertement corporatiste, autoritaire, paternaliste...) et de santé publique (vaccins obligatoires même pour ceux qui ont déjà 3 maladies auto-immunes et 2 autistes dans la famille !), le sujet dont nous débattons est sérieux. La densité de la région peuplée de la SUEDE (20 %) est tout à fait comparable à celle de la FRANCE et la T° en SUEDE en mars + avril est plus favorable au covid 19 que les T° en FRANCE ???

Le confinement en ALLEMAGNE et en SUISSE furent 10 X moins sévères que les solutions policières liberticides de MACRON, pour un bien meilleur résultat alors que ces deux pays sont beaucoup plus denses que le nôtre ???

Si on additionne toutes les infos on voit la FRANCE comme un troupeau de moutons qui obéissent sous le contrôle de chiens qui mordent avec des porcs qui se gavent en regardant tout ça de haut. Comme le disait Agrippa d’AUBIGNE l’apostat "ça sent la pourriture".

D’autre part je suis de gauche, donc contre les taxes et les impôts indirects. Les experts du capital essayent de me faire changer d’avis avec des pancartes fallacieuses "santé publique", "protection de la jeunesse", "écologie"... Avec moi ça ne marche pas et je laisse les sous-flics bénévoles au service du nouvel ordre moral distordre les valeurs de gauche pour de "nobles" causes...

19/05/2020 15:13 par Assimbonanga

La densité de la population est forte sur Paris et région parisienne. Le grand est a eu un cluster suite au rassemblement évangélique. (Profitons de l’aubaine pour casser un peu de sucre sur les religieux. C’est de bonne guerre, nous les Mélenchon-Cuba-Venezuelaaaa , on nous fait le coup en permanence !)

En effet, tout l’ouest de la France n’a, pour ainsi dire, pas encore été touché. La ruralité reste encore indemne. Mais des foyers apparaissent. Dans les lieux de promiscuité et/ou de pauvreté. Centres d’hébergement, abattoirs, lieux de travail. Ce petit virus n’a sans doute pas dit son dernier mot.

Pour ce qui est de la Suède et de l’Allemagne, n’y a-t-il pas aussi une question de niveau de vie et de conditions de vie ? Les quartiers pauvres sont plus atteints, généralement. Un homme de gauche sait aussi cela.

Ici, un article du 8 avril : Comment le capitalisme a diffusé le coronavirus

Peut-être que le tourisme estival va parachever le processus ? (dit l’indigène jusque-là bien préservée)

19/05/2020 16:34 par Georges SPORRI

@ Assimbonanga / Dans les foyers de travailleurs, les résidences étudiants, les très grands immeubles de + que 20 appartements par montée le confinement favorise l’épidémie. Donc : appliquer la même règle dans des contextes différents est une cagade ! Cagade qui, comme par hasard, défavorise les quartiers où vivent les ouvriers, les employés, les chômeurs... Sinon l’interdiction de la haine est une option chrétienne intégriste, car la haine est utile. Si elle ne servait à rien, elle aurait disparu, comme les ailes des manchots qui sont devenues des nageoires. La condamnation de la haine est symétrique à la condamnation des relations amoureuses sans lendemain basées à 100 pour 100 sur le sexe. Spinoza disait "lorsque l’état se comporte d’une manière qui répugne à la nature humaine, il faut détruire l’état".

19/05/2020 17:23 par babelouest

@ Assimbonanga
https://www.youtube.com/watch?v=ZoobuVKBuZw

Faut ben ça....

20/05/2020 00:03 par Nicolas

@Assimbonga
Il faudra m’expliquer comment un masque qui a des pores de 3000 nanomètres dixit la ministre Pannier Runacher pourrait empêcher le COVID de passer alors que celui-ci fait 150 nm de diamètre.
Il faudra aussi m’expliquer comment les 30 personnes d’un abattoir du Loiret ont été infectés alors qu’ils portent tous des masques
Et encore m’expliquer comment les chinois et les asiatiques en général ont été les premiers vecteurs de l’épidémie alors qu’ils portent des masques à la moindre poussière.
Les seuls masques efficaces ce sont les FFP2 ou supérieurs.
Les masques chirurgicaux ou grand public c’est de la daube

20/05/2020 01:04 par legrandsoir

Rappel : un masque ne protège pas le porteur, mais son entourage en limitant la portée de ses exhalations, expirations, postillons, etc.

