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Un virus des plus commodes

Je préfère écrire sur des choses que je connais, mais de temps en temps, une occasion se présente à moi de commenter un aspect de la méfiance et de la confusion généralisées tout en me reposant sur la base solide de ma curiosité professionnelle. C’est le cas du nouveau coronavirus 2019-nCoV. Beaucoup d’éléments de l’histoire du coronavirus ne sont pas cohérents, et c’est ce que je veux explorer. D’emblée, je tiens à préciser que je ne suis pas un expert en la matière. Le 2019-nCoV est-il une arme biologique génétiquement modifiée ou est-ce une souche naturellement évoluée d’un virus endémique dans la population de chauves-souris en Chine ? Nous ne le savons pas, mais il est intéressant d’examiner la plausibilité de chacun de ces scénarios et de voir si ce que nous observons pourrait être une combinaison d’un peu des deux.

En tant qu’arme biologique de destruction massive, le 2019-nCoV n’est pas particulièrement bon. D’un autre côté, il est très contagieux et peut être transmis par des personnes infectées qui ne présentent aucun des symptômes, comme la fièvre et l’essoufflement. En revanche, le taux de mortalité n’est que de 2,1 % et devrait baisser car ce taux ne tient pas compte du nombre potentiellement important de jeunes gens en bonne santé qui ont contracté le virus mais n’ont jamais présenté de symptômes, n’ont jamais été testés et ne sauront jamais qu’ils ont survécu. Pour qu’un virus soit une arme biologique puissante, son taux de mortalité doit être optimisé afin de tuer le plus grand nombre possible de ses victimes, mais assez lentement pour que les victimes ne meurent pas avant d’avoir eu la possibilité de propager l’infection.

Autre point négatif : l’âge moyen de ceux qui y succombent est d’environ 65 ans, ce qui la rend plutôt inefficace pour affaiblir les capacités productives d’une nation, qu’elle soit industrielle ou militaire, puisque beaucoup de ceux qui meurent ont dépassé leur période de productivité maximale ou sont à la retraite. En fait, d’un point de vue plutôt cynique, ce virus pourrait être plutôt utile pour réduire le fardeau des malades économiquement improductifs et des personnes âgées qui, dans une population chinoise vieillissante, et compte tenu du respect que la société chinoise accorde traditionnellement à ses aînés, consomment une part croissante des ressources du pays.

D’un autre côté, ceux qui y succombent sont principalement des Chinois, des hommes, plutôt âgés, ce qui peut être considéré comme le signe d’un ciblage très habile. En fait, la sélectivité de ce virus peut être le signe d’un effort visant à éliminer sélectivement les membres du parti communiste chinois, afin de déstabiliser politiquement la Chine, d’y effectuer un changement de régime et d’imposer à la malheureuse population chinoise un système politique Liberté&Démocratie® à l’américaine. Étant donné que les États-Unis n’ont plus la puissance militaire nécessaire pour affronter la Chine (et ne peuvent même pas répondre aux attaques de missiles iraniens sur leurs bases militaires), et que les États-Unis ont pratiquement perdu la guerre commerciale contre la Chine, une arme biologique pourrait être la seule flèche qui leur reste dans leur carquois.

N’oublions pas que le Pentagone a construit un certain nombre d’installations dans le monde entier pour la recherche de divers agents pathogènes. Étant donné qu’il s’agit du Pentagone, dont la tâche fondamentale consiste à tuer des gens, et non de l’Organisation mondiale de la santé, il semble probable qu’il fasse également quelque chose dans le sens du développement d’armes biologiques efficaces. Il y a quelques années, des agents américains ont été pris en train de collecter des échantillons d’ADN auprès de la population russe et ont été rapidement escortés hors du pays.

La supposition évidente est que ces échantillons devaient être utilisés pour développer des armes biologiques visant spécifiquement la population russe. Je pense que les spécialistes chargés de cette tâche ont été très déçus de découvrir que la grande majorité de la population russe est composée de blancs ordinaires, à peu près les mêmes que dans le monde entier, et que les cibler, c’est se cibler soi-même. Mais ce n’est pas le cas des Chinois, dont la constitution génétique est plus distinctive. Tout cela est clairement peu concluant, et il se peut très bien que le programme d’armes biologiques du Pentagone ne soit qu’une autre partie de sa gigantesque machine à produire du cash, ou qu’il produise effectivement une arme biologique de temps en temps, et que 2019-nCoV soit le maigre résultat qu’il ait réussi à produire jusqu’à présent.

