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La politique n’est pas un spectacle

Le spectacle du terrorisme

PROVOCATION OU REALITE ? S’agit-il d’une provocation d’indiquer que dans la période actuelle mortifère, nous assistons à un spectacle…

Cette approche, ce titre sont-ils l’œuvre d’un « gauchiste » ou la réalité matérielle, dès lors que l’on veut bien briser la glace des apparences… et donc nécessairement analyser : « Nous vivons l’heure du terrorisme et nous ignorons son histoire. Pris par la violence des images, la surenchère des menaces, la confusion de l’information « en continu », nous laissons finalement peu de place à la réflexion et à l’analyse. Il est pourtant urgent de chercher à comprendre le phénomène terroriste » [1]. Il nous faut donc rentrer dans le sens des mots et approfondir la question…

QU’EST-CE QU’UN SPECTACLE ? Le mot spectacle a un sens précis : « Ce qui attire le regard », puis il a un deuxième sens ; « Représentation donnée devant un public ». Or, depuis les événements qui se sont déroulés le 13 Novembre, c’est exactement ce qui se passe devant nos yeux de citoyens, spectateurs impuissants, blessés et ébahis. On peut distinguer différentes scènes de ce spectacle

  • Le spectacle des attentats : Le spectacle commença au Stade de France, où nous pûmes entendre en direct, les explosions sourdes, puis il se poursuivit par l’intermédiaire des médias qui donnèrent « la parole au direct », c’est-à-dire en fait à la longue litanie des descriptions détaillées des fusillades, accompagnées des sirènes stridentes des secours allant au Bataclan. Le chiffre des victimes fut rapidement connu.
  • Le spectacle politique : Rapidement, le « Président Roi » et « Chef des Armées », apparut sur tous les écrans connectés, pour donner la « sainte parole » et décider immédiatement, dans le cadre formel du « conseil des ministres » de l’Etat d’urgence. Rapidement, là aussi, les ordres donnés semblèrent efficaces, puisque dès le 18 Novembre eut lieu l’opération « Saint Denis », couronné de succès. Les médias, là encore, donnèrent la « place au direct », on n’était comme au stade, sauf que le bruit des balles et des détonations est plus effrayant que le sifflet de l’arbitre…
  • Le spectacle des hommages : Ce fut le tour des hommages du monde à Paris, Capitale d’un Pays pourtant déclaré en faillite et en déclin. Jamais vu autant de drapeau Bleu, Blanc, Rouge ni de Marseillaise, hymne Révolutionnaire, chanté dans le monde entier. Tous les soirs nous avions droit à ce spectacle du drapeau hissé dans les 4 coins du monde, y compris pour les matches de N.B.A (U.S.A). La France en déclin… mon œil [2].
  • Le spectacle des bombardements : Désormais tous les soirs, nous avons droit au « spectacle  » des bombardements de « Daesh » ou plus exactement de la ville définie comme son quartier général (Rakka où des civils y vivent). Notre navire amiral, le « Charles de Gaulles » et ses Rafales répliquant ainsi aux « rafales » de kalachnikov des « terroristes ».

Dans cette description de notre quotidien se trouve bien confirmé que le terrorisme est bien un spectacle, puisqu’il attire notre regard, au point de ne plus pouvoir s’en passer, et que sa représentation est donnée devant un large public, précisément captif, voir « pris en otage » par des images [3] sans fin.

LE TERRORISME MEDIATIQUE : Pour celui qui n’a que le petit écran comme information, l’angoisse doit être terrible et les nuits angoissantes. Chaque soir le mot « terrorisme  » revient en boucle, sans aucun recul véritable. Aucune analyse politique authentique, n’est vraiment développée. On donne la parole aux Généraux, à l’image de ce qui s’était déjà passé en 1914, justifiant la « grande boucherie ». L’instantanéité et ses effluves l’emportent sur l’analyse. Personne ne pose cette simple question « Pourquoi ? ». Question pourtant essentielle de toutes les enquêtes policières criminelles. Les médias jouent un rôle détestable « d’enfermement de la pensée », comme si l’horreur du terrorisme, justifiait la « pornographie médiatique » qui s’en suit, justifiant « l’appel à la sécurité contre les libertés ».

DES SPECTACLES PASSES N’OUBLIONS RIEN : A force d’être scotché aux J.T permanents qui ne vendent que du scoop, on n’oublie l’Histoire et : « celui qui ne connait pas son histoire est condamné à la revivre » (K.Marx). Tout se passe comme si le terrorisme était quelque chose de nouveau… Or, le terrorisme se définit comme un outil politique au service des puissants.

