Auteur Patrick MIGNARD

Générations sacrifiées

Patrick MIGNARD
La condescendance démagogique, teintée, de mépris avec laquelle le pouvoir actuel traite la « jeunesse », à propos des retraites, est dans la pure tradition des craintes que ressent tout pouvoir qui sait qu’il met, pour ses intérêts immédiats, en péril l’avenir. Les conséquences dramatiques des décisions politiques prises aujourd’hui par le pouvoir néo conservateur, seront payées au prix fort par les générations futures. DE LA CHAIR A CANON A… LA PAUPERISATION Le capitalisme, et de (…)

« Les Français pensent que … »

Patrick MIGNARD
Phrase « passe partout »,…expression magique, rituelle, dans la bouche des politiciens qui d’un seul coup, d’un seul, s’accaparent d’une pensée collective. Phase qui exprime leur fantasme : ils croient savoir et croient être les dépositaires d’une pensée. Phrase qui résume notre capitulation : on se laisse déposséder de notre parole, de notre pensée. Cette phrase résume mieux qu’aucune autre les limites de ce que nous appelons la « démocratie ». QU’EST-CE QU’UNE PENSEE COLLECTIVE ? (…)

Citoyenneté et "légitimisme républicain"

Patrick MIGNARD
Le légitimisme, au sens commun du terme, est une forme de conservatisme qui se fonde sur le caractère définitif de certaines valeurs et principes, et sur la manière de les appliquer, qui est celle du pouvoir en place. Celle-ci, une fois établie ne saurait évoluer quelles que soient les conditions historiques. L’instauration de la « démocratie » et de la République, révolutionnaire en son temps, a ainsi instauré un « système de pouvoir » qui s’est sclérosé au point d’être, aujourd’hui, (…)

Les bas-fonds de la politique

Patrick MIGNARD
On savait que les pouvoirs, quels qu’ils soient, sont capables de tout pour se justifier et assurer leur pérennité… pourtant, nous sommes toujours surpris devant la bassesse dont sont capables certains hommes du Pouvoir pour atteindre leurs objectifs. Il est des périodes plus propices aux dérives de tels mécanismes. Essentiellement des périodes de crises, de décadence où les pouvoirs en place s’avèrent incapables de dépasser les situations conflictuelles qui mettent en péril la paix (…)

La fabrication des maîtres

Patrick MIGNARD
A deux ans (2012) d’une échéance électorale, qui n’a en vérité que peu de sens, (supprimez la fonction de Président de la République, vous verrez qu’il ne se passera... rien !), mais qui est présentée au « bon peuple » comme la quintessence de la démocratie, tout ce que le système dispose de moyens d’information, de faiseurs d’opinions, de piétaille politicienne,... se mobile pour conditionner l’opinion publique. Il faut qu’à l’échéance fatidique les « esprits » soient disponibles pour (…)

Tectonique des plaques et crise financière

Patrick MIGNARD
Quel titre curieux. Quels rapports entre ces deux notions ? A priori aucun. Pourtant en observant les réactions du plus grand nombre, on constate d’étranges et inquiétantes similitudes. Dans les deux cas une forme de passivité qui confine au fatalisme. L’INELUCTABLE ET L’IMPARABLE Cas n°1 Lorsque les avions ont cessé de voler, suite à l’éruption du volcan islandais en avril 2010, ça a été la stupeur, l’agacement, puis la résignation. Que peut-on faire contre les forces de la Nature ? (…)
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Morne 1er Mai

Patrick MIGNARD
La tradition a la vie dure, et nous mène durement la vie. Il y aurait/a des « passages obligés » par lequel, en fonction de ses convictions et de ses engagements, l’on doit passer au risque de se « dédire », de « trahir » et de « culpabiliser ». Il est toujours difficile de se dégager, libérer de la tradition, même quand celle-ci apparaît comme obsolète. Abandonner le tradition, c’est abandonner une partie de soi, de son histoire, de son engagement... et ça on le vit mal, de même que les (…)

L’Expert et le Citoyen

Patrick MIGNARD
Au Moyen Age le prêtre disait au bon peuple quels étaient le « vrai Dieu » et la « vraie foi ». Il n’était pas question à l’homme du peuple d’avoir la moindre initiative dans ce domaine. Les « docteurs de la foi » pourvoyaient à toutes les situations et répondaient à toutes les interrogations. Aujourd’hui les choses ont-elles si radicalement changé ? On est en droit de se le demander… LE REGNE DE L’EXPERT L’expert ! Ah l’EXPERT ! Mais qui est l’EXPERT ? Comment ça,… vous en êtes (…)

Du bon et du mauvais rôle des utopies

Patrick MIGNARD
Rêver à un avenir meilleur est une constante de l’Humanité. La perfection, dans tous les domaines s’entend, si elle a pu prendre, à une certaine époque - et encore aujourd’hui pour certains - la forme de la quête du Graal, n’en demeure pas moins une quête essentielle qui fonde, ou devrait fonder - du moins quand elle est sincère, ce qui est loin d’être le cas général - l’engagement politique - au sens noble. Pourtant, l’exaltation pour un idéal a pour soeur jumelle la déception, cette (…)

La mise à mort de l’économie

Patrick MIGNARD
Il peut paraître paradoxal que l’enseignement de l’Economie devienne le « parent pauvre » de l’Ecole d’aujourd’hui. En effet, pour un système qui ne jure que par l’économique, réduire comme peau de chagrin la connaissance des bases de ce même système a quelque chose de pas très cohérent. Pourtant à y regarder de plus près, tout s’explique et même en dit long à la fois sur la conception qu’il a de l’économie et les intentions des gestionnaires de ce système. UN CHOIX PUREMENT IDEOLOGIQUE (…)

Par où commencer ?

Patrick MIGNARD
La question peut paraître ridiculement anodine, voire inessentielle, pourtant c’est bien la question qui se pose aujourd’hui devant l’impasse politique dans laquelle nous nous trouvons. Devant l’ampleur de la tâche : changer de système et, la puissance et la complexité de celui qui est en place,… tout citoyen qui réfléchit un minimum, est pris de vertige et sombre souvent dans le fatalisme et l’abattement politique. Il est vrai, qu’au regard de la durée d’une vie humaine, la tâche (…)

Usage et contre usage du "Tous pourris"

Patrick MIGNARD
Il m’a été, et il m’est, souvent reproché, au travers de mes écrits, d’accréditer implicitement, par les critiques faites, le « Tous pourris ! ». C’est évidemment un peu court comme analyse et mérite un éclaircissement. C’est le but de ce texte. Il est des mots, des expressions qui, sans être interdits ou injurieux, valent leur poids de signification ambiguë et à « double sens ». Les prononcer expose, celle ou celui qui s’y aventure, à l’opprobre des bien pensants « démocrates » et « (…)