Mais là encore, la façon dont l’épidémie a commencé n’est pas celle à laquelle on pourrait s’attendre si une souche artificielle était libérée à un moment et un endroit donnés. Dans ce cas, on s’attendrait à un pic instantané d’infections, avec des symptômes apparaissant en grappes serrées juste à la fin de la période d’incubation. Mais au lieu de cela, nous avons vu des incidents sporadiques d’infection liés à un certain marché aux poissons de Wuhan, donnant progressivement naissance à une épidémie. Cela suggère que la source du virus est naturelle, comme les chauves-souris qui étaient vendues sur ce marché. Cependant, les Chinois mangent des chauves-souris depuis des milliers d’années (la soupe aux chauves-souris est un mets délicat), alors pourquoi ce virus n’apparaîtrait-il que maintenant ?

La raison de cette synchronisation peut simplement être un contact accru. Le virus est apparu aux alentours du nouvel an chinois. Selon le calendrier chinois, c’est l’année du rat, et bien que les Chinois mangent aussi des rats, les chauves-souris sont préférées. En outre, environ deux tiers de tous les porcs en Chine ont récemment été décimés à cause de la grippe porcine, ce qui a fait grimper les prix du porc et, incidemment, a forcé la Chine à commencer à importer des porcs des États-Unis, qui étaient auparavant soumis à un embargo. Cela a fait des chauves-souris, naturellement abondantes, une alternative attrayante aux autres sources de protéines animales. Tout aussi fortuitement, la population chinoise de poulets est maintenant ravagée par la grippe aviaire, ce qui, comme on peut s’y attendre, obligera la Chine à commencer à importer des poulets des États-Unis également.

Bien sûr, tout cela n’est pas très concluant, mais on peut considérer que tous les moyens sont bons en amour et dans la guerre, en particulier en cas de guerre commerciale avec les États-Unis. Mais ce qui a déclenché quelques alarmes dans ma tête, c’est la réaction à l’épidémie de coronavirus, tant en Chine qu’en Occident, et plus particulièrement aux États-Unis.

Tout d’abord, le gouvernement chinois a traité l’épidémie comme un acte de guerre, en déployant tous les moyens à sa disposition, y compris l’armée, afin de contenir sa propagation, en construisant plusieurs nouveaux grands hôpitaux, en mettant des villes entières en quarantaine et en prolongeant les vacances nationales. La réponse a été bien au-delà de ce que ce virus semble justifier, avec son faible taux de mortalité. Sans le dire, le gouvernement chinois a traité cette épidémie comme un acte de guerre biologique – peut-être comme une répétition d’une épidémie plus mortelle qui pourrait survenir à l’avenir. En tout cas, le gouvernement chinois veille à ce que personne ne puisse lui reprocher de ne pas prendre le problème suffisamment au sérieux, ou de ne pas faire assez pour le résoudre.

Deuxièmement, la réaction des médias occidentaux a été un effort exemplaire pour semer la panique et salir la Chine, transformant ce qui s’y passe en une histoire d’horreur. Non seulement les médias ont fait de leur mieux pour attiser l’hystérie des masses sur tout ce qui est chinois, mais divers blogueurs et « experts » indépendants se sont mis en quatre pour attiser la panique. Il semble qu’il y ait eu une réorientation politique de la russophobie (où il était grand temps pour les États-Unis d’admettre silencieusement leur défaite et de passer à autre chose) à la sinophobie (où les États-Unis n’ont pas encore eu à baisser leur froc). Les commentateurs théoriquement indépendants qui profitent de cette occasion pour attaquer la Chine se comportent comme des idiots utiles dans cette campagne médiatique à la chorégraphie centralisée.

