Actuellement, Obama ou Clinton, on n’en a un peu rien à foutre, sauf de la littérature ou des si ma tante en avait... C’est du passé, on connaît, on sait.
Dois-je en déduire que selon tes critères ("on n’en a un peu rien à foutre"), pour des types qui sont à la fois des fauteurs et des criminels de guerre, des mafieux, des corrompus, des péd.criminels (au moins l’un des deux), la prescription s’applique à partir du moment où ils cessent d’être en fonction, parce que "c’est du passé" ?
Donc Hollande et Merkel qui avouaient n’avoir signé que par ruse puis bafoué des accords internationaux relevant du Droit international, pour mieux préparer la guerre, ils ne doivent rien risquer non plus ; pas plus qu’un Nétanyahou qui lui aussi aime tant se torcher avec la Charte de l’ONU, entre autres vices.
Pas plus non plus que Sarkozy qui a détruit la Lybie et fait assassiner Kadhafi pour couvrir son c.l et masquer l’ampleur de la corruption dont il bénéficiait ?
Et les surgés violeurs de Bétharram, pareil : c’est du passé, donc on s’en fout. D’ailleurs la plupart des faits sont prescrits. Hop ! passez votre chemin.
On les laisse tous profiter de la retraite et mourir en paix, comme ces bons vieux Donald Rumsfeld et Henri Kissinger qui ne furent jamais inquiétés pour le moindre de leurs innombrables crimes.
Les seuls vrais "margoulins" dans l’administration US, ce sont ceux qui agissent aujourd’hui aux côtés de Trump, pas un gars comme Dick Cheney dont l’exemplaire entreprise pillait intégralement l’Irak avec l’aide d’une armée privée par exemple.
Je ne parle pas d’Hillary Clinton, puisque "on s’en fout".
Par contre Milosevic lui il méritait de crever en tôle (avant d’être innocenté) parce que des gens aussi convaincus que toi avaient décrété que c’était lui le vrai méchant.
C’est ça la bonne, la vraie justice, celle qui est rendue "au nom du peuple" : elle s’arrête là où commence le détournement de son attention (au peuple).
Donc la seule chose vraiment importante, là, c’est de juger Trump depuis le BON côté de la barrière, hein ?
Et il n’y a aucun problème avec ta façon de raisonner.
D’ailleurs quiconque la critiquerait n’est-il pas finalement ou bien un trumpiste convaincu, ou au mieux une victime des éléments de langage de l’extrême-droite qui infusent en lui et le convertissent au Mal à son insu ?
Heureusement, des journalistes blancs comme neige - je veux dire parfaitement intègres - qui sont aussi convaincus et aussi peu manichéistes que toi, veillent à façonner l’opinion publique dans le BON sens, USAID ou pas.