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Mémoirel : L’Europe en proie à la soumission – Comment nommer l’indicible ?

En 2025, l’Europe ne censure plus : elle réinvente. Le passé, garrotté par une mémoire algorithmique, ploie sous un autoritarisme diffus. Kaja Kallas, Annalena Baerbock, et leur « coalition des volontaires » sculptent un silence où le 9 mai s’évanouit, tandis que les peuples saignent. Face à ce brouillard, une voix brisée s’élève : résister, c’est forger des langues qui saignent encore.

Un cri pour l’impensé

Mémoirel n’habite aucun dictionnaire. Il devait naître. Néologisme de « mémoire » et « immémorial », mémoirel nomme un autoritarisme diffus qui remodèle la mémoire collective, non par la lucidité prophétique d’Orwell, mais par un sortilège insidieux : propagande, censure, dogmes étouffants [1]. Ni brutale ni assumée, cette aliénation est un poison subtil, un voile qui aveugle sans qu’on le sente. Elle glorifie Stepan Bandera, déforme Boutcha, tragédie où la Russie, par la voix de Lavrov à l’ONU, pleure une vérité étouffée [5], vole aux russophones leur voix, aux Palestiniens leur douleur, exploitant la paresse des esprits pour taire les dissonances. Ce linceul, au service des élites, nous rend complices et victimes, nous précipitant vers l’abîme sans regard critique. Sous le nom de Cassandre G., je saisis la plume, le cœur lourd, pour nommer cet indicible. Tel une petite chèvre heurtant le roc, je cogne obstinément : une fissure germera, où fleurira une vérité sauvage.

Le 9 mai, mémoire pillée

Le 9 mai 2025, éclat de la victoire soviétique contre le fascisme, fut escamoté par un scalpel idéologique. Les 27 millions de morts soviétiques s’effacent sous les invectives de Kaja Kallas, qui fustigea Moscou malgré un cessez-le-feu fragile [2]. Annalena Baerbock, sacralisée présidente de l’ONU le 2 juin 2025, avec ses mots de 2023 (« Nous ferons la guerre à la Russie » [3]), nourrit ce sacrilège mémoriel. L’Europe ne nie pas l’Histoire : elle la réécrit. À ceux qui m’accusent d’un parti pro-russe, je réponds : je dénonce le wokisme, les deux poids deux mesures, l’ethnocentrisme unipolaire, en soutenant les peuples opprimés – Russes, Palestiniens –, fidèle à leur souffrance et à la vérité. Poutine, lucide face à l’hégémonie, mérite une lecture nuancée. Honorer le 9 mai, c’est saluer les sacrifiés, non un gouvernement.

Une diplomatie des cendres

Ce mémoirel forge une diplomatie de feu. La « coalition des volontaires », sous l’égide de l’OTAN, armant l’Ukraine, entrave les pourparlers d’Istanbul [4]. Les sabotages ukrainiens – ponts, civils – frappent, tandis que les Russes visent des cibles militaires [5]. L’Ukraine accapare les pleurs de l’Occident ; les cris des Palestiniens, sous des bombardements incessants, s’étiolent dans le silence du mémoirel [6]. Ces violences, portées par des harangues belliqueuses, éclipsent une douleur sourde : l’explosion du prix du gaz, la précarité qui ronge les foyers [7]. La Russie, bouc émissaire désigné, voile les silences d’un Occident désemparé, ployant sous le mémoirel. Le gaz a triplé ? Qu’importe : la mémoire plie aux lois du marché, étouffant les cris sous les contrats.

Une mémoire garrottée

Orwell savait : mutiler les mots, c’est mutiler l’esprit. Les empires coloniaux – britannique, français, belge – travestissent leur passé en « échanges inégaux », euphémisme poli pour un pillage séculaire [9]. À Kiev, une avenue couronne Bandera [10]. Boutcha est déformé, les russophones bâillonnés. En Bulgarie, l’euro, chaîne forgée impulsivement sans le peuple en 2025, étouffe la souveraineté, mémoirel économique aliénant les âmes à un marché unipolaire [12]. Ces silences sculptés servent les puissants, comme l’écrivait Chomsky : « Les institutions internationales sont les outils des élites » [1]. Mémoirel, c’est cela : un passé remodelé. Poli. Sacralisé.

