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Le Camion Blanc

A 3 h 52 du matin, le 15 juillet, le président de la République française publiait via son compte Twitter un message prévisible, mais à tout prendre stupéfiant :

« Nous allons intensifier nos frappes en Syrie et en Irak. Nous continuerons de frapper ceux qui nous menacent. » #Nice (15.07.16 03:52)

Que signifie cette prise de position ?

1) Que l’Elysée, quelques heures à peine après l’attentat, sait déjà tout — ou prétend déjà tout savoir — des mobiles, des soutiens et des réseaux de l’homme qui a commis l’attentat de Nice (identifié comme un Tunisien résidant en France).

2) Que l’Elysée établit un lien direct entre cette tragédie et l’Etat islamique (puisque c’est officiellement l’EI que visent les « frappes » de l’aviation française en Irak et en Syrie).

3) Que l’Elysée pense (ou semble implicitement penser) qu’en « intensifiant les frappes » contre l’EI on pourra remédier au problème des tueries de masses en France, assimilées à du terrorisme islamique lié au courant salafiste.

Ce simple tweet véhicule une telle charge de contradiction, d’ineptie et de scandale qu’on se prend à trembler pour peu qu’on réfléchisse à ses implications.

Mais où est passé Padamalgam ?

Comment peut-on savoir d’emblée qu’un tueur de masse est un agent de l’Etat islamique, alors qu’il n’était même pas fiché « S » par les renseignements et qu’aucun élément connu de sa vie antérieure ne parlait en faveur d’un tel ralliement ?

Où est passée la prudence scrupuleuse que les pouvoirs politiques et médiatiques imposent à leurs opposants et à la population sous le slogan Padamalgam ? Au nom de quoi la Présidence française a-t-elle évacué a priori l’hypothèse du fait divers violent mais apolitique ? Après tout, n’a-t-on pas relevé, dans les premiers commentaires, que Mohammed Laouej Bouhlel était un voyou violent et qu’il avait des problèmes familiaux ? Après une telle prise de position du sommet de l’Etat, quel juge, quel policier, quel profiler oserait affirmer que le geste de Bouhlel n’était pas motivé par le fanatisme islamique ? Et si d’aventure il l’affirmait, comment les médias traiteraient-ils cette voix dissonante ?

Mais soit : admettons que l’Elysée ait raison, que cet homme ait effectivement agi pour le compte de l’Etat islamique. Quel rapport y aurait-il alors entre les frappes contre l’EI au Moyen-Orient et un geste comme le sien ? Les revers subis récemment par l’EI seraient plutôt de nature à favoriser un déplacement de la guerre sur le terrain de l’adversaire, autrement dit sur le territoire des pays qui le combattent.

Auquel cas, pourquoi la France est-elle la principale, pour ne pas dire la seule cible des terroristes de l’EI ? La contribution de la France aux opérations de la coalition occidentale dans la région est symbolique. D’ailleurs, cette coalition a nettement moins endommagé l’EI que l’alliance de l’aviation russe avec l’armée syrienne. Pourquoi l’EI n’a-t-il pas envoyé un camion blanc rouler sur des civils russes ?

En admettant même que la France soit un sérieux adversaire pour l’EI (ce qu’elle n’est évidemment pas), comment pourrait-elle à la fois combattre l’EI sur le terrain et poursuivre une idylle ostentatoire avec les créateurs et les sponsors de cette créature monstrueuse, à savoir les pétromonarchies du Golfe, les néocons américains et les stratèges de l’Etat d’Israël, qui admettent explicitement (Voir Antipresse 30) favoriser l’EI, lequel en contrepartie ne s’en est jamais pris aux intérêts israéliens ? La France n’a-t-elle pas été ces dernières années l’adversaire le plus acharné de Bashar el-Assad, allant jusqu’à souhaiter sa mort, et le protecteur explicite des islamistes (prétendument « modérés ») en Syrie ?

