RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher

Le Nobel, rationalité monstrueuse et morale de singe.

Avec ce prix Nobel surprise délivré à Obama, je ne peux m’empêcher de regarder les manipulations de la raison dans notre société postmoderne.

En effet, il est deux formes d’effritement de la raison : la pathologique et l’idéologique. Nous savons déjà que la psychose, la schizophrénie et ses pics extrêmes de démence sont des illustrations ultimes, pathologiques de la « déraison » par l’altération de la personnalité des individus. Mais nous oublions souvent le miroitement de fausses valeurs dans l’idéologie morale d’un système social du mal, qui est quant à lui, la déraison programmée par une société autoproclamée rationnelle, l’altération de la conscience collective par le mensonge officiel qui atteint ses bas-fonds dans des sortes d’acting out étatico-sociaux comme l’invasion d’ « états voyous » au nom du système jugé juste et bon, le lancement d’un mode de crédits exponentiels, la consommation sans borne satisfaisant des besoins sans limites dans un monde aux ressources pourtant limitées près de la saturation...

L’indécence de l’institution sociale est d’arguer de bien et de justice lors même où elle méduse les masses par des hallucinations du mérite voire de la pureté.

L’idéologie morale de la société est donc l’hallucinogène d’une certaine humanité en déroute de sens. La désignification sociale, en somme, n’est pas la mort du sens mais l’appel à un semblant de sens fondé sur les pires excentricités des « élites » économiques, politiques et morales dont la mégalomanie et la domination peuvent se permettre toutes sortes de destructions du sens collectif et social pour les restituer sous formes de reflets par des symboles et des icônes aux cohues médiatiques, suspendues aux basques et matoiseries des médias du système.

Entre la percée néolibérale, la politique-spectacle et la désignation plus ou moins scandaleuse aux prix Nobel, le monde contemporain ressemble à une vaste farce où les histrions investis de l’ordre dominant se moquent du sens en mimant son institution par la force de la manipulation structurelle. Idéologisé, le sens se dilue en son contraire et la raison collective s’efface dans la raison unique de la propagande officielle. Le mérite, l’honneur en deviennent l’ironie de la vérité. Ironie qui masque la réalité exactement contraire de ce qui est projeté artificiellement. La désignification de l’action politique publique est justement toute cette mise en scène pour voiler l’horreur de l’ordre socioéconomique violent, belliciste intronisé par la politique des ploutocrates au pouvoir.

Le Nobel, institution morale démoralisatrice…

La morale sociale n’est que l’argutie du bien-alibi faussement transcendant pour faire croire à une pureté possible au coeur d’un système socioéconomique et politique d’exploitation des richesses du monde par quelques familles. CLM

Le cas d’Obama, prix Nobel de la paix, prix dont une horreur incarnée comme Kissinger fut d’ailleurs lauréat en ses heures de monstruosité, est sans conteste la plus méchante nique, la plus ironique singerie dédiée par cette institution présumée « gardienne du mérite » au monde entier. Car depuis son accession au pouvoir qu’a fait Obama pour la paix et pour l’humanité ? Et, que peut le président d’un empire belliciste - dénaturant de l’économie mondiale, pollueur à l’extrême et bêtement arrogant - pour la paix qu’il détruit en attisant les clivages et violences sous toutes formes et de toutes sortes ? Hormis les banques, les compagnies automobiles, qu’est-ce que le monde mis en crise par quelque banquiers étasuniens, a-t-il jusque-là obtenu d’Obama et de l’empire dont il est le figurant dans cette iconographie figurative que se joue le système en crise. Et enfin, mis à part sa rhétorique contre l’Iran, son attitude démagogique face au coup d’État au Honduras et le renforcement de la guerre en Afghanistan, quelle paix poursuit la politique obamaïque ?

L’establishment mondial, via le comité Nobel, a réussi un coup de maître en intronisant un singe politique, dieu de paix pour la jungle planétaire exterminatrice de l’humanité potentielle des hommes.

Ah ! honorable comité du prix Nobel, autorité morale planétaire s’il en est, votre morale de cirque a le cinglant mérite de réinventer le Bien - cette essence et quête idéale de la morale - en esbroufe politique rendue vertu cardinale par votre institution-icône ! Vous, de véritables démiurges de l’improbable aux dépens de la naïveté désarmante des cohues de la désinformation !

CAMILLE LOTY MALEBRANCHE

URL de cet article 9264
  

L’ÉCONOMIE MONDIALE A BOUT DE SOUFFLE L’ultime crise du capitalisme ?
Jean Baumgarten
L’économie mondiale à bout de souffle se consacre à l’analyse de la crise qui traverse le monde et est partie des États-Unis en 2007 : elle est loin d’être terminée et va dans les prochains mois prendre de nouveaux développements. L’auteur commence par épingler les économistes « attitrés » qui se sont trompés et continuent de tromper le monde. Il analyse la longue dépression de 1929 en montrant que la crise actuelle en valeur est largement supérieure, et en utilisant la méthode marxiste il démontre qu’il y a (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

Ce qui nous fait avancer, ce sont nos sources. Ce sont des gens, sans doute, qui sont à l’intérieur de ces organisations, qui veulent du changement. Ce sont à la fois des figures héroïques qui prennent des risques bien plus grands que moi et qui poussent et montrent qu’ils veulent du changement d’une manière, en fait, extrêmement efficace.

Julian Assange - Wikileaks

L’UNESCO et le «  symposium international sur la liberté d’expression » : entre instrumentalisation et nouvelle croisade (il fallait le voir pour le croire)
Le 26 janvier 2011, la presse Cubaine a annoncé l’homologation du premier vaccin thérapeutique au monde contre les stades avancés du cancer du poumon. Vous n’en avez pas entendu parler. Soit la presse cubaine ment, soit notre presse, jouissant de sa liberté d’expression légendaire, a décidé de ne pas vous en parler. (1) Le même jour, à l’initiative de la délégation suédoise à l’UNESCO, s’est tenu au siège de l’organisation à Paris un colloque international intitulé « Symposium international sur la liberté (...)
19 
Le DECODEX Alternatif (méfiez-vous des imitations)
(mise à jour le 19/02/2017) Le Grand Soir, toujours à l’écoute de ses lecteurs (réguliers, occasionnels ou accidentels) vous offre le DECODEX ALTERNATIF, un vrai DECODEX rédigé par de vrais gens dotés d’une véritable expérience. Ces analyses ne sont basées ni sur une vague impression après un survol rapide, ni sur un coup de fil à « Conspiracywatch », mais sur l’expérience de militants/bénévoles chevronnés de « l’information alternative ». Contrairement à d’autres DECODEX de bas de gamme qui circulent sur le (...)
103 
Reporters Sans Frontières, la liberté de la presse et mon hamster à moi.
Sur le site du magazine états-unien The Nation on trouve l’information suivante : Le 27 juillet 2004, lors de la convention du Parti Démocrate qui se tenait à Boston, les trois principales chaînes de télévision hertziennes des Etats-Unis - ABC, NBC et CBS - n’ont diffusé AUCUNE information sur le déroulement de la convention ce jour-là . Pas une image, pas un seul commentaire sur un événement politique majeur à quelques mois des élections présidentielles aux Etats-Unis. Pour la première fois de (...)
23 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.