RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher

S’il n’y avait pas de guerre, j’aurais des jambes

Les structures de tous les changements extérieurs qu’amènent les guerres, des révolutions, des réformes, des lois ou des idéologies, ont été incapables de modifier la structure profonde de l’homme, donc, des sociétés. En tant qu’individus humains vivant dans la monstrueuse laideur de ce monde, demandons-mous donc s’il est possible de mettre fin à des sociétés basées sur la compétition, , la compétition, la brutalité et la peur. 

J. Krishnamurti , "Se libérer du connu" 

***

Les enfants victimes des guerres se dessinent des jambes... Les adultes, des pays. Tous des fauchés... Même financièrement. Le garçon a dû rencontrer une mine antipersonnel. Nous, c’est ce que nous voyons chez les politiciens-faussaires c’est leur mine antipersonnel. Ils ont l’art du sang froid, "raisonnable" et raisonné.

Avant, bien avant, on frappait brutalement son adversaire : à coups de haches, à coups d’épée, et le sang giclait. On se disait barbares. Mais les réels barbares ont sut bâtir un mûr avec les avoirs même des peuples : les grandes organisations et les snipers vendeurs d’armes. On vote pour des canulars ambulants. Ces fin finauds à structures pompeuses, pionniers des architectures cancéreuses et métastatiques.

On a séparé l’Homme de la Vie. Consciemment ou... imbécilement. Mais assez intelligemment pour tricoter de la robotique et des automatismes qui rayent les travailleurs et qui transforment en héros des soldats-tueurs en une mission divine ou leur mission divine.

Il n’y a rien de divin dans cette "religion" de société. Il y a maintenant une forme de déité dans les structures. Allez savoir pourquoi ? Probablement que Terminator  est le but ultime du savoir humain. Terminator n’a pas de chakras... (1)

Il est en effet "historiquement" important puisqu’il prévoit une guerre contre la "machine". La machine rendue furtive par l’hypocrisie qui...rapporte.

S’il n’ y avait pas d’armes, il n’y aurait pas de guerres. Il faudrait simplement abolir le métier de vendeurs d’armes. C’est cynique ! Le vendeur d’armes a ses usines dans les pays qui combattent les "raseurs de jambes".

À partir du " on n’a plus de jambes", on en est rendus à "on n’a plus de pays". Alors, on n’a plus de jambes pour migrer... Le "progrès est bâti sur une courte phrase : " Je suis habiles et retors" . Deux qualités essentielles pour les bâtisseurs-destructeurs, sorte de schizophrénie du "génie" à cravate.

S’il n’y avait pas de guerres, je n’aurais pas besoin de migrer, même si j’avais des jambes.

On s’habitue à la laideur, et c’est bien là le drame. Même à la nôtre...

Gaëtan Pelletier, septembre 2015

1 - En 2008, le film a été sélectionné par la National Film Registry de la Bibliothèque du Congrès américain pour y être conservé, comme étant « culturellement, historiquement ou esthétiquement important »1,2.

( Terminator : Il est en effet "historiquement" important puisqu’il prévoit une guerre contre la "machine". gp )

»» http://gaetanpelletier.wordpress.co...
URL de cet article 29240
   
La liberté contre le destin, discours de Thomas Sankara
Thomas Sankara reste une figure révolutionnaire de premier plan pour la jeunesse africaine en lutte. Durant son passage bref mais fulgurant à la tête du Burkina Faso, interrompu par son assassinat en 1987, le jeune officier a marqué l’histoire de son pays et de l’Afrique, ainsi que la mémoire des luttes anti-impérialistes. On trouvera dans ce recueil, outre les principaux discours de Thomas Sankara, des discours inédits. En plus de faire des bilans réguliers de la révolution, il aborde les (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

« La politique étrangère américaine est ignoble car non seulement les États-Unis viennent dans votre pays et tuent tous vos proches, mais ce qui est pire, je trouve, c’est qu’ils reviennent vingt ans plus tard et font un film pour montrer que tuer vos proches a rendu leurs soldats tristes. »

Frankie Boyle, humoriste écossais

© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.