Voici donc réunis en 140 caractères le scandale (via l’amalgame établi dans les premières heures suivant l’attentat entre l’origine arabe du tueur et le terrorisme islamique), la contradiction (entre les gesticulations et la réalité du terrain) et l’ineptie (consistant à penser que des bombardiers envoyés au Moyen-Orient pourraient empêcher les camions blancs d’écraser le public du Quatorze-Juillet à Nice).

Une démence délibérée ?

De fait, Ineptie, Contradiction et Scandale sont les trois muses de toute la politique islamique de la France, que ce soit sur le plan intérieur ou à l’étranger.

A l’étranger, elle participe à des opérations coloniales qui rendent inhabitables des régions entières et transforment des Etats peu démocratiques mais paisibles en chaudrons de la souffrance, de la haine et du fanatisme. Ces ingérences criminelles sont à la fois l’alibi et la cause réelle du flux de réfugiés qui envahit l’Europe.

A l’intérieur, elle interdit tout débat de fond sur la cohabitation entre la population de souche chrétienne-laïque et le modèle de société islamique et protège la prédication d’un islam littéral, régressif et violent soutenu par les intouchables monarchies du Golfe.

Si le terrorisme islamique était vraiment, aux yeux du pouvoir français, l’ennemi prioritaire qu’il fait semblant de combattre, il ferait fermer les mosquées salafistes, enfermerait ou expulserait sans merci les imams prônant la haine, la violence ou des mœurs contraires aux lois françaises. Il l’a promis au lendemain de Charlie et du Bataclan, il n’en a rien fait. Une mesure évidente consisterait aussi à interdire au titre d’incitation au meurtre les ouvrages religieux qui incitent au meurtre. Cela dégarnirait sérieusement certaines bibliothèques de « centres culturels islamiques ». Cela ne suffirait pas à éradiquer le problème, mais ce serait un signe bien plus clair qu’on s’en occupe que l’envoi de bombes abstraites dans les déserts de Mésopotamie. Plus claire encore serait une action diplomatique, voire militaire, contre le « Daech qui a réussi », autrement dit l’Arabie Séoudite. Bref, comme le dit un chef d’Etat très populaire dans le reste du monde, il s’agirait de « traquer les terroristes au fond des chiottes ». Ce n’est peut-être pas une bonne méthode pour éradiquer le phénomène, mais c’est la seule connue à ce jour.

Mais le pouvoir français ne fait rien de tout cela. Il fait tout le contraire. Il laisse champ libre aux fanatiques et combat ceux qui les combattent tant à l’étranger qu’à domicile. Les circonstances des grands attentats terroristes relèvent à chaque fois des si criantes de sécurité ou d’information — comme la passivité des militaires de la force Sentinelle présents devant Bataclan, la censure des sévices horribles subies par les victimes, ou simplement la non-démission des ministres responsables qui contemplent ces tragédies en observateurs passifs et pleurnichants — qu’on en vient à soupçonner une vile alliance, en France, entre le pouvoir et le chaos.

La fabrique des tueurs

La tuerie de la Promenade des Anglais condense toutes ces aberrations en une scène proprement onirique. Un rêve éveillé — un cauchemar plutôt. La Promenade des Anglais est l’un des hauts lieux de l’Europe civilisée et décadente. Elle était fermée pour accueillir, sous régime d’état d’urgence, la foule des badauds du Quatorze-Juillet. La France sortait d’un mois d’attroupements à haut risque — l’Euro — où il ne s’était absolument rien passé, comme si les terroristes avaient tous été amateurs de football. Et soudain l’on a vu débouler sur ce boulevard inondé de bermudas un camion entièrement blanc — le blanc, couleur de l’Ihrâm, de la sacralisation et de la mort — qui allait tuer au hasard, roulant parfois au pas, comme en slow motion. Sur deux kilomètres, personne n’a pu l’arrêter, aucun des policiers présents (dont un motard héroïque) ne semble avoir eu l’idée de lui tirer dans les pneus. Pas de herse non plus pour protéger efficacement cette zone sensible sous état d’urgence contre les incursions motorisées. Sur deux kilomètres, le camion blanc a roulé dans du beurre. Puis il s’est immobilisé, on ignore encore pourquoi. La cabine fut alors arrosée de balles. C’est là que le terroriste d’un seul soir, tiré du néant tel un agent dormant, le présumé Mohammed Laouej Bouhlel, a trouvé la mort. Comme les frères Kouachi, les tueurs de Charlie Hebdo. Comme Abdelhamid Abaaoud et sa cousine, mitraillés de 5000 cartouches (contre 11 ripostes seulement) dans un appartement de Saint-Denis le 18 novembre 2015. Comme Amedy Coulibaly. Tous ont emporté leurs motifs et leurs carnets d’adresses dans la tombe. La terror-sphère franco-islamique est une sphère du silence.

