Hugo Chavez et le Venezuela : Ariel Wizman, nous voulons des preuves...

Mardi 28 novembre 2007.

M. Wizman,

Lors d’une inoubliable émission de télévision (voir l’ émission) dont j’ai oublié le nom, vous vous êtes permis de faire des commentaires sur Hugo Chavez et le Venezuela. C’est votre droit, évidemment. Enfin, plus le votre que le mien, moi qui n’aurait jamais le moindre accès à un média important, mais passons. Ce droit vous est acquis de part votre qualité de... "journaliste" je suppose.

Je ne connaissais d’ailleurs pas vos talents de commentateur de politique internationale, tellement je vous avais assimilé à la rubrique "où sortir ce soir ?" de Canal. Vous aviez tellement l’air de savoir de quoi vous parliez que j’ai eu la faiblesse de dresser l’oreille sur des propos tenus à la télévision française - chose qui m’arrive très rarement.

Hélas, vous m’avez déçu, c’est le moins que l’on puisse dire. Le droit de raconter des conneries existe en démocratie, n’est-ce pas M. Wizman ? Enfin, c’est plus votre droit que le mien, un droit acquis toujours selon les mêmes principes et conféré par votre qualité de... quoi déjà  ?

Vous êtes donc parti dans une tirade anti-Chavez, probablement pour contrer un peu toute la propagande pro-Chavez déversée par les médias français. Intention louable s’il en est une. Et courageux avec ça. Digne de l’esprit de chenapans qui régne sur les plateaux de Canal Plus.

Vous avez donc parlé de Chavez, vous avez parlé de sa mainmise sur les médias de son pays, j’ai entendu "antisémitisme avéré" (quelle originalité, M Wizman. Mais aussi quelle bêtise...), j’ai entendu "régime rouge-brun"... J’ai même entendu "escadrons de la mort".

Graves accusations s’il en est... J’ai cru que vous aviez dévié sur la Colombie d’Uribe, mais non, il s’agissait toujours du Venezuela et, sauf si j’ai raté quelque chose au passage, de l’année 2007.

Etrangement, tous les témoignages recueillis sur le Venezuela contredisent environ 99,9% de vos dires. Et c’est la première fois que j’entends une accusation d’une telle gravité. Alors M. Wizman, grand reporter devant l’éternel des nuits chaudes de Caracas, je vous invite à étayer vos affirmations.

M. Wizman, dites moi si je dois changer de relations et de sources d’information, ou si vous n’êtes êtes tout simplement que ce que vous aviez l’air d’être ce soir là  : juste un imbécile de plus dans les média ?

Pas très cordialement,

Viktor Dedaj
"chef, on en a trouvé un autre, et ça commence à faire beaucoup"

Mensonges médiatiques Venezuela : réponse à l’article « L’opportunisme humanitaire de Chávez » publié par Libération, par G. Brustier et C. Ventura.

Enfin ! TOUTE la vérité sur l’affaire Chavez / Zapatero / Ortega / Juan Carlos, par Romain Migus.

Reporters sans frontières contre Hugo Chávez, Salim Lamrani.

COMMENTAIRES  

29/11/2007 17:58 par Anonyme

Et pourquoi il occupe les écrans, Ariel Wisman ? Quel est son talent ? Sa compétence politique, on vient de le voir est nulle. Son éthique nous fait regretter les journalistes de l’ORTF gaulliste. Quoi alors ? Son physique qui attire les minettes et fait de l’audimat ? Hmmm, hmmm.
Son allégeance à la pensée dominante ? Mais on en trouve à la pelle, et de plus fortiches que lui.
Je ne vois qu’une réponse : c’est le plus bête, celui qui peut taper un grand coup et paser pour un con, se griller mais tant pis, il faut des kamikazes. Un menteur tombe, dix se lèvent à sa place.
Ariel, tu mens, tu sais que tu mens, tu sais qu’on sait que tu mens et j’en déduis comment est ta salle de bain : sans miroir, pardi !
MV.

30/11/2007 15:23 par PAPOU

Pas bête du tout, j’aimerais savoir pour qui il roule. Quelqu’un a bien du lui souffler le message à faire passer.
Dans la logique de déstabilisation de Chavez avant les élections du 2décembre. Un plan global orchestré par des services spécialisés qui ont des relais dans les médias français.

01/12/2007 20:16 par philippe, paris

oui d’accord avec toi. Je ne pense pas qu’il soit stupide.
Il a dit ça parce que c’était écrit sur ses fiches.

Qui écrit ses fiches ?

Peut-on aujourd’hui dire n’importe quoi à la télé ? Peut-on mentir en toute impunité ?
Malheureusement on dirait bien que oui. Et ça n’a pas l’air de réveiller les consciences. La preuve, Sarko a été élu avec un programme écrit pour les riches, pourtant les français se plaignent de leur pouvoir d’achat !!!!!

29/11/2007 21:35 par Anonyme

Le plus grave dans cette video ce n’est pas la Blonde et Wizman, même les cons ont droit à la parole. Le plus grave c’est qu’il n’y avait personne sur le plateau pour leur demander d’ou ils tenaient leurs informations et comment ils pouvaient nous le prouver : et alors
D’abord ils vinrent chercher les Communistes
Et je n’ai pas protesté
Car je n’étais pas un Communiste.
Puis ils vinrent chercher les Socialistes
Et je n’ai pas protesté
Car je n’étais pas un Socialiste.
Puis ils vinrent chercher les syndicalistes
Et je n’ai pas protesté
Car je n’étais pas un syndicaliste.
Puis ils vinrent chercher les Juifs
Et je n’ai pas protesté
Car je n’étais pas un Juif.
Puis ils vinrent me chercher -
Et il ne restait plus personne pour protester.

MIG.

30/11/2007 10:27 par tho

le plus grave c’est que le public applaudisse ces conneries. ils applaudissent pas en fait ils bêlent.

30/11/2007 00:35 par Pitchounet

Ce commentateur est tellement affligeant d’ignorance et de bêtise qu’à la réflexion, je suis assez content qu’on puisse voir cela à la télévision. Au moins, la connerie n’avance même plus masquée, tellement ces gens sont suffisants et arrogants ... ça finira bien par réveiller un peu nos concitoyens .... enfin, je l’espère ....

08/12/2007 23:02 par Jéro

Vendredi je suis tombé par hasard sur la chronique de Val sur FI, je ne sais même plus à quelle heure. J’ai été consterné par le ridicule et le niveau affligeant des propos tenus par cet individu : il s’agissait de faire un parallèle entre les miss de TF1 et les paralytiques de France 2, le tout sur fond de prétendue fin de l’histoire proclamée voici une quinzaine d’années par Fukuyama. Quelle bouillie infâme, quelle trituration improbable. Et dire que ce monsieur est rétribué par le service public.

Et bien le propos de Wizman c’est du même toneau : ces gusses pissent de la copie comme d’autres font du chiffre : parce qu’il faut en faire. On a vraiment l’impression qu’ils n’ont rien à nous apporter tellement ce qu’ils racontent est décousu, tiré par les cheveux et manque de hauteur. Mais dans le paysage audio-visuel ambiant, la médiocrité ne se remarque même pas tellement le spectateur y est habitué...

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