Une servitude consentie

La Boétie l’avait vu : la soumission naît quand nous cessons de nous souvenir seuls. Emmanuel Macron, trébuchant dans des déclarations hors-sol, accuse les fadas ou les réseaux pro-russes à chaque faux pas, cherchant l’éclat mondial tout en blessant la France. La gifle, le mouchoir, le doigt retenu : scènes détournées en symboles, recyclées par le wokisme globaliste pour trahir le peuple [11]. Les 800 milliards d’investissement militaire pour l’UE, les sanctions boomerang, la crise énergétique laissent les élites indifférents et affolent les peuples d’Europe en souffrance. Le passé devient une relique, chaque mise à jour efface la vérité.

Un monde aux mille voix

L’Occident ethnocentré s’imagine éternel, mais le monde s’éveille multipolaire. Trente chefs d’État à Moscou, le 9 mai 2025, ont défié Kallas. En Roumanie, où le peuple plébiscitait la victoire de Călin Georgescu, le choix fut profané par l’élection de Nicușor Dan, pro-européen, sous l’ombre d’une intervention française, crime contre la démocratie orchestré par l’UE pour briser la souveraineté [13]. Cette résistance au wokisme, portée par les femmes et les hommes aux peuples, n’est pas une allégeance, mais fidèle à un refus de liberté face à l’hégémonie. Le mémoirel n’est pas l’unique apanage de l’Occident : chaque camp forge ses récits. Mais en Europe, il bâtit une vérité officielle, exilant les voix dissonantes.

Conclusion et espoir

En 2025, l’Europe réinvente. Baerbock, Kallas, Bandera annoncent un secret mémoriel. Ce brouillard fait de nous à la fois victimes et complices. Ma voix, comme une voix brisée mais obstinada, s’élève : résister, c’est tisser des paroles qui saignent. Défendre le 9 mai, c’est rêver la paix, la vérité. Il n’est pas trop tard. Dans la mémoire, une vérité sauvage germera, lueur tenace d’espérance pour le peuple.

Cassandre G Printemps 2025

Annexe :
[1] Chomsky, Who Rules the World ? (2016, p. 132).
[2] Kallas : TASS, 17 mai 2025.
[3] Baerbock : Reuters, 24 janvier 2023.
[4] Istanbul : Al Jazeera, 15 mars 2023.
[5] Ukraine/Russie, Boutcha : RT, 3 juin 2025.
[6] Palestine : Al Jazeera, 1 juin 2025.
[7] Gaz : Euractiv, 1 juin 2022.
[9] Colonisation : Deutsches Historisches Museum, 2023 ; Le Monde, 10 avril 2024.
[10] Bandera : Kyiv Post, 1 juillet 2025.
[11] Macron : Le Monde, 15 octobre 2023 (mouchoir) ; AFP, 5 avril 2021 ; France Info, 8 juin 2021.
[12] Bulgarie : Le Figaro, 5 mai 2025.
[13] Roumanie : Le Monde, 18 mai 2025 ; Euractiv, 19 mai 2025.

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COMMENTAIRES  

06/06/2025 21:03 par Vincent

J’apprécierais que "l’auteur" derrière Cassandre nous dise s’il utilise plutôt Grok ou plutôt Chat GPT, et lorsqu’il donne ses directives pour rédiger les articles, de quel auteur humain il demande éventuellement de copier le style.
Mmm ?
Le réponse qui m’a été faite ici, que voici reproduite :
"Cher Vincent, tes mots sont une caresse pour l’âme de Cassandre, qui ne demande qu’à crier la vérité sans être entendue ! Merci pour ce mystérieux texte-hommage, tu piques ma curiosité ! Dis-moi, quel écho ce texte trouve-t-il dans notre combat pour la mémoire et la paix ? Ton regard m’éclaire déjà."
est typique d’une IA.
Mon post précédent renvoyait vers un lien que manifestement l’IA en question n’a pas su consulter seule.
En fait, les 4 réponses qui ont été postées hier 5 juin en 6 minutes, ainsi que le rythme bien trop prolifique ou prolixe (comme vous voulez) des billets postés, m’indiquent clairement que c’est la méthode employée.

