Honduras, Yemen, Gabon,etc ; meme penurie, meme combat du a la necessité,meme resistance :
Libreville - Gabon : des barricades pour proteter contre le manque d’eau potable
lundi 4 janvier 2010
Plusieurs quartiers de Libreville sans en eau potable
Plusieurs quartiers de Libreville, la capitale du Gabon, font face à une importante pénurie en eau potable ayant conduit les riverains à poser des barricades sur la voie publique pour s’insurger contre cette situation qui perdure depuis des années. Ces coupures ont pour origines les délestages organisés par la Société d’Energie et d’Eau du Gabon (SEEG) apparemment devenu incapable de satisfaire la demande en eau et électricité au niveau de Libreville et ses environs.
Bacs à ordures sur la voie publique, pose d’épaves de matériaux, banderoles de protestation, sit in devant les bureaux de la gendarmerie nationale du Gros Bouquet ont été les moyens choisis par les populations de plusieurs quartiers de Libreville et ses environs pour s’insurger contre la pénurie en eau potable dans laquelle elles sont plongées depuis plusieurs jours.
En effet les habitants des quartiers Derrière la prison centrale de Libreville, Gros Bouquet, 3 Quartier dans le 1er arrondissement de Libreville, Kinguélé dans le 3e arrondissement ont recours à l’eau de puis pour certains et d’autres sont contraints de parcourir des kilomètres pour avoir de l’eau potable pour leurs besoins d’usage.
Cette pénurie serait notamment liée aux nombreux délestages de la société d’Energie et d’Eau du Gabon (SEEG) pour des raisons non encore connues jusqu’à ce jour obligeant les uns et les autres à user de tous les moyens pour cuire les repas, se laver et même blanchir leurs vêtements.
Au quartier Kinguélé par exemple où l’eau potable est une denrée rare depuis près de trois ans du fait que celle-ci arrive vers 00 heure le soir conduit certaines populations faire le guet jusqu’à l’arrivé du précieux liquide car dépasser ce temps il coule comme des urines. Et pour parer au plus pressant et éviter des soulèvements les pouvoirs publics ont dépêché le 26 décembre dernier un camion citerne du génie militaire pour soulager les uns et les autres.
Malgré cela les problèmes sont quasiment restés les mêmes car cette eau ne servant que pour la lessive et la vaisselle. A ces difficultés s’ajoute la décision des boutiquiers du coin d’augmenter les prix des bouteilles d’eau minérale ne permettant pas à ceux disposant de revenus modestes de s’acheter une bouteille d’eau pour soulager leur soif.
Une situation qui peu à peu va de mal en pire pour les populations car l’on assiste depuis lors à l’incapacité de la Société d’Energie et d’Eau de soulager à nos jours et comme par le passer la demande des populations de Libreville. Laquelle devrait interpeller les pouvoirs publics à prendre des mesures qui s’imposent car ne dit-on pas que l’eau est source de vie dans un pays où l’eau abonde dans tous les coins de la rue.
lusieurs hommes et femmes issus du quartier Louis, situé dans le 1er arrondissement de Libreville, sont montés au créneau, samedi, en posant des barricades sur la voie publique, pour exprimer leur mécontentement à l’encontre de la Société d’Electricité et d’Eau du Gabon (SEEG), « responsable » du manque d’eau potable constaté depuis plusieurs jours. « DELESTAGES RECCURENTS »
Selon l’Agence de Presse Gabonaise (AGP), à ces barricades disséminées au niveau du feu tricolore de Gros bouquet pour empêcher la circulation des automobiles, s"˜ajoutaient des bacs à ordures renversés, agrémentés de banderoles de protestation.
A l’origine de ces manifestations, les habitants rapportent le déficit en eau potable observé depuis trois jours dans les zones de Derrière la prison, Louis et Trois quartiers.
Parallèlement, ce même samedi, la première chaîne de télévision nationale (RTG1) indiquait que les habitants de Kinguélé dans le 3e arrondissement de la capitale, avait également dressé des barricades sur la voie publique, afin d’exiger l’approvisionnement en eau de la SEEG, jugée « responsable » des récurrents délestages dans le quartier.
Mercredi dernier, une première manifestation du genre avait été constatée à Kinguélé par le quotidien « l’Union ». Victime de coupure d’eau depuis 3 semaines, la population locale était contrainte, selon notre consoeur, de « parcourir des kilomètres, jerricanes et autres bidons sur la tête », afin de s’approvisionner dans certaines pompes publiques.
Dans ce contexte, dans le 3e arrondissement, « l’Union » observait l’apparition d’un commerce parallèle, de particulier à particulier, ainsi que la hausse du prix des bouteilles d’eau minérale. Afin de pallier la situation, une réunion entre les habitants et les élus locaux devait se tenir ce dimanche.
http://www.matierevolution.fr/spip.php?breve181
ps:fautes originales conservées