Troisièmement, la Maison Blanche a récemment demandé que des experts examinent la possibilité que le 2019-nCoV ait été génétiquement modifié. Il arrive souvent que la personne qui crie « au voleur ! » le plus fort se trouve être le voleur lui-même. Je pense que la prochaine étape sera de déclarer que ce virus est bien une arme biologique développée par... pourquoi pas la Russie, bien sûr, et M. Poutine personnellement.

Compte tenu de tout cela, le scénario qui me semble le plus plausible est que ce virus a été génétiquement modifié dans l’un des laboratoires d’armes biologiques du Pentagone et introduit en Chine via des chauves-souris sauvages infectées, ayant choisi comme cible Wuhan, la Mecque de la technologie et un grand centre industriel. Le but ultime, on pourrait le supposer, est d’inciter les entreprises américaines à rapatrier leur production sur le continent américain afin de « Redonner sa grandeur à l’Amérique ».

Mais je soupçonne que cela ne va pas marcher. Le gouvernement chinois parviendra à stopper l’épidémie, démontrant ainsi qu’il se soucie de sa population et qu’il la protège efficacement. Déjà, le taux d’infection, tracé sur une échelle logarithmique, commence à diminuer avec une inflexion de la tangente, ce qui signifie que l’épidémie perd de sa vigueur. Et puis, en collaboration avec de nombreux autres pays, la Chine va poursuivre la tâche principale qui consiste à éradiquer l’autre parasite, à savoir les États-Unis, un pays qui obtient des choses en échange de rien, en imprimant simplement des dollars.

Les cinq stades de l’effondrement par Dmitry Orlov

Le livre de Dmitry Orlov est l’un des ouvrages fondateurs de cette nouvelle « discipline » que l’on nomme aujourd’hui : « collapsologie » c’est à-dire l’étude de l’effondrement des sociétés ou des civilisations.

Traduit par Hervé, relu par Wayan pour le Saker Francophone

Le 8 février – Source Club Orlov

 https://lesakerfrancophone.fr/un-virus-des-plus-commodes

COMMENTAIRES  

14/02/2020 11:30 par Assimbonanga

A la radio, il est cocasse de passer d’un bulletin d’information dénigrant le gouvernement chinois dans son traitement de l’épidémie à une émission dédiée aux problèmes de l’hôpital public en France : tout ce qui est reproché aux gouvernants chinois est le fait des gouvernements français successifs.
Loi du silence, sanctions à l’égard des personnels qui regimbent. Les hôpitaux de Paris sont à la pointe de cette loi du silence. Injonctions très précises pour ne pas sortir du rang. Source : https://www.franceinter.fr/emissions/le-telephone-sonne/le-telephone-sonne-12-fevrier-2020

Bis repetita : je trouve que cet arrêt de l’activité de la Chine est salutaire pour la qualité de l’air. A renouveler autant que nécessaire et à généraliser au plan mondial. BRAVO !

14/02/2020 15:02 par Rhodine

Je ne sais pas ce qui me déçoit le plus : qu’un site usuellement bien foutu et sérieux que LGS publie ce truc ou bien que des gens normaux puissent s’amuser à diffuser des délires complotistes comme ceci.
Oui la Chine et les républiques populaires ont fait face et font sans doute encore face à des attaques bactériologiques. Mais franchement le rasoir d’Ockham ça existe. Certes tout le monde n’est pas marxiste et n’adhère pas aux postulats rationalistes. Mais franchement diffuser cette daube complotiste irrationnelle ce n’est pas moralement très fin.

14/02/2020 17:17 par Brigittte

Contrairement à votre avis tranché, je trouve que toute réflexion intellectuellement bien construite (ce qui est le cas) est toujours une flèche de plus à son arc pour enrichir sa propre réflexion, quitte à conforter son point de vue qui n’est de toute façon qu’un système de croyance. Seuls les faits sont têtus et l’histoire est tellement riche en complots ourdis par les états pour justifier et déclencher des guerres ou déquiller des chefs d’états ...(l’incident du Tonkin ; l’opération Ajax ; l’incident du Mukden ; les assassinats des frères Kennedy ; les attentats du réseau Gladio en Italie ; les révolutions de couleurs ; les armes de destruction massive et l’anthrax ; l’attaque chimique de la Douma ....etc...etc..).

