Auteur Fidel CASTRO

Haiti : dépêchons des médecins, non des soldats !

Fidel CASTRO
Dans mes Réflexions du 14 janvier, rédigées deux jours après la catastrophe qui a détruit Haïti, pays voisin frère, j’écrivais : « Dans le domaine de la santé et d’autres, Cuba, bien que pays pauvre en butte à un blocus, coopère depuis des années avec le peuple haïtien. Environ quatre cents médecins et spécialistes de la santé lui prêtent des services gratuits. Nos médecins travaillent tous les jours dans 227 des 337 communes du pays. Par ailleurs, au moins quatre cents jeunes Haïtiens (…)

Haiti met à l’épreuve l’esprit de coopération

Fidel CASTRO
Les nouvelles qui parviennent d’Haïti confirment le grand chaos qu’on était en droit d’attendre dans la situation exceptionnelle engendrée par la catastrophe. Surprise, étonnement, commotion dans les premiers instants, désir dans les recoins les plus éloignés de la planète de prêter de l’aide sans retard… Qu’envoyer et comment le faire vers une petite île des Caraïbes depuis la Chine, l’Inde, le Vietnam et d’autres endroits situés à des dizaines de milliers de kilomètres de distance ? (…)
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La leçon d’Haiti

Fidel CASTRO
Voilà deux jours, à partir de six heures de l’après-midi à Cuba, mais déjà de nuit en Haïti du fait de sa position géographique, les chaînes de télévision ont commencé à informer qu’un violent séisme de catégorie 7,3 à l’échelle Richter, avait frappé sévèrement Port-au-Prince, l’épicentre ayant été repéré dans une faille tectonique située en mer à seulement quinze kilomètres de la capitale haïtienne où 80 p. 100 de la population vit dans des maisons de pisé et de torchis. Les nouvelles ont (…)

Le monde, un demi-siècle après.

Fidel CASTRO
Le cinquante et unième anniversaire du triomphe de la Révolution, célébré voilà maintenant deux jours, a fait remonter à ma mémoire des souvenirs de ce 1er janvier 1959. Je n’aurais jamais pensé me le rappeler un demi-siècle après - qui s’est écoulé à toute allure - comme si c’était hier. Quand, le 28 décembre 1958, je me réunis à la sucrerie Oriente avec lui, le chef des forces ennemies dont les unités d’élite étaient cernées sans aucun échappatoire reconnut sa déroute et fit appel à (…)
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Le droit de l’humanité à l’existence

Fidel CASTRO
Les changements climatiques causent d’ores et déjà des dommages considérables, et des centaines de millions de pauvres en souffrent les conséquences. Les centres de recherche les plus avancés assurent qu’il reste très peu de temps pour échapper à une catastrophe irréversible. Selon James Hansen, de l’Institut Goddard, de la NASA, un niveau de trois cent cinquante parties de dioxyde de carbone par million est encore tolérable ; or, il dépasse actuellement trois cent quatre-vingt-dix et il (…)

Ce qui s’est vraiment passé au Sommet de Copenhague

Fidel CASTRO
Ce sont les jeunes que l’avenir concerne plus que quiconque. Encore tout récemment, la discussion portait sur le type de société où nous vivrions. Aujourd’hui, l’on discute si la société survivra… Il ne s’agit pas là de phrases dramatiques. Il faut s’accoutumer aux faits réels. L’espoir est la dernière chose que les êtres humains peuvent perdre. C’est la vérité en main que des hommes et des femmes de tous âges, mais surtout des jeunes, ont livré au Sommet de Copenhague une bataille (…)

Copenhague : l’heure de la vérité

Fidel CASTRO
Les nouvelles qui nous parviennent de la capitale danoise traduisent le chaos. Les hôtes, après avoir promis de concevoir une réunion à laquelle participeraient environ quarante mille personnes, sont incapables de tenir parole. Evo, le premier des deux présidents membres de l’Alliance bolivarienne des peuples de Notre Amérique (ALBA) à être arrivé, a exprimé de profondes vérités qui émanent de la culture millénaire de sa nation. Selon les agences de presse, il a assuré avoir un mandat du (…)

Message au président de la République bolivarienne du Venezuela

Fidel CASTRO
Cher Hugo Ce jour-ci marque le quinzième anniversaire de notre rencontre au Grand Amphi de l’Université de La Havane, le 14 décembre 1994. La veille, je t’avais attendu au pied de l’avion qui t’avait amené à Cuba. J’avais suivi ton soulèvement armé contre le gouvernement vénézuélien vendu aux Yankees. Des nouvelles au sujet de tes idées nous étaient parvenues à Cuba alors que tu étais en prison et que, comme nous, tu t’attachais à enrichir la pensée révolutionnaire qui t’avait conduit à (…)

Rien ne forçait Obama à agir cyniquement

Fidel CASTRO
Dans les derniers paragraphes de mes réflexions d’il y a deux mois, le 9 octobre 2009, Le glas sonne pour le dollar, j’ai évoqué les changements climatiques que le capitalisme impérialiste a provoqués au grand dam de l’humanité. Parlant des émissions de carbone, j’avais écrit : « Les USA ne font vraiment aucun effort spécial. Ils n’acceptent qu’une réduction de 4 p. 100 par rapport à 1990. » Or, les scientifiques exigeaient une réduction minimale d’entre 25 et 40 p. 100 d’ici à 2020. Et (…)

Faut-il donner carte blanche à l’hypocrisie et au mensonge ?

Fidel CASTRO
Dans leur lutte contre la Révolution cubaine, les États-Unis eurent pour meilleur allié le gouvernement vénézuélien dirigé alors par l’insigne Rómulo Betancourt Bello. Nous ne le savions pas. Il avait été élu président le 7 décembre 1958, et il n’avait pas encore assumé son poste quand la Révolution triompha à Cuba le 1er janvier 1959. Quelques semaines après, j’eus le privilège d’être invité à visiter la patrie de Bolà­var, qui avait été si solidaire avec notre pays, par le gouvernement (…)

La Révolution Bolivarienne et la Paix

Fidel CASTRO
Je connais bien Chávez. Personne ne serait plus réticent que lui à faire couler le sang entre Vénézuéliens et Colombiens, deux peuples frères, autant que pourraient l’être les Cubains vivant à l’Est, au Centre ou à l’Ouest de notre île. Je ne trouve pas une meilleure manière d’exprimer la fraternité régnant entre les Vénézuéliens et les Colombiens. L’accusation calomnieuse des Yankees selon laquelle Chávez prépare la guerre contre la Colombie voisine a poussé un organe de presse colombien (…)
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De la Science-Fiction

Fidel CASTRO
Que je regrette de devoir critiquer Obama, alors que je sais qu’il y a d’autres possibles présidents de son pays pires que lui ! Je comprends qu’occuper ce poste aujourd’hui aux USA n’est pas une panacée. Rien ne l’explique mieux peut-être que l’information donnée hier dans le journal Granma : 237 législateurs du Congrès sont millionnaires, soit 44 p. 100. S’il est vrai que ça ne veut pas dire pour autant que chacun d’eux est forcément un réactionnaire invétéré, il n’en reste pas moins qu’il (…)