N’est réelle et incontestable dans cette affaire que la mort. La mort des victimes et celle de leurs bourreaux, et avec elle l’épouvantable souffrance des milliers de survivants. Au-delà de cette réalité qui ne mérite que le recueillement et la compassion, tout est onirique, trouble et déroutant. Et c’est voué à le rester. Les médias de grand chemin y veillent, en commercialisant la souffrance des innocents jusqu’à l’obscénité totale, tout en évitant avec la plus grande pudeur de tourner leur regard du côté où la curiosité professionnelle, le bon sens et le besoin de justice devraient le diriger.

Le lendemain du massacre, une vidéo partie des réseaux israéliens circulait en viral sur l’internet. On y voyait les policiers, à l’arrière du camion blanc, qui terrassaient, battaient puis emmenaient un homme en t-shirt gris après la « neutralisation » du chauffeur. Pour le pouvoir et les médias français, à l’heure où j’écris (soit 26 heures après l’événement), cet homme et cette vidéo n’existent toujours pas. Peut-être n’existeront-ils jamais. Le camion blanc doit demeurer une apparition mystérieuse et intimidante à l’instar de Moby Dick, la mythique baleine blanche de Herman Melville. Le pouvoir français et ses relais médiatiques, pour justifier leurs opérations criminelles au Moyen-Orient, ont besoin de scénarios simples et de consommateurs simplets.

Ce qu’ils ne voient pas — ou qu’ils ne voient que trop bien —, c’est qu’à force de fabriquer des abrutis sans pensée et sans racines, ils fourniront toujours plus d’agents dormants à l’Etat islamique, qui pourra les activer d’un claquement du doigt et qui le fait déjà. Le « recrutement » de Bouhlel ne tient peut-être qu’à la conjonction de ses frustrations conjugales avec le visionnage d’une vidéo de l’EI sur l’emploi des camions comme armes de guerre. Quoi de plus simple que d’enrober une vindicte suicidaire de nobles alibis religieux ? Contre cette démocratisation du fanatisme, ni les « frappes » dans le désert ni l’état d’urgence ne pourront rien.

Slobodan Despot

17 juillet 2016

 http://arretsurinfo.ch/le-camion-blanc/

COMMENTAIRES  

18/07/2016 06:36 par EricN

C’est le poisson d’avril du 17 juillet de LGS ?
Je suis très surpris d’y voir un tel article rempli d’assertions dont les cautions ne sont que le sulfureux site Panamza, les "réseaux" (lesquels ?) israéliens et un article de Médiapart qui révèle bien plus que nos policiers sont des tireurs du dimanche (ils se sont tirés dessus et ont descendu un de leurs toutous) qu’une opération de barbouzes.
S’il est clair que le tragique évènement niçois tombe à pic pour justifier une prolongation de l’état d’urgence au-delà d’une rentrée sociale qui pouvait s’annoncer chaude, ce n’est pas en manipulant émotionnellement les citoyens en sens inverse de celui de nos gouvernants par des assertions qui relèvent plus du complotisme que de l’information qu’on leur permettra de comprendre et de raisonner.

18/07/2016 09:23 par vagabond

Le gars arrêté par les policiers serait un certain Gwenael qui courait après le camion pour tenter d’arrêter le tueur.

C’est son arrestation musclée qui semble avoir été filmée.

