Thème Culture/Société/Sports

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Présidentielle 2017 : les analyses data montrent une vraie percée de Jean-Luc Mélenchon

ENTREPRENDRE et Jean-Luc MELENCHON
Note du GS : il ne s’agit pas ci-dessous des tous derniers sondages. Mais les différentes approches des sondeurs et leurs explications techniques restent valables. LGS. Les sondages "traditionnels" estiment que Jean-Luc Mélenchon stagne autour de 10 % d’estimations de vote au premier tour de la Présidentielle. Or, selon la société Filteris EuroMediations, l’analyse des perceptions et des valeurs qui sont associées à chacun des dix candidats déclarés aujourd’hui indique que Jean-Luc (…)
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Frenglish : résistance ou Collaboration linguistique ?

Georges GASTAUD
C’est l’heure du choix pour les candidats et les électeurs français : face à MM. Macron et Gattaz, chevaux de Troie du tout-anglais en France et en Europe, REPRENONS LANGUE ! Prenant la parole à Berlin dans le cadre de sa candidature à la présidence de la République… française, Emmanuel Macron a prononcé son discours en anglais « pour être compris de tous » (sic) Le 11 janvier, s’exprimant sur France-Info dans l’émission de J.-M. Aphatie, le chef de file du MEDEF, Pierre Gattaz, a salué (…)
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2016, l’année quantique !

Ariane WALTER
2016 a été l’année la plus surprenante, la plus folle, la plus prometteuse, la plus chère au cœur du peuple qui se puisse imaginer ! Les grands prédateurs qui dirigent et saignent notre monde se sont pris claque sur claque. Les réseaux sociaux qui sont la voix des sans-dents, ont été tellement vifs, actifs, drôles, puissants, que la clique agonisante, dans un dernier gargouillis, balbutie qu’elle veut les interdire ! Soulevant le couvercle de son cercueil, Merkel propose une amende (…)

Incroyable

Bernard GENSANE
Alors que le verbe « porter » est mis à toutes les sauces par nos politiques, ce qui est très intéressant, idéologiquement parlant, un nouveau tic de langage est apparu il y a au moins un an dans nos médias neuneux et dans le langage publicitaire, l’utilisation, à tort et à travers, de l’adjectif « incroyable ». Une des journalistes qui l’a le plus en bouche (mais pas avec son accent du sud-ouest qu’elle a soigneusement ravalé en montant à Paris) n’est autre que Marie-Sophie Lacarrau, la (…)
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"Médiocratie" - Ultimes soubresauts de l’ère darwinienne

Zénon
Jusqu’au milieu des années quatre-vingt-dix, l’imaginaire collectif se représentait l’an deux-mille comme un triomphe de modernité. Un paradis technologique où la machine aurait réglé l’ensemble des maux de la Terre, et où l’Homme libéré de toute contingence matérielle saurait se destiner à de plus hautes vocations. La science-fiction d’Hollywood annonçait des capsules individuelles sillonnant les airs entre les gratte-ciels, des cybers-programmes stimulant les capacités cérébrales et des (…)

La victoire de Trump et la haine de classe

Philippe ARNAUD
La journée du 8 novembre a vu l’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis. Sur les médias que je suis (France Inter, France 2 et France 3), les journalistes n’ont pu cacher à la fois leur effroi, leur incompréhension de ce vote et leur mépris à la fois du candidat Trump mais aussi de son électorat – en tant que cet électorat était formé d’une bonne partie de “petits Blancs”, c’est-à-dire de gens (pas forcément “Blancs”, d’ailleurs) ayant peu fait d’études, travaillant dur, et (…)

Bienvenue dans LA METROPOLE… « TAILLE-LANDER »

Fabrice AUBERT
LGS n’est pas un site neutre, mais engagé dans le mouvement progressiste. Le 8 Décembre prochain, auront lieu les premières élections professionnelles de la Métropole de Marseille, dont l’objectif est d’imposer la philosophie marchande du « service au public » qui se substitue au « service public » fondé sur la réponse aux besoins des populations sans aucune discrimination. Marseille en crise depuis plus de 30 ans, mais dont toutes les médecines appliquées ont entrainé l’approfondissement du (…)

Du français (VII)

Bernard GENSANE
Au XVIIIe siècle, la langue de la classe dirigeante française devient la langue de la diplomatie internationale, tout autant que des cours européennes (Madrid exceptée). Le roi de Prusse, le tsar de Russie parlent français comme ils respirent. Comme poète, le roi de Prusse rivalise avec Voltaire en expliquant qu’il parle allemand à ses soldats et français avec ses pairs. Les éminences portent des toasts en français avant de rédiger des traités en français. On apprend encore le latin, non (…)

Du français (IV)

Bernard GENSANE
En 2003, le romaniste autrichien Hans Goebl publie ses Regards dialectométriques sur les données de l’Atlas linguistique de la France (ALF) : relations quantitatives et structures de profondeur (Estudis Romànics XXV) : 1421 cartes de l’Atlas linguistique de la France qui délimitent clairement tous les groupes et sous-groupes du français. Il montre, par exemple, la scission entre le français-sud-champenois-berrichon et le normand-angevin-gallo. Le français de Paris émerge au XIIIe siècle (…)

Du français (III)

Bernard GENSANE
La langue d’oïl est la langue romane qui s’est développée au nord de la Gaule, puis dans le sud de la Belgique et dans les îles anglo-normandes. L’appellation « langue d’oïl » vient de « oïl » qui a donné le français « oui ». Dans Vita Nuova, Dante repère deux groupes de langues : celui des langues germaniques dans lequel on dit « jo » et celui des langues romanes qu’il classe en trois langues : une dans laquelle on dit « oïl », l’ancien français, sorte de latin vulgaire où par exemple, (…)

Du français (II)

Bernard GENSANE
Au IIIe siècle, la Gaule se germanise, tant au niveau des populations que de la langue. Les Alamans (gens de toutes sortes) pillent le pays, signent un traité avec l’empereur romain et n’acceptent la paix qu’en échange d’un statut de fédérés (foederati). En même temps que les Germains (Francs, Wisigoths, Burgondes dont les dialectes ne se ressemblent pas totalement), d’autres envahisseurs frappent à la porte : des Bretons, des Vikings. Le nord-ouest de ce qui fut la Gaule est conquis par des (…)

Du français (I)

Bernard GENSANE
L’histoire de la langue, c’est l’histoire du peuple. La langue est aussi complexe que le peuple, en synchronie, comme en diachronie. Il y a des formes de langue plus nobles que d’autres. Mes collègues anglicistes aiment à dire à leurs élèves et étudiants que toutes les catégories de la langue anglaise – régionales, sociales – se valent, mais tous s’efforcent de parler et d’enseigner l’anglais de la reine, en tout cas une prononciation standard (« received »). Allez passer l’oral de (…)