  • Attentat contre Napoléon Bonaparte : le 24 Décembre eut lieu la tentative d’attentat contre Napoléon, rue sainte Niçaise. Ce complot était fomenté par les Royalistes, justifiant le renforcement des mesures de police et de limitation des libertés.
  • Un attentat eut lieu aussi en 1858 contre l’Empereur Napoléon III. Cette tentative déboucha sur le renforcement des pouvoirs de contrôle : « projet de loi de sûreté générale, devant le Corps législatif, permettant de punir de prison toute action ou complicité d’acte accompli dans le but d’exciter à la haine ou au mépris des citoyens les uns contre les autres. Ce projet de loi donne également pouvoir au gouvernement d’interner ou de faire expulser, après l’expiration de sa peine, tout individu condamné pour des délits relatifs à la sûreté de l’État ou pour offense contre la personne de l’empereur, mais également tout individu ayant été condamné, exilé ou transporté à la suite des événements de juin 1848, de juin 1849 et de décembre 1851 ». Précisons, que 1848.
  • L’incendie du Reichstag : Attentat qui eut lieu en Allemagne dans la nuit du 27 au 28 Février 1933 et qui contribua à la prise de pouvoir d’Hitler en Allemagne. Les communistes furent rendus responsables de cet attentat, qui dans la réalité fut réalisé par les nazis. Les libertés individuelles sont immédiatement suspendues.
    Plus près de nous, lors de la guerre d’Algérie, la tentative contre le Général De Gaulle (le petit-Clamart), ou encore le Rainbow-Warior, commandité par l’Etat Français. Le terrorisme ne date donc pas d’hier.

LE TERRORISME REVOLUTIONNAIRE : On n’oublie aussi très souvent que le « régime de la Terreur », fut institué en France pendant la Révolution : « Le 5 septembre 1793, l’avocat Bertrand Barère, membre du Comité de Salut Public (le gouvernement républicain) demande à la Convention nationale de prendre toutes les mesures propres à sauver les acquis de la Révolution. L’assemblée met « la Terreur à l’ordre du jour » ». Il faut dire que la jeune République était attaquée de toute part, à l’intérieur par les royalistes, et aux frontières par les armées Autrichiennes, Prussiennes et anglaises, qui voulaient décapiter la Révolution et la République. Informez Hollande qu’il prend donc des mesures comparables à celle du « sanguinaire » Robespierre, lui qui croit prendre ces mesures en puisant à droite de l’échiquier politique. La différence, il est vrai est qu’en 1789, il s’agissait de sauver les premiers acquis de la Révolution, quand aujourd’hui il s’agit simplement de pouvoir se représenter en 2017…

A QUI SERT LE TERRORISME ? Historiquement, dans l’Histoire, le terrorisme a toujours profité au pouvoir en place, permettant de limiter les libertés individuelles et collectives et d’augmenter les dispositifs de contrôle. Et aujourd’hui c’est aussi ce qui se passe. « L’Etat d’urgence » permet de limiter et d’interdire les rassemblements et manifestations, définies comme dangereuses par le seul gouvernement [4]. Tant que celles-ci, restent du domaine de la compassion, pas de problème, mais pour le reste… tout est possible.

HOLLANDE CHEF DE GUERRE, SON MEILLEUR SPECTACLE : Il nous avait déjà fait le coup en Janvier dernier avec l’attentat contre « Charlie Hebdo ». Après la compassion, surgit le « chef de guerre », c’est vraiment son meilleur rôle et là où il a le plus de résultats politiques immédiats (arrestation ou mis hors d’Etat de nuire), au contraire de la question du chômage, de l’emploi et des politiques économiques où il est en échec complet. Et personne ne pose cette question du pourquoi il échoue dans un cas, et il réussit dans l’autre ???? Aucun rapport bien sûr avec le statut de service public, c’est-à-dire d’un service dédié uniquement à « l’intérêt général », fondement de la République… Sans eux, que de morts en plus.

Il ne faut donc rien oublier, ce qui nécessite de « décoller ses rétines de l’écran des apparences pour plonger dans cette obscurité éclairante qu’est l’analyse ».

LE SPECTACLE DES SONDAGES : Les sondages se suivent et se ressemblent. Le Chef de l’Etat tellement décrié, apparait comme le « sauveur suprême » obtenant même un vote « à la soviétique » de la part des députés pour la loi sur l’Etat d’Urgence et les sondages décollent. Le peuple, « frappé de stupeur » se trouve un « chef de guerre », à la parole spartiate et au glaive profond « Le Charles de Gaulle ». Les sondages montrent une hausse de 17 % pour le « chef de l’Etat », du jamais vu.

LE SPECTACLE DES PRESIDENTIELLES : Chacun a cependant en tête les prochaines élections, celles des Régionales, où le P.S et au-delà « la gauuuuche » [5], va se prendre une déculottée. C’est écrit, Hollande le sait, mais plus machiavel que lui, tu meurs, dépassant même son maître, Nicolas Sarkozy. Cette défaite et la victoire du F.N font partie du « plan de campagne », pour le « spectacle des Présidentielles », spectacle, puisque élection considérée comme décisive, donc « attirant tous les regards ».