Les sites pro-israéliens distillent leur haine contre les musulmans comprendre les arabes. Rien de nouveau, y a qu’à voir ce qui se passe en Palestine occupée. Je me méfie de leurs réseaux.

Je donnerai cher pour connaitre le rapport du légiste ! Le tueur, prenait-il encore haldol, tranxene et elavil comme aurait raconté son père, quelle drogue prenait-il ?Captagon ?

Peut-on exiger en tant que citoyens que ce rapport soit diffusé ?

18/07/2016 10:38 par L. A.

Ici aussi, le lyrisme l’emporte parfois sur le pragmatique : « un camion entièrement blanc — le blanc, couleur de l’Ihrâm, de la sacralisation et de la mort ». Et puis quoi encore ? Non : un camion entièrement blanc parce que c’est un camion de location, toujours entièrement blancs (à quelque rares exceptions près).
L. A. (Ridicule chicaneur).

18/07/2016 10:53 par macno

Le cœur des argument (géo)politiques de cet article est ici, et tout y est parfaitement exact :
« En admettant même que la France soit un sérieux adversaire pour l’EI (ce qu’elle n’est évidemment pas), comment pourrait-elle à la fois combattre l’EI sur le terrain et poursuivre une idylle ostentatoire avec les créateurs et les sponsors de cette créature monstrueuse, à savoir les pétromonarchies du Golfe, les néocons américains et les stratèges de l’Etat d’Israël, qui admettent explicitement (Voir Antipresse 30) favoriser l’EI, lequel en contrepartie ne s’en est jamais pris aux intérêts israéliens ? La France n’a-t-elle pas été ces dernières années l’adversaire le plus acharné de Bashar el-Assad, allant jusqu’à souhaiter sa mort, et le protecteur explicite des islamistes (prétendument « modérés ») en Syrie ? » et la suite...
Je n’ai jamais compris en quoi la France était un adversaire de l’EI
La vidéo est des plus troublantes : pourquoi cette arrestation apparemment musclée et surtout le silence qui est fait dessus ?
Qu’est ce que c’est que cette histoire ?
Je reviens sur le message de Poutine dont la forme est inhabituelle sous prétexte que « les autorités françaises, n’ont pas le temps pour les conversations téléphoniques. C’est pourquoi je veux m’adresser à lui publiquement »
Son allocution, extrait (chaque mot est toujours important chez Poutine) :
« La Russie sait ce qu’est le terrorisme et la menace qu’il représente pour nous tous. Notre peuple a fait face à des tragédies similaires à plusieurs reprises et nous comprenons très bien ce qu’il s’est passé. Nous sommes solidaires avec le peuple français »
Je n’arrive pas à expliquer ce que vient faire dans un message de soutien, la précision que Poutine prend le soin d’apporter, celle de "comprendre très bien ce qui s’est passé".
Comprendre quoi ?

18/07/2016 15:10 par vagabond

@L.A, c’est vrai que c’est exagéré mais disons que c’est l’émotion...
Personne, pas même les musulmans, n’aurait pensé à une symbolique (ihram) aussi tirée par les cheveux. D’ailleurs, le blanc n’est pas la couleur de la mort chez les musulmans, confusion avec le brahmanisme.
Les envolées ’littéraires" sont toujours exagérées. Je préfère mettre ça sur le coup de l’émotion.

Mais la question n’est pas la forme mais le fond. On se pose tous des questions et personne n’a de réponse.

18/07/2016 17:03 par Erwan

La France, seule cible de l’EI ?

Il n’y a pas eu d’attentat en Belgique ?
Il n’y a pas eu d’attentat aux Etats-Unis ?
Il n’y a pas eu d’attentat en Turquie, en Arabie Saoudite, en Irak, en Afghanistan ?

Curieuse assertion quand même et qui décrédibilise pas mal le propos.

18/07/2016 18:31 par L. A.