« Ce n’est pas le doute, c’est la certitude qui rend fou. » Nietzsche

14/02/2020 18:10 par Carlos

Je ne sais pas non plus ce qui l’afflige le plus, que l’on lise cet article comme un pamphlet complotiste, alors que c’est tout le contraire, ou ne pas prendre le temps de lire vraiment ce texte...lire c’est bien, prendre le temps de comprendre ou d’en rire, c’est mieux....
Relisez donc cher ami, et ne donnez pas votre avis dans l’émotion, mais un peu plus dans la reflexion, en tout cas, j’ai bien aimé l’ironie et les comparaisons.

14/02/2020 18:12 par Carlos

@Rhodine....je crois que vous n’avez rien compris ! Dommage, mais il n’y a là aucun complotisme, simplement de l’ironie maniée avec douceur.

14/02/2020 21:04 par Geb.

@ Rhodine...

Quelque fois on peut se demander si les "remarques" de "certains" relèvent de l’ignorance crasse ou bien de la volonté de contre information. Le tout englobé dans un "soi disant souci" de préserver la crédibilité de LGS, Comme il se doit de la part de personne qui elles ne font évidemment pas partie d’un quelconque "complot". :

Pour exemple de "délire complotiste" bien documenté :
Le 1er juin 1964, le commandant en chef Fidel Castro dénonça pour la première fois l’utilisation de la guerre biologique contre Cuba par les États-Unis. Deux protagonistes de la lutte contre l’épidémie de la dingue hémorragique ont accordé un entretien à Granma international
Ce fut un cauchemar. Des vagues d’enfants puis d’adultes commencèrent à arriver au service de garde, avec les mêmes symptômes qui faisaient penser à un rhume et qui s’aggravaient lorsque l’on soignait la maladie comme telle. En quelques jours, vers la fin du mois de mai 1981, tous les hôpitaux et les polycliniques de l’Île prenaient en charge la plus meurtrière des épidémies que nous ayons vécue durant les années de Révolution, sans que l’on sache d’où venait de cette maladie ni comment l’enrayer.
La municipalité de Boyeros de la capitale, aux environs de l’aéroport José Marti, rapporta les premiers cas. Dès lors et au cours des mois qui suivirent, la fièvre de la dengue hémorragique, introduite à Cuba par l’Agence centrale de renseignement (CIA) des États-Unis, allait toucher 344 203 personnes dans tout le pays.

344 203 cubains atteints…
« Immédiatement après les premiers cas détectés à Boyeros, le virus se propagea dans la capitale de façon presque explosive », raconte à Granma International José Gonzalez Valdés, professeur consultant à l’Université des sciences médicales de la capitale, qui en 1981 occupait le poste de directeur de l’hôpital pédiatrique de la municipalité de Centro Habana.

« Les symptômes de la dengue de type 2, transmise par le moustique Aedes aegypti devinrent communs parmi les enfants de la municipalité de Centro Habana et des municipalités environnantes : syndrome fébrile, douleurs rétro-orbitaires, abdominales et musculaires, éruption cutanée, maux de tête et asthénie, fréquemment accompagnés de saignements multiples avec des niveaux variables de gravité. Sur le champ, nous avons alerté les plus hautes autorités des Services d’Hygiène et d’Épidémiologie », explique le médecin.

Dès les premiers jours de juin 1981, l’hôpital pédiatrique de Centro Habana, « devint, en quelque sorte, le poste de commandement chargé d’assurer le suivi de l’épidémie et de coordonner les actions pour y faire face. C’est là qu’eurent lieu les premières réunions avec des personnels du ministère de la Santé publique, de l’Hygiène et de l’Épidémiologie, des microbiologistes, des chercheurs de l’Institut de Médecine tropicale Pedro Kouri et d’autres directeurs et professeurs des hôpitaux pédiatriques de La Havane », explique-t-il.

