Si l’intervention du GIGN allié au RAID pour libérer le palais de la République aboutit rapidement, on peut penser que les juges d’ultra-gauche du Syndicat de la Magistrature multiplieront les mise en examen avec détention provisoire à la clé.
Le nombre des procédures, leur complexité et la qualité des avocats coûteux du présumé coupable s’ajoutant au refus socialiste d’une justice expéditive ne permettront pas de prononcer les jugements définitifs avant plusieurs années.
Imaginez le rouge Mélenchon dans une situation comparable et le sort épouvantable que lui réserveraient les tricoteuses du Trocadéro ?
Et si, par extraordinaire il échappait au lynchage, on se doute qu’après le rétablissement de la peine de mort et de la question ordinaire et extra par les députés du Front National de Le Pen et Longuet alliés à ceux de l’Union pour un Monde bien Plus à Droite, après l’exécution de Bayrou façon Ravaillac pour lui apprendre à reconnaître sa Gauche de sa Droite et lui confirmer qu’ un amoureux des chevaux se sent très mal au Centre lorsque ceux-ci tirent dans quatre directions différentes, le juge Courroie recevrait les aveux circonstanciés de Méluche (on exclut de détailler ici par décence) et le juge Bruguière reprendrait du service pour le condamner à être transformé en pâté, façon Damien sous Louis XV et dispersé comme les gauchisses.
Mais ne sommes-nous pas différents et incroyablement moins cruels ?
Soyons clairs : la loi exclut toute mesure de raccourcissement.
( Raccourcir une personne de petite taille est d’ailleurs inélégant, et si on coupait les pieds au lieu de la tête par humanité, ce serait tout de même défavoriser nettement les joggers estampillés NYPD.)
D’un autre côté, la société ne doit-elle pas se protéger des malfaisants notoires comme Monsieur Guéant ... l’a dit ?
Bien sûr, si le candidat sorti demandait l’asile politique à la Hongrie, dirigée par le charmant Orban, il ne faudrait pas s’y opposer à condition d’être assuré qu’il ne refasse pas le coup de son père, venu chez nous profiter de nos prestations sociales.
Ce ne serait pas rendre service aux hongrois et aux roms de Hongrie mais chacun doit tout de même gérer ses problèmes sans se défausser sur les autres.
Que dirait-on si la France avait envoyé Squarcini en Corse, par exemple, ou Le Pen en Bretagne ?
La rééducation dans un camp corrézien a été envisagée par la future équipe mais il ne faut pas négliger l’opposition probable de Bernadette Chodron de Courcel.
( Et celle-là fait peur ! D’ailleurs, pour cette raison j’écris correctement Chodron, c, h, o . … )
Certes la présence de David Douillet aux côtés de l’interné pourrait faciliter les choses. (Pour Madame Chodron, pas pour le cuisinier du camp, encore des histoires de frais de bouche et d’achats excessifs de chaudrons en perspective.)
Songez enfin qu’il faudrait plusieurs décennies pour aboutir à un résultat incertain, une rechute n’étant pas à exclure.
Selon les propres dires de l’intéressé, la délinquance précoce doit être détectée dès la maternelle et dans son cas, personne n’a rien vu ou, en tous cas, nul n’a osé parler.
L’ex-ministre du pétrole de Libye qui a glissé malencontreusement dans le beau Danube bleu ne vous expliquera pas pourquoi ni Edwy Plenel, qui ne sort jamais avec sa moustache et sera bientôt aussi entouré que l’était le juge Falcone avant sa dispersion .
Pour en finir sur l’hypothèse d’un goulag vers Tulle, il ne faut tout de même pas négliger la réaction des corréziens qui n’ont pas vocation à accueillir toute la misère du monde comme le disait déjà Rocky (socialiste increvable inventeur d’une taxe généralisée puis ambassadeur de France auprès des pingouins ).
Une jacquerie du côté de Saran serait du plus mauvais effet.
Il reste les îles !
Les antillais sont susceptibles et ne nous mettons pas à dos Domota et ses amis qui comprendraient mal que pour épargner les habitants de la Jatte ou de la Cité, on leur refile nos repris de justice sauf si l’opération pouvait favoriser le tourisme de masse.
D’ailleurs, pour que l’affiche soit attirante, il eût fallu préserver les autres « dictateurs » au lieu de les disséminer voire de les occire assez sauvagement.
Imaginez un paquebot des Croisières Costa rasant au plus près le Centre de Rétention de l’île Papillon en Guadeloupe et les touristes s’émerveillant devant le luxe des résidences et la beauté du site ou Assad et Bagbo s’ébattraient en compagnie de Duvallier (Ah non, il est déjà réinséré !), Moubarak rétabli devisant en musulman (c’est la langue de ces gens) avec Ben Ali et Michèle Alliot-Marie (en visite, c’est remboursé ! )
Et tous de crier « Où est-il ? Où est-il ? »
« Mesdames et Messieurs, à votre droite (tout est étudié !), la réplique du célèbre restaurant Fouquet’ s . A la terrasse, vous pouvez apercevoir , en Ray-ban … … l’ancien locataire de l’Elysée, … … Monsieur … …
Ca aurait de la gueule ! On laisserait la gestion à Sodexo et les fortunes dépensées par les gogos pour le voyage et une barquette de frites à l’escale avec un autographe équilibreraient largement les comptes.
Sans parler du fait que les dictateurs hésiteraient bien moins longtemps avant de lâcher le pouvoir et que les peuples y gagneraient !
Alors il y a bien Sainte-Lucie mais c’est est une île du CommonWealth où Elisabeth II n’entend pas accueillir n’importe qui, encore moins un descendant mal élevé de la petite noblesse hongroise.
Si Sainte-Hélène est une possession anglaise, Napoléon III , que Victor Hugo surnommait « le Petit » ( et non Nabotléon !), y fit acquérir en 1858 Longwood House et la vallée du Tombeau (ne riez pas ici, un peu de décence, je vous prie ).
C’est notre Ministère des Affaires Etranges qui gère ces possessions.
Notez qu’on parle anglais sur l’île, ce qui rendrait plus compliqué l’endoctrinement des autochtones par notre baratineur en exil.
Et la Guyane ?
Le bagne de Cayenne avait justement été créé par Napoléon le Petit.
Mais n’ayant pas la méchanceté d’un umpiste, l’idée de le recréer ne m’est presque jamais venue à l’esprit. Même Mélenchon le Terrible hésiterait , c’est dire !
Les îles du Salut n’ont rien à voir avec les descriptions faites par les anciens bagnards.
Ce sont des îles paradisiaques, vraiment trop belles.
L’une s’appelle l’île du diable, ce qui est curieux puisqu’ « IL » n’y est pas encore allé !
Le problème de la Guyane ce sont aussi les chercheurs d’or ! Souvent clandestins d’ailleurs, les bougres.
Je n’ai pas vérifié mais les orpailleurs seraient surnommés plaisamment « blings blings » par les indiens. Alors un de plus, pourquoi pas ? Mais songez tout de même à la pollution .
Ah, c’est vrai qu’il y a aussi une base spatiale à Kourou et Cheminade dit à peu près qu’on pourrait "substituer à l’identité terrienne (et donc a fortiori à l’identité nationale), une identité héliosystémique et galactique" … …
Oui mais ça vous fait quoi d’imaginer une capsule marquée NS en orbite au-dessus de vos têtes pour l’éternité ?