@ vagabond
Ce n’est pas la première fois que vous me faites injonction de ne pas m’exprimer comme bon me semble, et de m’en tenir à ce que bon vous semble. Or, je ne sache pas que vous soyez investi officiellement ici d’une mission de rappel à la bonne morale et de blâme des commentaires (ou alors qu’on me le fasse savoir).
Je vous rappelle en effet que ce site est voué non pas à la production d’événements, mais à la publication d’articles relatant ou analysant lesdits événements. En quoi serait-il donc déplacé de commenter voire d’épingler la façon dont ces articles sont conçus ? Vous saurez un jour que la forme est liée au fond. Le fond qui m’intéresse en l’occurrence n’étant pas l’événement en soi, mais la façon dont ceux qui le relatent ou le commentent tiennent à le faire – parmi lesquels beaucoup de professionnels pour qui « le coup de l’émotion » n’est souvent qu’un outil. Ce n’est jamais anodin, contrairement aux illusions qu’un œcuménisme de bon aloi vous dispense.
Maintenant, libre à vous de proclamer une fois de plus que « la question n’est pas la forme mais le fond » et de conclure (sur le fond, donc) : « on se pose tous des questions et personne n’a de réponse ».
L. A. (Ridicule chicaneur ergotant).

18/07/2016 21:29 par legrandsoir

merci à tous de faciliter le travail (ingrat) des modérateurs en vous recentrant tous sur le sujet.

18/07/2016 23:12 par vagabond

On se vexe pour si peu, L.A !

Quelqu’un peut m’expliquer pourquoi les impacts de balles sont plus nombreux côté passager ?

19/07/2016 08:40 par L. A.

Un point qui semble important est « Au nom de quoi la Présidence française a-t-elle évacué a priori l’hypothèse du fait divers violent mais apolitique ? Après tout, n’a-t-on pas relevé, dans les premiers commentaires, que Mohammed Laouej Bouhlel était un voyou violent et qu’il avait des problèmes familiaux ? Après une telle prise de position du sommet de l’Etat, quel juge, quel policier, quel profiler oserait affirmer que le geste de Bouhlel n’était pas motivé par le fanatisme islamique ? »
On peut frémir devant l’acharnement avec lequel on cherche effectivement, depuis, à faire de ce malade mental un froid calculateur terroriste. On ne compte plus les déclarations de « spécialistes » sentencieux et graves :
« Il avait fait des selfies sur la promenade des Anglais, preuve qu’il avait tout prémédité » (il va falloir arrêter beaucoup de monde) ;
« On a trouvé trace dans son ordinateur de photos de Ben Laden, de corps mutilés, d’armes…, vous voyez bien » (si vous zappez entre les sites, on peut « trouver trace » dans votre ordinateur de ces sites et des images qui y sont proposées) ;
« Il s’était laissé pousser la barbe depuis huit jours, tiens, tiens… ».
Je ne peux m’empêcher de penser à cette fameuse séquence d’un film des Monty Python montrant une femme accusée de sorcellerie, immobilisée et affublée d’un faux nez et d’un chapeau pointu. À la question « Est-elle une sorcière, et qu’est-ce qui le prouve ? », la foule de s’écrier en la montrant du doigt « Le nez ! », « Le chapeau ! ». C’est aussi grotesque, mais là ça ne fait plus rire du tout.

19/07/2016 11:09 par Yann

Qui a dit que Panamza est sulfureux ? Sulfeureux pour qui ? pour Tel Aviv ...CQFD !

20/07/2016 00:23 par Scalpel

Tout comme Yann, j’apprends, suffoqué, d’après certaines..."assertions" de EricN que Panama serait un site "sulfureux " ?
Je prie l’auteur de cette "assertion" totalement gratuite et lapidaire de bien vouloir nous éclairer de ses lumières sur le bienfondé des reproches qu’il adresse à un site selon moi non seulement hautement recommandable, mais d’un intérêt de tout premier ordre, qui plus est d’un stupéfiant courage journalistique.

