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Vous souvenez-vous du « socialiste » Manuel Valls, premier ministre français ? Il est actuellement à Barcelone, en campagne électorale, et regardez bien qui il soutient. (Insurgente)

Rien de nouveau, rien de surprenant. Lorsque l’argent est l’unique idéologie des personnes, il arrive ce qui arrive. Des sources du parti orangé (Ciudadanos) ont déclaré qu’ils sont assurés d’avoir un soutien international lors des prochaines élections du 21 Décembre en Catalogne. Et pour en apporter la preuve ils affirment que l’ex premier ministre « socialiste » français, Manuel Valls, et le prix Nobel de Littérature, Mario Vargas LLosa, seront présents lors du meeting de campagne de Ciudadanos du samedi 16 décembre.

Apparemment, ces individus se partageront la tribune avec le président du parti, Albert Rivera, et la candidate à la présidence de la Genaralitat, Inés Arrimadas. L’« orgie » droitière aura lieu dans un théâtre de Barcelone non encore précisé.

Manuel Valls à qui, très logiquement, étant donné sa qualité d’ex « socialiste », il est arrivé de participer à quelque meeting du PSOE (Parti Socialiste Ouvrier Espagnol), a qualifié de « grand » le discours prononcé en octobre par Inés Arrimadas sur le « destin » de l’Espagne et de la Catalogne. Et en effet, cette girouette politique faite homme, à travers son compte Twiter et à maintes reprises, a fait l’éloge des vomissements verbaux de dame Arrimadas.

Ce qui ne manque pas non plus de sel c’est le commentaire de la très honorée candidate à propos de cette participation d’un « socialiste » dans sa campagne électorale. Inés Arrimadas a déclaré qu’en plus de ses origines catalanes, l’ex premier ministre français reflète les « valeurs européistes, modernes, des personnes qui, comme elle, défendent l’union, l’égalité, la solidarité ». Que de mensonges en une seule phrase !

La participation de Manuel Valls dans la campagne de Ciudadanos, et non dans la campagne du PSC (Parti Socialiste Catalan), a soulevé une certaine polémique. Le candidat du PSC, Miquel Iceta, face aux questions de quelques journalistes, s’est défendu tant bien que mal.

Iceta a déclaré qu’il « respecte » la décision de Valls. Il ajoute que ce dernier est « un homme indépendant, libre, il n’est plus membre du Parti Socialiste Français et il est une personne envers qui j’éprouve le plus grand respect. Il suit de près la politique catalane avec le plus grand sérieux ; il va venir à Barcelone et il participera aux manifestations publiques qu’il jugera opportunes ». 

Et ce candidat « socialiste » catalan, pleinement résigné, d’ajouter : « Nous avons convenu ensemble de prendre un café parce que je suis très intéressé par sa vision du cours de la vie politique en France et en Europe. Toutes les activités qu’il voudra bien avoir et les soutiens qu’il voudra bien apporter, je les appuie et je les respecte, étant donné son indépendance politique présente. »

Traduction M. Colinas

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1914-1918 La Grande Guerre des Classes
Jacques R. PAUWELS
Dans l’Europe de 1914, le droit de vote universel n’existait pas. Partout, la noblesse et les grands industriels se partageaient le pouvoir. Mais cette élite, restreinte, craignait les masses populaires et le spectre d’une révolution. L’Europe devait sortir « purifiée » de la guerre, et « grandie » par l’extension territoriale. Et si la Première Guerre mondiale était avant tout la suite meurtrière de la lutte entre ceux d’en haut et ceux d’en bas initiée dès 1789 ? C’est la thèse (…)
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Thierry Deronne, mars 2014

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