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Sarkozy : Le recours… toujours !

Nonobstant le peu d’appétit que les français mettent dans un retour de l’ex président aux affaires, Nicolas Sarkozy clame qu’il le ferait si il y était « obligé par devoir » et « uniquement parce qu’il s’agit de la France ».

Sarko, mon Sarko revient ! Pourquoi ? Car la France elle a besoin de toi comme chantaient les Guignols de l’Info au sujet du footballeur Jean-Pierre Papin il y a bien longtemps. Avec un succès d’estime …

N’en tenant plus au silence auquel il est contraint dans ses bureaux de fortunes (c’est le cas de le dire), il brise la glace dans le très populaire magazine Valeurs Actuelles.

Il se pose, comme Mon Général (De Gaulle), en recours à la gabegie dont souffre son pays en proie à l’impéritie des fausocialistes. Mais pas seulement.

« Le monde politique lui procure un ennui mortel ». Suivez son regard. Ses successeurs se débattent pitoyablement pour bâtir un avenir mais rien à voir avec sa « France Forte ».

Donc, paraphrasant un autre général, Marcel Bigeard, notre Leader Minimo dit, en substance, avoir « mal à la France ».

Il faut dire que la bataille de bac à sable de Fillon contre Copé, se balançant de grands coups de pelle et marchant sur des râteaux fait tout sauf sérieux. Les pauvres, d’ailleurs, pour galvaniser des troupes médusées après la pantomime pour la présidence de l’UMP, n’avaient rien trouver de plus efficace que de plagier les traits sarkozyens.

CRYPTIQUE

Si ce n’est pas une preuve de la clairvoyance du petit Nicolas, qu’est ce que c’est ?

Mais, tel un machiavel de comptoir, Sarko s’est tenu à l’écart de ces passes d’armes façon école primaire. Pour la présidentielle de 2017…

Il veut être au dessus du Parti. Mais tout en sachant que sans l’UMP, il n’est pas grand-chose. Difficile équation.

Et cette dernière possède des paramètres inquiétants pour lui. Si une enquête Ifop le place assez loin dans le coeur des militants (40 points devant Fillon et à des années lumières de Copé), il n’en demeure pas moins que, malgré les fantaisies de Hollande, les Français, tous bords politiques confondus, ne veulent plus de lui à 62% (sondage BVA pour i>télé à mi février).

En plus, si il pointe son nez trop visiblement à présent, l’effet risque d’être un tantinet contre productif car « l’anti sarkozysme », on le voit, reste vif. Hollande pourrait tirer les marrons du feu d’un retour du Sarko en deuxième semaine.

Donc, de l’autre main, cryptique, il maintient qu’il ne « veut pas revenir en politique ». Malgré tout.

Au-delà du coup médiatique stricto sensu, un come back n’est pas simple. Il faut peser, mesurer. Patienter. Et ça, ce n’est pas du tout son fort…

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