20/05/2020 08:52 par Xiao Pignouf

@Georges

Donc : appliquer la même règle dans des contextes différents est une cagade !

C’est malheureusement vrai. Il y a des quartiers où le confinement a été sans aucun doute un emprisonnement. Mais comme depuis longtemps, le sujet des banlieues et de leurs conditions de vie a été mis sous le tapis et que tout le monde regarde ailleurs...

Il faut admettre que la façon de considérer de confinement dépend nécessairement de la façon dont on l’a vécu. Le débat sur une alternative est essentiel.

20/05/2020 09:55 par Assimbonanga

Merci @LGS. C’est tout à fait ça.
Les abattoirs sont propices au virus du fait de l’atmosphère humide, vu que le virus se transporte en aérosol sur ces infimes gouttelettes de vapeur. Et la deuxième cause est la mauvaise gestion du passage par les vestiaires, trop exigus de surcroît.
Le seul moyen de lutte est de bloquer le virus, ne pas postillonner sur autrui ni dans l’air (masque) et dépister, dépister, dépister puis isoler chaque cas pour qu’il ne contamine pas autrui. C’est un travail de fourmi.

@babelouest, celle-ci n’est pas mal non plus : Macron in the sky with diamonds

Rassurez-vous, après l’apparition du virus, on n’aura pas épuisé les emmerdes. Voici qu’apparaît la sécheresse qui était pourtant visible depuis l’hiver : Noël au balcon, janvier au balcon, février au balcon, mars au balcon, avril au balcon. Résultat : nappes phréatiques non reconstituées. Désastre en perspective.

Et une agriculture devenue monstre. Plus de fermes : des entreprise agricoles, des usines. Investissement, productivité, rendements. Cheptels hors de proportions avec les capacités naturelles en eau. On est peut-être qu’au début de la cata mais on attendra le désastre total avant d’en convenir. Entre-temps, on va tout faire pour sauver l’entreprise, lui filer des aides artificielles jusqu’à ce que les agriculteurs visualisent la faillite sur une terre craquelée qui ne pourra plus abreuver leurs troupeaux surdimensionnés.

20/05/2020 10:48 par Nicolas

@legrandsoir
Oui pour les projections mais dans ce cas il faudrait aussi porter des lunettes !
Se tenir à plus d’un mètre est la solution.

20/05/2020 13:18 par legrandsoir

Lunettes ? Que projetons-nous par les yeux, à part des larmes ? (et parfois des regards ravageurs, mais là, je parle surtout pour moi).

20/05/2020 20:10 par jacques-françois bonaldi

Avec un individualisme exacerbé à la liberté offusquée comme le vôtre, le capitalisme a de beaux jours devant lui...

21/05/2020 09:02 par Assimbonanga

Le virus étant répandu en aérosol dans l’air ambiant en particulier par la parole, mais de surcroît par le chant, c’est pas étonnant qu’une chorale puisse se contaminer et c’est ce qui est arrivé à un groupe aux USA. Des contaminés, des malades et deux morts. Vous imaginez si ça se produit dans la chorale de votre commune !
Je ne sais pas comment on s’en sortira mais ce matin sur France Inter, on nous laissait entendre que l’épidémie était terminée. Ah bon ? Peut-être ben que oui, mais peut-être ben que non. Il sera prudent d’attendre pour le constater. Denis Robert a interrogé un de ses copains médecin : LA CRISE DU COVID VUE PAR UN MÉDECIN RÉANIMATEUR. Dommage que la bande-son soit aussi médiocre car c’est instructif.
A qui s’adresse votre déclaration, @jacques-françois bonaldi ?

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