LE TERRORISME DE LA PROCHAINE PRESIDENTIELLE : Rappelons tout d’abord que terrorisme ne signifie pas « tuer », mais « faire peur ». La raclée qui s’annonce va être telle (Deux à trois Régions pour le F.N, le reste pour la droite, une à deux régions peut-être pour le P.S), qu’elle va engendrer un sentiment de « peur panique » de l’appareil de Solférino (pour faire plaisir à Mélenchon). Hollande va déjà y gagner l’économie du débat sur le candidat. Fermez les écoutilles, toutes voiles rentrées, on navigue au cap. S’y rajoutera alors la situation internationale de « lutte contre le terrorisme », qui ne souffrira d’aucune discussion possible. Et c’est bien connu : « on ne change pas de monture au milieu du gué ». Voilà la triste campagne que nous allons subir. Emplois, Chômage, Salaires, Protection sociale, Retraites, tout ce qui fait la vie des habitants sera reléguée au dernier rang. Pire des lois antisociales (Macron II) seront votées avec les deux mains au nom de la « lutte contre le terrorisme ». Hollande pourra même se présenter comme le seul Président ayant réussi à faire taire la commission européenne sur la question des déficits dits publics (Accords de Bruxelles pour le financement des 5.000 emplois sécuritaires), et ce au nom de la lutte contre le terrorisme…. Plus le F.N sera haut, plus cela aidera la stratégie de Hollande.

LE SPECTACLE DES MISERABLES : Victor Hugo l’a écrit il y a un siècle, mais c’est toujours d’actualité. Ça ne passe pas au 20 h, mais aujourd’hui le plus grand spectacle, c’est celui de la misère. Il ne passe pas sur écran, mais il percute notre quotidien. Qui en n’allant au travail, en ville, n’a pas vu le retour des « mendiants de rue » ? Qui n’a pas vu sur ces trottoirs des métropoles, déambuler, les « manchots de la mondialisation » ? Qui n’a pas vu ces pauvres plonger dans les poubelles de la citée pour chercher le quignon de pain jeté ? Avouons, que ce « spectacle » attire à la fois le regard, mais par la suite hante nos nuits de cette question angoissante : « et si c’était moi le prochain ? ». Ceci pèse infiniment plus sur toutes les consciences qu’un régiment de chars…

LE SPECTACLE DES RELIGIONS : Les religions, dans les périodes de crise systémique, sont toujours apparues de tout temps, comme le refuge ultime, pas simplement pour les âmes perdues, mais aussi pour l’humanité en recherche d’avenir. Nos gouvernants, depuis une trentaine d’années et contre toutes les mémoires sacrificielles de son histoire tumultueuse, des guerres de religions, préfèrent renouveler avec ce passé sanguinolent et monstrueux, plutôt que d’ouvrir la porte des possibles du « progrès humain partagé ». Toutes les politiques sociales sacrificielles du renoncement aux droits sociaux, sont le terreau du renouveau des extrémismes religieux, quel qu’en soit l’oripeau… mais le capitalisme préfère la « guerre des religions » à « la lutte des classes ».

LE SPECTACLE DE L’IGNORANCE : Quand on écoute la droite et l’extrême droite, les mesures sont connues. Toutes leurs actions visent les pauvres et les migrants, produits du capitalisme de libre échange, aux « immigrés » importés par le patronat, en France qu’ils soient ou non croyants…d’une religion. Il faut punir, sans réfléchir alors que l’on sait que la prison est « la pouponnière du terrorisme » : « Tu rentres délinquant de droit commun, tu ressors islamiste terroriste…. » Efficace la prison. Là encore il faut écouter Marc TREVIDIC… et ce n’est pas un communiste. Pendant ce temps, on continue de fermer des écoles et des hôpitaux au nom de la compétitivité, exigence des marchés …

LE SPECTACLE DES MARCHES : L’orgie est aussi un spectacle, et là, pas d’inquiétude à avoir… Les marchands « pénètrent les marchés », aussi sur que dans les orgies romaines, les vestales se faisaient « pénétrer » par les centurions en rut. La Crise, les crises ont toujours été le moyen pour les capitalistes de reproduire leur descendance avec profit supplémentaire. Ce spectacle se déroule en direct tous les jours, sur une scène, qui porte le nom de « palais Brongniart », sur laquelle les « allers retours » d’achat et de vente se succèdent en permanence, et à toute vitesse, générant toutes, les « éjaculations précoces » improductives par nature (hyper trading spéculatif), cause des précarités, des pauvretés, terreau de tous les terrorismes. Et ce spectacle nous est conté tous les jours, du matin au soir.