20/07/2016 07:58 par allab

Qui prouve que ce gars était tout a fait conscient ! Avec l’hypnose et toutes les machinations existantes tout est possible et donné des ordres a quelqu’un via une oreillette pour incriminé d’autres personnes... Ont a déjà vu ça a la télé en direct un hypnotiseur fait se qu’il veut de son patient de mauvais esprits sont capable de tout, pour des innocents qui disparaissent et on appel ça des pertes collatéral pour arrivé a un degré de machination diabolique quels sont les bénéficiaires et cela en vaut il vraiment la peine !!! Pour tuer des gens quel que soit leur confession religieuse ! Seigneur Dieu ai pitié de nous pauvres mortel le monde est vraiment malade avec des personnages pareil sans foi ni loi

20/07/2016 20:30 par legrandsoir

Ont a déjà vu ça a la télé en direct un hypnotiseur fait se qu’il veut de son patient

"Vu à la télé...". Vous devriez être immunisé contre ça, non ?

20/07/2016 10:11 par vagabond

Il semble qu’il y avait bien 2 personnes. Le conducteur et le tireur. Ce qui expliquerait les impacts de balles.
J’en ai assez de me poser des questions sans réponse.
Comment le camion s’est-il immobilisé ?

20/07/2016 18:07 par macno

Je reviens (encore une fois) sur le message de Poutine :
« La Russie sait ce qu’est le terrorisme et la menace qu’il représente pour nous tous. Notre peuple a fait face à des tragédies similaires à plusieurs reprises et nous comprenons très bien ce qu’il s’est passé. Nous sommes solidaires avec le peuple français »
Que vient faire dans un message de soutien, la précision de Poutine, celle de "comprendre très bien ce qui s’est passé".
Comprendre quoi ?
Et si la réponse était dans l’article qui va suivre...dans ce cas là Poutine, de par son "expérience" avec la Tchétchénie, serait le mieux placé pour effectivement comprendre ce qui s’est passé à Nice...
Nous serions donc dans le même "scénario"...
J’ai lu et relu au moins trois fois cet article en lui déniant à chaque fois toute objectivité.
L’auteur de cet article ne peut pas avoir raison, ce n’est pas possible, il nage en pleine folie, on ne peut pas en être arrivé à ce point !!!
Le pouvoir des cauchemars aurait alors atteint son point culminant... Enfin en France, car cela fait fort longtemps qu’il ravage (entre autre) le Monde Arabe et à une échelle autrement plus importante...
« Attaque de Nice : pourquoi les terroristes gagnent la guerre du renseignement »
http://lesakerfrancophone.fr/attaque-de-nice-pourquoi-les-terroristes-gagnent-la-guerre-du-renseignement
Le plus insupportable dans cet article, c’est qu’il éclaire très précisément les zones d’ombre...

21/07/2016 14:19 par Chris

"Je n’arrive pas à expliquer ce que vient faire dans un message de soutien, la précision que Poutine prend le soin d’apporter, celle de "comprendre très bien ce qui s’est passé".
Comprendre quoi ?"

Que comprendre ? Un avertissement de nos Z’alliés : USA, Israël, Arabie Saoudite, Qatar ? "Ne remettez pas en question notre politique globalisante au Moyen-Orient ; cessez de pleurnicher sur les sanctions auto-destructrices envers la Russie ; Ceux qui ne sont pas avec nous, sont contre nous".
Nous vivons dans une civilisation de toc, d’apparence et de fictions entretenues. D’où la prolifération des faux-drapeaux.
J’ai lu l’article du Saker : en effet, "brûler la terre" des terroristes et de ceux qui les aident est la seule solution. On se prépare de sombres jours : les forces du mal ont pignon sur rue et règlent les scenari.