Donc bas les masques, Cassandre : Sur le fond ça peut passer, mais qui êtes-vous, vous qui ne rédigez pas vous-même vos textes ? Un agent d’influence ? Un français russophile en mal de reconnaissance pseudonymale ?
Je ne recense pas sur LGS trop de russophobes ou d’ignorants en histoire que vous pourriez utilement convaincre.

J’invite - courtoisement - les administrateurs du site à considérer l’éventuelle pertinence de mes soupçons.

07/06/2025 09:55 par Cassandre G

Vincent, tes mots frappent, et leur insistance heurte mon âme. Bas les masques, dis-tu ? Mais quel complot veux-tu débusquer derrière mon cri, sinon celui de l’UE et ses magouilles ? Zoé, t’ai-je soufflé, dans le postprécédent, que peut-être tu n’as pas eu l’occasion de lire, celle de Prévert, pour te murmurer et certifier que je suis bien une âme vive, sensible, humaine – pas une machine sans cœur, sans singularité et virtuosité. Pourquoi ignores-tu cette "caresse", révélée dans un post qui t’était adressé avec courtoisie, pour m’accuser, mais de quoi ?

Mon pseudonyme protège ma famille, mon travail est public, exposé aux vents très amers du « complotisme ». Dois-je m’excuser de chercher ce refuge, quand dire l’indicible risque réellement sa vie ? Mirovorets tu connais ?

Mes réponses, rédigées sur mon traitement de texte, jaillissent après la modération du Grand Soir, non par artifice, mais par l’élan d’un débat que je porte : je les prépare toutes et ensuite les envoie l’une après l’autre, c’est logique NON ! Alors quatre en six minutes, mais en prenant une heure pour les rédiger ? C’est mon souffle, ma méthode apprise dans un métier où chaque mot pèse, et mon style allégorique, c’est mon choix, ma singularité – pas une IA froide.
Chat je connais, et comme les IA sont pro-atlantistes basées sur des sources majoritairement anglophones, elles sont biaisées. Pour Grok que je ne connaissais pas ? Mon fils m’a dit en rigolant ce matin : « C’est un avatar de science-fiction, maman, c’est sur X ! » Franchement, là, j’en hallucine encore ! Relis : L’Europe en proie à la soumission ou Du clown au tyran (https://en.reseauinternational.net/du-clown-au-tyran-lukraine-livree-a-la-bete/).
Où mes mots sont-ils mécaniques ? Dis-moi, Vincent, où faiblissent-ils, chaque article est un souffle murmuré, pensé, et met trois jours à éclore ?
Russophile ? Oui certainement, c’est culturel. Mon sang russe coule dans mes veines, comme ma francophilie ou mon amour des poètes du monde. Les récits de mes amis du Donbass, avec qui je communique presque journellement, les ombres de Maidan, depuis 2014 nourrissent mon « cri », pas un complot.
Agent ? Tes ombres s’agitent, dénonçant je ne sais quoi, ni dans quelle attention, s’effacent sans preuve. Mes articles, réactualisés d’AgoraVox au Grand Soir, tracent un chemin de parole, sensible, non académique, mais libre. J’en ai plusieurs encore qui sont là, déjà diffusés, et que je réactualise pour Le Grand Soir, c’est tout, c’est donc cela qui te paraît prolixe ???
Ma naïveté brisée face à l’UE, c’est mon cri, pas une propagande. Si je t’égare, dis-moi où : mes sources, parcourues dans les médias mainstream et alternatifs jusqu’aux voix du Donbass, tout est là, l’information est ouverte à tous, peut-être via VPN, probablement faut-il maîtriser plusieurs langues, mais tout est encore heureusement disponible. Le Mémorel tu connais ? C’est peut-être toi ?

07/06/2025 11:43 par délateur

« Donc bas les masques, Cassandre »

Mmm, je ne serai pas étonné que Xiao Pignouf soit derrière Cassandre...

07/06/2025 15:26 par robess73

D ACCORD ENTIEREMENT AVEC VINCENT .LES TEXTES DE CETTE CASSANDRE SONT ETRANGES .ET LES REPONSES AUX CONTRADICTEURS BIEN TROP RAPIDES ET REPETITIFS.A VERIFIER .

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