Auteur Fidel CASTRO

ON NE PEUT RIEN IMPROVISER EN HAà TI

Fidel CASTRO
ON NE PEUT RIEN IMPROVISER EN HAà TI J’ai lu voilà cinq jours, dans une dépêche de presse, que Ban Ki-moon allait nommer Bill Clinton comme son envoyé spécial en Haïti. Selon cette dépêche, « Clinton a, en mars dernier, accompagné le Secrétaire général durant une visite officielle de deux jours en Haïti afin d’appuyer le plan de développement élaboré par le gouvernement de Port-au-Prince qui cherche à éveiller l’économie haïtienne assoupie. « L’ancien président s’est fortement engagé (…)

Amérique latine : la lutte vient juste de débuter.

Fidel CASTRO
Les gouvernements peuvent bien changer, les instruments par lesquels ils ont fait de nous une colonie restent. Pour un président étasunien ayant le sens de la morale, nous avons eu droit durant les vingt-huit années suivantes à trois qui ont commis des génocides et à un quatrième qui a internationalisé le blocus. L’Organisation des États américains (OEA) a été l’instrument de ces crimes. Seul son coûteux appareil bureaucratique prend au sérieux les accords de sa Commission (…)

UNE QUESTION SANS RÉPONSE

Fidel CASTRO
UNE QUESTION SANS RÉPONSE Ce ne sont pas seulement les crises économiques cycliques toujours plus graves et plus fréquentes qui menacent notre monde. Le chômage, la ruine et les pertes fabuleuses de biens et de richesses sont des compagnons inséparables des lois aveugles du marché qui régissent aujourd’hui l’économie mondiale. Le néolibéralisme proscrit toute ingérence de l’État parce que celui-ci trouble le libre-jeu de l’économie, comme si l’ordre intérieur, l’armée, la santé, (…)

DE NOUVEAU LA PUTRIDE O.E.A.

Fidel CASTRO
DE NOUVEAU LA PUTRIDE OEA L’agence de presse allemande DPA a fait savoir hier que la Commission interaméricaine des droits de l’homme (CIDH) de l’Organisation des États américains (OEA) avait adopté un rapport dans laquelle elle signalait que Cuba « a continué de transgresser » les droits fondamentaux en maintenant ses « restrictions » aux droits politiques et civils de la population, et qu’elle restait le « seul » pays de la région où il n’existait aucune liberté d’expression. (…)

LE SEUL ANCIEN PRÉSIDENT DES ÉTATS-UNIS QUE J’AI CONNU

Fidel CASTRO
LE SEUL ANCIEN PRÉSIDENT DES ÉTATS-UNIS QUE J’AI CONNU Carter est le seul ancien président des États-Unis dont j’ai eu l’honneur de faire la connaissance, exception faite de Nixon qui ne l’était pas encore à l’époque. J’étais allé à Washington pour participer à une conférence de presse qui représentait pour moi un gros défi à relever, compte tenu des questions que des journalistes experts devaient me poser. Le président Eisenhower avait recommandé à Nixon de m’inviter à une rencontre dans (…)

CUBA, UN PAYS TERRORISTE ?

Fidel CASTRO
Le jeudi 30 avril a été un jour infortuné pour les États-Unis qui ont eu l’idée d’inscrire une nouvelle fois Cuba sur la liste des pays terroristes. Ils sont si enferrés dans leurs propres crimes et leurs propre mensonges qu’Obama en personne ne pouvait peut-être pas s’en dépêtrer. Lui dont nul ne nie le talent doit sûrement avoir honte devant ce culte de l’Empire au mensonge. Cinquante ans de terrorisme contre notre patrie sortent à la lumière en un instant. Que pourrait-on expliquer à (…)

LA JOURNÉE DES PAUVRES DU MONDE

Fidel CASTRO
LA JOURNÉE DES PAUVRES DU MONDE Nous fêtons demain la Journée internationale des travailleurs. Karl Marx s’était écrié : « Prolétaires de tous les pays, unissez-vous », même si beaucoup de pauvres n’étaient pas des prolétaires. Lénine, élargissant les vues, avait aussi appelé les paysans et les peuples colonisés à lutter unis sous la direction du prolétariat. La date a été choisie en hommage aux martyrs de Chicago, quand, le 1er mai 1886, les ouvriers se mirent en grève dans un pays (…)

ET PONCE PILATE SE LAVA LES MAINS

Fidel CASTRO
ET PONCE PILATE SE LAVA LES MAINS Les pressions contre le blocus que les États-Unis appliquent à Cuba ont été si fortes que le jour même où Raúl déclarait catégoriquement que notre pays ne rentrerait pas dans l’OEA, le secrétaire de cette institution discréditée a commencé à préparer le terrain pour que Cuba participe à un éventuel Sommet des Amériques. Sa recette est de déroger la résolution par laquelle notre pays avait été expulsé pour des raisons idéologiques, un argument vraiment (…)

COINCÉ PAR L’HISTOIRE

Fidel CASTRO
COINCÉ PAR L’HISTOIRE Daniel (Ortega, président du Nicaragua - NDT), dans son intervention à la Table ronde de la télévision nationale, a répondu à mon attente : il a été éloquent, persuasif, serein, irréfutable. Il n’a offensé aucun pays latino-américain, ce n’était pas son intention, mais il s’est accroché à la vérité à chaque minute de sa présentation : le Venezuela, la Bolivie et le Nicaragua, porte-parole de l’ALBA, ont refusé expressément l’idée que la Déclaration finale du Sommet (…)

(Sommet des Amériques 2009) Le Sommet et le Mensonge

Fidel CASTRO
LE SOMMET ET LE MENSONGE Il serait difficile de croire certaines choses que m’a confiées Daniel si elles ne venaient pas de lui et s’il ne s’agissait pas d’un Sommet des Amériques. Insolite : en fait, il n’y a eu aucun consensus autour du Document final. Le groupe de l’ALBA ne l’a pas signé. C’est bien d’ailleurs ce qu’il a fait savoir dans son dernier échange avec Obama en présence de Manning et des autres dirigeants, le 19 avril au matin. Chávez, Evo et Daniel ont parlé de ce point (…)

Le sommet du secret

Fidel CASTRO
Ni les représentés ni les excommuniés du Sommet de Port-of-Spain n’ont pu savoir jusqu’à aujourd’hui ce qui s’est y discuté. On nous a fait miroiter à tous l’espoir que la réunion ne serait pas secrète, mais les patrons du spectacle nous ont privés d’un bien intéressant exercice intellectuel. Nous en connaîtrons l’essence, mais nous ne saurons rien du ton de la voix, des regards, des mimiques qui reflètent tellement les idées, la morale et le caractère des personnes. Un Sommet du secret, (…)

Des militaires aux vues justes.

Fidel CASTRO
Allez savoir combien de gens aux États-Unis écrivent à Obama et combien de questions différentes ils lui posent. Il ne peut lire toutes les lettres, c’est évident, ni aborder chacun des points car les vingt-quatre heures de la journée ne lui suffiraient pas, ni les trois cent soixante-cinq jours de l’année. Ce qui est sûr en tout cas, c’est que les conseillers, aidés d’ordinateurs, d’appareils électroniques et de portables, répondent à toutes les lettres dont la teneur sera enregistrée, sans (…)