L’hôpital pédiatrique recevait de 400 à 500 patients par jour, « mais parfois il en arrivait 1 200 ou 1 300 », se souvient José Gonzalez. Durant ces mois, l’hôpital dut s’organiser en trois équipes qui travaillaient jusqu’à 17h, chaque groupe assurant le service de garde une fois tous les deux jours.

« Nombre d’entre nous y restions en permanence », explique Barbara Cristina Viñet Morales à Granma international, infirmière en chef adjointe, l’une des rares qui travaillent encore à l’hôpital pédiatrique de Centro Habana et qui à l’époque était infirmière au service d’urgence.

En 47 années d’expérience en tant qu’infirmière, Barbara n’a jamais revécu une situation épidémiologique aussi dramatique que celle de 1981. « À cette époque, j’avais à peine 22 ans et l’hôpital était comme ma maison. En tant que mère de deux petites filles, je ne pouvais pas supporter de voir un enfant malade et de ne pas être à son chevet pour l’aider, lui et sa famille », se souvient l’infirmière.

Selon le médecin, « tout le personnel médical de notre hôpital resta auprès des enfants malades et de leurs familles, la plupart du temps des personnes très modestes. Le premier à montrer sa préoccupation fut le commandant en chef. Il fit des visites surprises à l’hôpital à neuf reprises. Il était au courant de tout, et chaque fois il allait voir les enfants pour leur demander comment ils allaient et ce qu’ils aimeraient étudier quand ils seraient grands. Ils répondaient, riaient et les familles se sentaient en sécurité. Elles savaient qu’elles pouvaient avoir confiance en lui et dans les médecins qui soignaient leurs enfants. »

Pour Barbara Viñet, « avoir été si proche de Fidel fut la meilleure expérience de ces journées. À l’occasion, alors que les infirmiers et les médecins effectuaient une visite de l’hôpital avec le commandant, nous sommes entrés dans une salle d’une quarantaine de lits. Tous les enfants sont sortis en courant des tentes à oxygène que nous utilisions à l’époque et l’ont embrassé. L’un d’eux a crié : “Pionniers pour le communisme” et les autres ont répondu en chœur spontanément : “Nous serons comme le Che”. Ce fut un moment très émouvant. »

Au cours de l’épidémie (fin mai à début septembre), l’hôpital pédiatrique enregistra le plus petit nombre de décès dans la capitale, avec seulement deux décès. Mais, selon le médecin et le professeur José Gonzalez, « ce furent des journées très difficiles pour tous. Même si de nombreuses vies furent sauvées, nous avons perdu un bébé de deux ans et une fillette de sept ans », ajoute-t-il.

Barbara confie à Granma que « l’un de ses plus grands traumatismes fut de voir mourir la fillette. Elle était de Santiago de Cuba et était venue à La Havane en vacances chez sa tante, une infirmière de l’hôpital. Nous n’avons pas pu faire grand-chose pour elle, car le virus avait trop affaibli son système immunitaire. Ce souvenir me remplit encore d’impuissance et de douleur », ajoute-t-elle.

La guerre « la plus brutale et la plus inhumaine »,
Ce ne furent pas des faits isolés. Depuis plusieurs années, Cuba devait faire face à des attaques biologiques qui visaient à porter atteinte à la santé de la population et à asséner un coup fatal à l’économie du pays. Le 1er juin 1964, Fidel dénonça pour la première fois l’utilisation de la guerre biologique contre le pays. Quelques jours avant sa déclaration, une grande quantité d’objets brillants tombant du ciel avaient été aperçus et avaient inquiété la province de Sancti Spiritus.

Dans ses déclarations, parues le 2 juin 1964 à la une du journal Révolution, le commandant en chef affirmait que « des témoins des faits, parmi lesquels des membres des Forces armées révolutionnaires, avaient prouvé qu’ils s’agissaient de ballons de plusieurs tailles (…) qui se dissolvaient en touchant le sol, en laissant une substance gélatineuse (…) semblable à celle que l’on utilise dans des bouillons de culture de bactéries ».

