C’est une vieille histoire que je tiens des protagonistes eux-mêmes. Elle me revient à la lecture de cet interminable article comme LGS aime en publier pour montrer à ses lecteurs qu’il les sait digne d’écouter Fidel Castro.

Deux administrateurs du Grand Soir sont assis autour d’une table basse du salon d’un hôtel avec Ramon Chao, père d’Antoine Chao et de Manu Chao.
Ramón Chao a été rédacteur en chef du service Amérique latine de RFI, journaliste au Monde et au Monde Diplomatique. Ecrivain prolixe, il avait coutume de faire enrichir sa peau d’un tatouage pour fêter chaque sortie d’un de ses livres. Là, il entrouvit discrètement sa chemise pour montrer aux deux « legrandsoiristes » dont les yeux s’exorbitèrent.

Mais l’anecdote est ici : à un moment, Ramon Chao posa un index sur la table basse et dit : « Cuba ! Si je veux savoir ce qu’a compris un interlocuteur en matière de politique internationale, je dis : Cuba ».

Personnellement, j’use de sa méthode en disant : Ukraine, Xinjiang, Palestine ! Et Venezuela !

Théophraste R. Fabriquant de la banderole : « GRATTEZ UN ANTICUBAIN, VOUS TROUVEREZ UN REACTIONNAIRE »