LE SPECTACLE DE LA GUERRE [6] : Devant les morts, jeunesse de toujours, couples déchirés, violence gratuite, on ne peut qu’être révolté. Le premier désir est la vengeance. N’ayez crainte Hollande s’occupe de tout. Il a donné les ordres et l’armée obéit, les soldats trouvant dans l’acte abject, une raison de plus d’être motivé. Mais personne ne comprends que le 13 Novembre est « l’effet boomerang » des choix politiques passés de nos gouvernants en France et dans le monde occidental : « La démission de l’Europe sur la question palestinienne, dès lors que sa diplomatie commençait là où s’arrêtaient les intérêts israéliens, a installé le sentiment d’un « deux poids deux mesures », propice à l’instrumentalisation et à la radicalisation de la rancœur anti-occidentale, voire antichrétienne et antisémite. L’alliance stratégique que la France a nouée avec les pétromonarchies conservatrices du Golfe, notamment pour des raisons mercantiles, a compromis la crédibilité de son attachement à la démocratie – et ce d’autant plus que dans le même temps elle classait comme organisation terroriste le Hamas palestinien, au lendemain de sa victoire électorale incontestée. Pis, par ce partenariat, la France a cautionné, depuis les années 1980, une propagande salafiste forte de ses pétrodollars, à un moment où le démantèlement de l’aide publique au développement, dans un contexte néolibéral d’ajustement structurel, paupérisait les populations, affaiblissait l’Etat séculariste et ouvrait une voie royale à l’islamo-Welfare dans les domaines de la santé et de l’éducation en Afrique et au Moyen-Orient » [7]. Voilà pourquoi il nous faut décoller nos rétines de l’écran des apparences pour plonger dans cette obscurité éclairante qu’est l’analyse ». Analyser le 13 Novembre comme « l’effet boomerang » des politiques menées depuis 40 ans, nous fait « sortir du spectacle » pour rentrer dans l’obscurité du « machiavélisme politique  » d’un système politique terroriste qui porte le nom de Mondialisation, car c’est bien au nom de la mondialisation de la « guerre économique mondiale  », et de ses « contraintes de compétitivité », que l’on licencie à tour de bras, qu’il faut « baisser les charges », réduire le « coût du travail », fermer les « hôpitaux de proximité », supprimer les services publics, travailler le dimanche etc..., et vendre des rafales aux pétromonarchies du golfe, qui financent l’islamisme radical [8].

LE SPECTACLE DU TERRORISME : Mais le spectacle n’est pas fini, à l’image des P.U.B, le « terrorisme islamique est aussi un spectacle consultable sur tous les écrans  ». La dénonciation actuelle de l’islamisme est une douce hypocrisie. L’islamisme religieux a été le moyen que choisit le gouvernement américain, une fois son armée battue au Vietnam, pour combattre les communistes et progressistes au proche et moyen orient, soutenant à bout de bras, les régimes saoudiens les plus liberticides au monde, car appliquant la charia, à l’image de l’Etat Islamique : « La politique américaine vous savez ce que c’est ? C’est on adore les fondamentalistes religieux s’ils sont libéraux économiquement.

C’est comme ça depuis des années. C’est leur crédo ! C’est super les saoudiens, c’est super le Qatar... Donc ils aiment les fondamentalistes religieux’. Nous communistes et progressistes du monde, on savait, mais quand ce propos est déclamé en direct à la télé et que son auteur s’appelle Marc TREVIDIC, ca pèse. Ceux qui nous tuent ont été créés par la C.I.A sur ordre du gouvernement américain.

LA POLITIQUE N’EST PAS UN SPECTACLE : La politique à l’inverse de tout ça, n’est pas un spectacle. C’est le cheminement patient de la conscientisation que « l’histoire n’est que l’histoire de la lutte des classes  » (K.Marx). C’est pour l’avoir oublié que nous assistons au « spectacle du terrorisme ».

Fabrice AUBERT
24 Novembre 2015

Pour toutes celles et ceux qui cherchent à réfléchir,

[1« Histoire du Terrorisme, de l’antiquité à Daech » Gérard CHAILLAN / Arnaud BLIN / Septembre 2015

[2Lire : « sur le déclin de la France ? » / Fabrice AUBERT

[3Une image n’explique rien. Elle ne montre que l’apparence des faits.

[4C’est aussi ce qui s’est passé aux Etats-Unis avec le « patriot act ».

[5Faudrait peut-être que les progressistes arrêtent de parler d’un fantôme.

[6« La plus extravagante idée qui peut naître dans la tête d’un politique est de croire qu’il suffise à un peuple d’entrer à mains armées chez un peuple étranger, pour lui faire adopter ses lois et sa constitution. Personne n’aime les missionnaires armés…  » Robespierre

[8Sans compter la Turquie au rôle ambigu, qui achète du pétrole à Daech et combat le P.K.K kurde.


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