Ce ne fut que le début de ce qui allait devenir la guerre « la plus brutale et la plus inhumaine », qui provoquerait des victimes et des pertes économiques incalculables. « Le manque de scrupules de l’impérialisme (…) et son impuissance face au renforcement et au progrès de notre Révolution, peuvent les amener à concevoir les actions les plus monstrueuses contre notre pays (…) », signalait le leader historique de la Révolution dans sa déclaration.

Les années suivantes plusieurs maladies frappèrent le pays : la peste porcine, la pseudo-dermatose nodulaire bovine, la brucellose du bétail, le charbon et la rouille de la canne à sucre, la moisissure bleue du tabac, la rouille du caféier, la maladie de New Castle et la bronchite infectieuse des volailles, la conjonctivite hémorragique, la dysenterie et la dengue de type 2.

Des recherches et des études minutieuses effectuées tout au long de ces années ont prouvé que chacune de ces épidémies fut introduite délibérément sur le territoire national. La dengue hémorragique fut la plus mortelle de toutes. Très peu de familles cubaines furent épargnées par la maladie, qui toucha 344 203 personnes et provoqua 158 décès, dont 101 enfants de moins de 15 ans.

Le Dr Gonzalez et Barbara, l’infirmière, n’oublieront jamais cette année où ils découvrirent le visage de la pire des guerres vécues par Cuba : la guerre biologique. « Une guerre peut difficilement être pire que celle-là », conclut le Dr Gonzalez.

source : https://www.initiative-communiste.fr/articles/international/guerre-biologique-usa-frappaient-cuba

Les programmes de guerre biologique des USA, (Et des autres), sont bien connus, bien documentés et bien répertoriés de l’ensemble des Communautés scientifique et militaire.

"Et des autres" comme le Dr Wouter Basson qui testait des armes biologiques ciblées génétiquement sur les Africains et sur les Arabes pour le compte de Prétoria et de Tel Aviv :

https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=14&cad=rja&uact=8&ved=2ahUKEwi53feM6dHnAhXx1uAKHRJZC1kQFjANegQIBxAB&url=http%3A%2F%2Fwww.bibliomonde.com%2Flivre%2Fmort-enqu%25C3%25AAte-sur-bio-terrorisme-%25C3%2589tat-en-afrique-du-sud-1403.html&usg=AOvVaw39zgRcTRSz1P3vuUqna9SP

Il est dommage que des ignares balancent des nullités sans même avoir étudiée la question...

Car quand on les lit, on a NOUS réellement tout à imaginer quand à un "complot" général visant à faire taire et à discréditer ceux qui dénoncent ces crimes abjects...

Mais en effet il y a "complot". De la part de la Chine et des ses alliés. Et Orlov le définit dans ses buts et se moyens :

Et puis, en collaboration avec de nombreux autres pays, la Chine va poursuivre la tâche principale qui consiste à éradiquer l’autre parasite, à savoir les États-Unis, un pays qui obtient des choses en échange de rien, en imprimant simplement des dollars.

Et ça, non seulement c’est un "complot", bien réel... Mais c’est aussi une très bonne nouvelle pour toute l’Humanité...

14/02/2020 23:02 par Nakor le cavalier bleu

S’il vous plaît ! Lire Orlov est toujours un plaisir (je vous recommande d’ailleurs chaudement son ouvrage les 5 stades de l’effondrement qui vaut le détour, ne serait-ce que pour les études de cas abordées dans son ouvrage). On peut ne pas être d’accord avec ses idées, il n’en reste pas moins que son ton incisif et sa manière de voir les choses valent la lecture. Surtout que de là à l’accuser de complotiste.... Ses écrits, aussi extravagants qu’ils peuvent vous sembler, sont tout de même bien travaillés.
Le terme de "daube complotiste irrationnelle" me semble largement hors propos ici.

15/02/2020 13:30 par Assimbonanga

Merci @Nakor le cavalier bleu de cette perche tendue : Surtout que de là à l’accuser de complotiste....
Cela va me permettre d’apporter un petit corrigé de cette erreur de plus en plus répandue.
On accuse quelqu’un de... + nom commun
On traite quelqu’un de... + adjectif

On l’accuse de complotisme, on le traite de complotiste.