21/07/2016 21:30 par macno

@ Chris.
On se rejoint, et j’ajouterai malheureusement.
J’ai bien peur que « les forces du mal » ont pris leur autonomie et que le monstre a échappé à son, ou plutôt à ses créateurs. Et là ce serait infiniment plus inquiétant.
Il faut bien évidemment rester au conditionnel, et croiser les doigts en espérant que cet article se complaît à tort dans la paranoïa.
Le "coup d’État" en Turquie, les élections aux États Unis et les agissements des "bons terroristes" alliés des Américains qui commencent enfin à être dévoilés, font qu’ils commencent à faire désordre.
Tout cela pourrait changer la donne.
« Les rebelles de la CIA décapitent un gamin, entre autres « exploits » étasuniens en Syrie (Moon of Alabama) »
http://www.comite-valmy.org/spip.php?article7393
Mais c’est sur le sol européen que la terreur risque d’émigrer et sans que ça gène le moins du monde nos très chers z’alliés...
"Fuck UE" ! Ce sera clair net et précis comme du Victoria Jane Nuland...

22/07/2016 00:18 par vagabond

Ceux qui doutent de l’existence de satan, la personnification du Mal, le voient en oeuvre avec la décapitation d’un pauvre gamin de 10 ou 12 ans.
Le regard d’un des assassins fait froid dans le dos. Sa place doit être en enfer. Un enfer qui commencera je l’espère dans sa conscience. J’espère que le souvenir de cet innocent enfant, le poursuivra sans cesse, l’empêchera de dormir, le torturera sans relâche et qu’il ne trouvera aucun refuge dans la drogue qu’il doit prendre, en attendant de brûler en enfer, lui et la horde de démons, ainsi que leurs commanditaires qui ont terrorisé ce pauvre enfant avant de l’exécuter de façon atroce et de profaner son petit corps déjà meurtri par la guerre.

Un tel déferlement de barbarie n’a de sens que pour un monstre inhumain, un démon.

Je ne sais pas quel est le but d’une telle monstruosité mais la France et le reste de l’occident en sont les complices.

Je n’arrive pas à croire cette information. Je n’arrive pas à croire que je vis dans un monde aussi technologiquement "évolué" qui permet le sacrifice des enfants.
Je ne veux pas y croire. Ce n’est pas possible d’égorger un enfant et de découper sa tête...Pourquoi ? Cette surenchère d’horreur ?
Je ne veux pas y croire, j’espère ne pas vivre autant que j’ai déjà vécu. Ce monde n’est plus pour les humains.

22/07/2016 08:01 par macno

@ vagabond,
Cette « surenchère d’horreur », depuis comme on dit "la nuit des temps", n’a jamais cessé sur la planète, et elle ne prend forme concrètement des glacials et "arithmétiques" communiqués de presse morbides, que par de très brefs moments.
Il faut suivre le conseil de Geb, celui de se renseigner sur le captagon, cette merde explique pas mal de choses...
Pour ne pas tout-à fait désespérer de la nature humaine :
France 2 a rencontré Franck, qui est intervenu en scooter, le soir du 14 juillet, alors que le poids lourd était en pleine course.
http://www.francetvinfo.fr/faits-divers/terrorisme/attaque-au-camion-a-nice/temoignage-france-2-j-etais-pret-a-mourir-raconte-le-conducteur-du-scooter-qui-a-tente-d-arreter-le-camion-meurtrier-a-nice_1557409.html
Chapeau !

23/07/2016 14:11 par sta ima

Slobodan Despot est souvent intéressant et original dans ses analyses notamment sur les ingérences ’’humanitaires’’. Le mysterieux inddividu battu par la police est Franck retrouvé par France 2.
En revanche je ne comprends pas ce qu’il faisait chez les identitaires lyonnais en mai dernier qui sont à mille lieux des analyses fines (c’est le moins qu’on puisse dire) qu’il peut dispenser et qui récupèrent l’histoire serbe et la moisissent (qu’ils se renseignent sur Gavrilo Princip).

http://blog.despot.ch/post/soiree-damitie-franco-serbe-a-lyon-le-20-mai-2016
https://rebellyon.info/Ensemble-fermons-le-local-fasciste

23/07/2016 14:17 par sta ima

Et qui reprend le hoax des crachats sur Finkielkrault pour au passage cracher (symboliquement) sur radio Debout qui par certaines de ses émissions volait au dessus de France Culture.
http://blog.despot.ch/post/nuit-a-dormir-debout.

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