Auteur Fidel CASTRO

L’Empire et le mensonge.

Fidel CASTRO
Je n’ai pas le choix : il me faut écrire deux Réflexions sur l’Iran et la Corée pour expliquer qu’il existe un danger de guerres imminent où serait employée l’arme nucléaire. J’ai dit aussi qu’il était possible de faire tourner court le premier si la Chine décidait de recourir à son droit de veto pour bloquer la résolution que les États-Unis promeuvent au Conseil de sécurité des Nations Unies. Le second dépend de facteurs qui échappent à tout contrôle, étant donné la conduite fanatique (…)

L’Empire et la guerre

Fidel CASTRO
J’ai brièvement signalé, voilà deux jours, que l’impérialisme ne pouvait pas solutionner le gravissime problème de la consommation des stupéfiants qui ravage la population du monde. Je tiens à aborder aujourd’hui un autre point que je juge capital. On peut parer au danger d’une attaque de la Corée du Nord par les États-Unis, à la suite de l’incident qui a récemment éclaté dans les eaux de ce pays, si le président de la République populaire de Chine décide d’utiliser son droit de veto, même (…)

L’Empire et la drogue

Fidel CASTRO
Quand la police mexicaine m’arrêta à Mexico parce que certains de nos mouvements lui avaient paru suspects, bien que nous nous fussions entourés des plus grandes précautions pour éviter la main assassine de Batista - comme Machado, qui avait fait assassiner Julio Antonio Mella dans cette même ville le 10 janvier 1929 - elle pensait avoir affaire à une organisation de contrebandiers opérant à la frontière de ce pays pauvre face à son voisin industrialisé et riche. Le Mexique ignorait (…)

La transendance historique de la mort de Marti

Fidel CASTRO
Abstraction faite des problèmes qui angoissent aujourd’hui l’espèce humaine, il faut reconnaître que notre patrie a eu le privilège d’être le berceau de l’un des plus extraordinaires penseurs de ce continent : José Martà­. Demain, 19 mai, marquera le cent quinzième de sa mort au champ d’honneur. Il est impossible de jauger sa grandeur sans prendre en considération le fait que ceux aux côtés desquels il écrivit le drame de sa vie furent aussi des personnages extraordinaires : Antonio (…)

L’ODIEUSE TYRANNIE IMPOSÉE AU MONDE

Fidel CASTRO
"Considérer les sans-papiers comme des terroristes permet à la police de tirer sur des gens rien que pour la couleur de leur peau, pour leur accoutrement, pour ce qu’ils ont à la main, voire pour leur manière de marcher". Notre époque se caractérise par un fait sans précédent : que l’impérialisme menace la survie de l’espèce humaine. Cette douloureuse réalité ne devrait surprendre personne. On la voyait s’imposer ces dernières décennies à un rythme accéléré et difficile à imaginer. (…)

L’insanité de notre époque

Fidel CASTRO
Il faut bien appeler les choses par leur nom. Ceux qui conservent un grain de bon sens peuvent constater sans de gros efforts combien le réalisme s’éteint dans le monde actuel. Quand le président des Etats-Unis, Barack Obama, fut nommé Prix Nobel de la paix, Michael Moore lui lança : « Eh bien, gagnez-le donc maintenant ! » Ce commentaire vif et ingénieux plut à bien des gens, quoique beaucoup n’aient rien vu d’autre dans la décision du Comité norvégien que démagogie et exaltation de la (…)

LA FRATERNITÉ ENTRE LA RÉPUBLIQUE BOLIVARIENNE ET CUBA

Fidel CASTRO
J’ai eu le privilège de converser trois heures d’affilée, jeudi dernier, le 15, avec Hugo Chávez, le président de la République bolivarienne du Venezuela, qui a eu la gentillesse de visiter une fois de plus notre pays, en provenance du Nicaragua. J’ai rarement connu dans ma vie, et peut-être même jamais, quelqu’un qui a été capable de diriger une véritable et profonde révolution pendant plus de dix ans, sans prendre un seul jour de repos, sur un territoire de presque un million de (…)

Sur le IXeme Congrès des Jeunes Communistes de Cuba

Fidel CASTRO
J’ai eu le privilège de suivre directement -voix, images, idées, arguments, visages, réactions et applaudissements des délégués participant à la séance finale du Neuvième Congrès de l’Union des jeunes communistes de Cuba qui s’est déroulée au palais des Congrès dimanche dernier, 4 avril. Dans ce genre de réunion, les caméras de télévision captent des détails depuis des distances et sous des angles bien meilleurs que l’oeil humain. Je n’exagère pas en disant que ça a été un des moments les (…)

La réforme sanitaire aux Etats-Unis

Fidel CASTRO
Barack Obama croit fanatiquement au système capitaliste impérialiste imposé au monde par les États-Unis. « Dieu bénisse les États-Unis », conclut-il ses discours. Certaines de ses actions ont heurté la sensibilité de l’opinion mondiale qui avait vu avec sympathie la victoire du citoyen afro-étasunien face au candidat de l’extrême-droite. Profitant de l’une des crises économiques mondiales les plus profondes enregistrées à ce jour et de la douleur causée par le fait que de (…)

Les dangers qui nous menacent

Fidel CASTRO
Il ne s’agit pas d’une question idéologique en rapport avec l’espoir incontournable qu’un monde meilleur est et doit être possible. L’Homo sapiens, on le sait, existe depuis environ deux cent mille ans, soit un laps dérisoire si on le compare au temps écoulé depuis l’apparition des premières formes de vie élémentaires sur notre planète voilà à peu près trois milliards d’années. Les réponses aux mystères insondables de la vie et de la nature ont été essentiellement, à ce jour, de (…)
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Ma dernière rencontre avec Lula

Fidel CASTRO
J’ai fait sa connaissance voilà trente ans, en juillet 1980, à Managua, à l’occasion du premier anniversaire de la Révolution sandiniste, grâce aux contacts que j’avais noués avec les tenants de la théologie de la Libération dès 1971, au Chili, lors de ma visite au président Allende. C’est par l’intermédiaire de Frei Betto que j’ai appris qui était Lula, un leader ouvrier en qui les chrétiens de gauche avaient très tôt déposé leurs espoirs. C’était un modeste métallo qui se distinguait (…)

La Révolution bolivarienne et les Antilles

Fidel CASTRO
A l’école, l’histoire me plaisait, comme elle plaît à quasiment tous les jeunes garçons. Mais aussi les guerres, selon la culture que la société inculquait aux enfants de sexe masculin - tous les jouets qu’on nous offrait étaient des armes… Quand j’étais enfant, on m’envoya dans une ville où on ne m’amena jamais à un cinéma. La télévision n’existait pas encore, et là où je vivais, il n’y avait pas de radio. Je devais recourir à mon imagination. Au premier collège où l’on m’inscrivit (…)