Auteur Reuters

Facebook autorise temporairement les publications sur la guerre en Ukraine appelant à la violence contre les envahisseurs russes ou à la mort de Poutine.

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10 mars (Reuters) - Meta Platforms (FB.O) va autoriser les utilisateurs de Facebook et Instagram de certains pays à appeler à la violence contre les Russes et les soldats russes dans le contexte de l'invasion de l'Ukraine, selon des courriels internes vus par Reuters jeudi, dans le cadre d'un changement temporaire de sa politique en matière de discours haineux. L'entreprise de médias sociaux autorise aussi temporairement certains posts appelant à la mort du président russe Vladimir Poutine ou du président biélorusse Alexandre Loukachenko dans des pays comme la Russie, l'Ukraine et la Pologne, selon des courriels internes adressés à ses modérateurs de contenu. "En raison de l'invasion russe de l'Ukraine, nous avons temporairement autorisé des formes d'expression politique qui violeraient normalement nos règles, comme les discours violents tels que "mort aux envahisseurs russes". Nous n'autoriserons toujours pas les appels crédibles à la violence contre les civils russes", a (…)

Bolivie : Le ministre de l’Intérieur demande l’aide d’Israël pour combattre le "terrorisme de gauche"

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Après une interruption de dix ans sous la direction de l’ex-président Evo Morales, le gouvernement bolivien issu du coup d’Etat de novembre 2019 a rapidement annoncé le rétablissement de ses relations diplomatiques avec Israël. Le nouveau ministre de l’Intérieur s’entretenait avec l’agence Reuters quelques jours après, offrant ainsi un éclairage sur la nature de la coopération à mettre en place entre les deux pays. Ces derniers jours, divers secteurs opposés à l’actuel gouvernement ont dénoncé une militarisation croissante de certaines zones du pays. (Note du traducteur).

LA PAZ (Reuters, 06/12/2019) - Le gouvernement intérimaire bolivien veut qu'Israël aide les autorités locales à lutter contre le "terrorisme" dans ce pays d'Amérique du Sud, a déclaré à Reuters vendredi le ministre de l'Intérieur, alléguant des complots du président vénézuélien Nicolas Maduro et d'autres forces de gauche pour déstabiliser les gouvernements régionaux. Sans fournir de détails, Arturo Murillo a déclaré que la police bolivienne enquêtait sur les extrémistes de gauche qui seraient liés à Maduro et à des trafiquants de drogue qui, selon le gouvernement, ont été à l'origine de troubles meurtriers dans le pays après la démission de l'ancien président Evo Morales le mois dernier. Morales devait terminer son troisième mandat en janvier, mais il avait dû faire face à des semaines de protestations à la suite d'une élection qu'il avait remportée mais qui a été marquée par des accusations de fraude électorale. Il a imputé sa chute à un coup d'État après que les forces de (…)

Un sondage sur le référendum grec indique que le « non » l’emporterait mais que l’écart avec le « oui » se rétrécit.

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ATHÈNES - Une majorité de Grecs voteraient « non » au plan de sauvetage proposé par les créanciers étrangers, mais l’écart entre le « oui » et le « non » s’est réduit de manière significative avec la fermeture des banques cette semaine, selon un sondage publié mercredi. Le sondage, réalisé du 28 au 30 juin et publié par le journal Syntakton ton Efimerida montre que 54 % de ceux qui envisagent de voter lors du référendum de dimanche s’opposeraient au plan de sauvetage et 33 % voteraient en sa faveur. Cependant, lorsqu’on compare les réponses des personnes interrogées avant la décision de dimanche dernier de fermer les banques et d'imposer des contrôles de capitaux avec celles des personnes qui ont été interrogées après, on constate que l'écart se resserre. Parmi les personnes interrogées avant l'annonce de la fermeture des banques, 57 % ont dit qu'elles voteraient « non » et 30 % « oui ». Chez les personnes interrogées après, les « non » s’élevaient à 46 % et les « oui » à 37 (…)

Le Congrès des Etats-Unis approuve en secret la fourniture d’armes aux rebelles syriens « modérés » (Reuters)

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Selon des fonctionnaires de la sécurité américains et européens, le Congrès des Etats-Unis a approuvé la fourniture d'armes légères aux factions « modérées » des rebelles syriens dans le sud du pays et le financement de nouvelles livraisons pendant plusieurs mois. Les armes, dont la plupart sont destinées aux rebelles syriens non-islamistes, via la Jordanie, comprennent une variété d'armes légères, ainsi que des armes plus puissantes, telles que des roquettes anti-chars. Les livraisons ne comprennent pas d'armes telles que des missiles sol-air portables, connus sous le nom MANPADS, qui peuvent abattre des avions militaires ou civils, ont précisé les responsables. Les livraisons d'armes ont été financées par le Congrès américain par des votes lors de séances tenues à huis-clos, à la fin de l'exercice fiscal 2014 du gouvernement, qui se termine le 30 Septembre, ont indiqué deux des responsables. La fourniture apparemment continue d'armes contraste avec la situation de l'été (…)

Société générale vise 420 départs volontaires en France (CGT)

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PARIS, 27 août (Reuters) - La Société générale vise environ 420 départs volontaires dans le cadre de son plan de 600 à 700 suppressions de postes dans les services centraux parisiens de la banque, ont indiqué des responsables syndicaux à leurs membres dans une lettre électronique.

La banque envisage également de transférer des emplois en Roumanie pour l'aider à réduire ses coûts, ajoute la CGT dans sa newsletter que Reuters a pu lire. Selon le journal Les Échos, environ 200 postes doivent être "délocalisés" à Bucarest. "La commission de suivi du PSE (plan de sauvegarde de l'emploi, NDLR) des services centraux s'est réunie le 20 août. La principale information, c'est l'absence de rush sur le guichet des départs volontaires", écrit la CGT. "Sur le millier de lettres envoyées aux salariés 'directement concernés' par les quelque 420 suppressions de postes réelles qui restent à réaliser, il ne s'en trouve que 170 pour postuler à prendre le large, moins que les 180 qui exigent un reclassement." Joint par Reuters, une porte-parole de la banque a jugé prématuré de dresser un bilan chiffré sur le déroulé du plan de départs volontaires. Des sources syndicales avaient indiqué à Reuters au printemps que la banque envisageait de supprimer 600 à 700 postes en (…)