17/02/2020 10:16 par Louis St O

Ça fait plusieurs jours que l’on nous dit qu’il y eu UN MORT en France du nouveau coronavirus !

En France, la grippe saisonnière frappe chaque année en moyenne 2,5 millions de fois et est la cause de 5 décès par jour en moyenne.
La grippe est donc responsable de 1.500 à 2.000 décès par an.
Lors de la saison 2014-2015, un épisode de grippe exceptionnel a généré une surmortalité hivernale de 18.300 décès.

Depuis le 1er janvier, il y a eu 260 décès de la grippe en France.
Vous en avez entendu parler ?

https://www.planetoscope.com/mortalite/1388-deces-dus-a-la-grippe-en-france.html

19/02/2020 22:51 par Dominique65

Les autorités chinoises puis l’institut pasteur ont séquencé le virus. Il n’a rien de particulier. Chercher des complots est en l’occurrence idiot.

22/02/2020 15:07 par Assimbonanga

14 février 2020, je vais noter cette date quelque part et enregistrer le commentaire.
C’est la première fois où j’ai fait observer que la diète chinoise, conséquence de la quarantaine médicale, a pu engendrer de nombreux effets bénéfiques.
- baisse des émissions de Co2
- baisse des pollutions de l’air, de l’eau et des surfaces
- disparition des accidents du travail (hé oui !)
- plus d’accidents de la route
Il s’agit d’une découverte fortuite de l’Humanité : quand on stoppe la croissance, on stoppe aussi toutes les merdes qui vont avec ! Cette évidence avait été intuitée dans l’an 01, on arrête tout, on réfléchit et c’est pas triste, non ?
L’Humanité tient sa solution mais nos gouvernements oseront-ils saisir cette chance ? Je ne le crois pas. Le pouvoir suprême n’est pas là pour le bien public mais pour défendre l’ordre en place, pour surmonter symboliquement la pyramide d’une société qui fonctionne toute seule. (Tiens mais ! Macron a parfaitement choisi son imagerie pour son discours inaugural !) Donc la société va aller jusqu’au bout de sa logique et des habitudes de ses individus. Jusqu’au bout !
J’inscris ici ma rumeur du 14 02 2020 et j’attends.

22/02/2020 16:23 par Rouge de honte

Je ne pense pas que l idée d un complot soit idiote. Il y a une guerre contre l économie chinoise et la peur est une arme. À qui appartiennent les médias et de quoi parlent ils ?

02/03/2020 09:21 par Rouge de honte

En Iran routes les frontières sont fermées et il n’y a presque plus de trafic aérien.

02/03/2020 12:20 par Assimbonanga

Jusqu’à quel point et avec quelle sincérité les gouvernements se soucient-ils de leur population ?
En France par exemple, on voit bien le souci : ne pas nuire au cœur de l’électorat droitier (LR+LRem) , petits commerçants, artisans, petits patrons, la masse votante, celle qui est indispensable à cause de cette foutue démocratie où on est obligé de fournir un simulacre d’élections... Tout ça pour élaborer, bien entendu des lois favorables plutôt aux grandes enseignes et multinationales (gros commerçants, grosses entreprises, grands patrons)
Du coup, les autorités prennent des mesures contradictoires. Si l’on en croit des mecs comme Leguen, ancien socialiste devenu intervenant de chaînes de télé d’info en continu, il faut négliger les dégâts collatéraux et admettre un pourcentage de pertes humaines afin que les échanges commerciaux continuent. L’économie d’abord. Le chiffre de 5000 spectateurs est particulièrement risible ou préoccupant : une fois rentrés chez eux, ces 5000 potentiels contaminés répandront à leur tour le virus. Soit il y a danger et personne n’entre, soit il n’y a rien à craindre et pas de restriction !

Chaque fois, zappant de chaîne en chaîne, que j’assiste à leurs émissions, je me demande comment ils arrivent à surmonter la sensation de la chaise encore chaude du cul des précédents lorsqu’ils changent d’intervenant sans pause. Je souhaite à Leguen d’expérimenter "l’inoffensivité" du virus à force de cette promiscuité. S’il partait en congés maladie ou en quatorzaine, ça nous ferait bon débarras !

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