Parlons (Inter) Net
Trump, Medellin vs Maduro, Lénine.

1 – LENINE. Dites que l’intérêt des salariés est d’être mieux payés en travaillant moins longtemps et que celui des patrons est de les payer moins en les faisant travailler plus et vous venez, en peu de mots, d’expliquer ce qu’est la lutte des classes. Cela ne signifie pas que les uns sont des angelots et que les autres ont des pieds fourchus ignifugés. En vérité, l’antinomie est « structurelle ».
Pour s’assurer des résultats de cette lutte, l’Etat (= l’arbitre) dispose de moyens répressifs (lois, police, justice…) ou abrutissants (Hanouna, les Duhamel... Bref, les médias...).
Mais si, bravant police, justice, médias, et sociaux-démocrates, un peuple prend démocratiquement les commandes, l’Armée intervient pour l’écrabouiller.
2- MEDELLIN. Ce n’est pas seulement (sic) par amour de la Dé-MO-cra-scie-eu-HEU que l’US Army défigure des pays en prétendant les embellir. Si elle s’approche du Venezuela, c’est avec l’objectif d’éradiquer les narco-trafiquants liés à l’Iran et au Hezbollah. Si, si ! Pas pour le pétrole. No, noooo ! Trump m’en a fait la confidence (on se tutoie, il m’appelle Téo, voire darling).
Si l’oncle Sam n’est jamais intervenu en Colombie, pays limitrophe du Venezuela, c’est parce qu’il n’y a jamais eu, là-bas, de cartels de Medellin, de Pablo Escobar...
3- HUM ! Je vais continuer à aimer les « terrrrorrrristes » nommés Simón Bolívar (El Libertador), Castro, El Che, Chavez, Maduro, etc. Car je ne confonds pas Lénine et Medellin.
THEOPHRASTE R. Auteur du proverbe latino-américain : « Si tu n’as pas de pétrole, tu crèves de faim. Si tu en as, ils te tuent ».
Pour nous détendre, écoutons du jazz : « Caracas » par Jean-Luc Ponty.