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USA : les ennemis de Cuba en perte de vitesse

Granma, La Havane, 8 Février 2007.


De nouveaux projets bipartites au Congrès des Etats-Unis s’opposent aux « restrictions brutales » qui frappent les voyages dans l’île, et suscitent de plus en plus d’intérêt après 46 ans de blocus.


Les ennemis de Cuba au Congrès des États-Unis sont isolés. Une réalité qui est désormais perceptible jusque dans le camp de leurs anciens alliés.

Une nouvelle atmosphère de malaise au sein du Capitole provoquée par les scandales de corruption de Tom DeLay et d’autres congressistes, la guerre en Irak et les conséquences de ces deux situations aux élections partielles de novembre, aura été propice à la présentation en cette année 2007 de plusieurs projets bipartites à la Chambre basse. Au centre de ces documents : des propositions pour un changement de cap de la politique des États-Unis envers Cuba, notamment en ce qui concerne les voyages de leurs ressortissants vers l’île, des restrictions qui sont en vigueur depuis 46 ans.

Le Groupe de Travail sur Cuba de la Chambre semble ne pas avoir oublié que certains de ses membres se sont livrés à de basses manoeuvres pour empêcher les citoyens de leur pays de recouvrer leur droit de voyager à Cuba, un droit qui sur une initiative bipartite leur avait été reconnu à trois reprises à une large majorité.

Durant la procédure d’ajustement des projets adoptés par le Sénat et la Chambre des représentants, Tom DeLay, alors leader de la majorité républicaine à la Chambre des représentants, a tout simplement balayé le projet de la main à la demande d’Ileana Ros-Lehtiner, des frères Lincoln et de Mario Diaz Balart. Ces deux congressistes font partie de la bande des partisans de l’ancien tyran Fulgencio Batista, un groupe qui manipule une fraction du réseau de lobbies mis en place pour tenter de soudoyer et corrompre des fonctionnaires des pouvoirs législatif et exécutif des Etats-Unis. Cette affaire n’est la pointe de l’iceberg d’un problème des plus sérieux du système.

Il y a quelques semaines William Delahunt et son collègue Jeff Flake ont présenté un rapport législatif faisant état de la manière assez libre avec laquelle est dilapidé l’argent des contributions versées par l’administration Bush pour précipiter le renversement du gouvernement de Fidel Castro, sous le couvert de « programmes d’aide à des groupes divers visant à faciliter la transition démocratique et pacifique à Cuba ».

Le rapport a été élaboré par le Government Accountability Office (GAO), une dépendance du Congrès, à la demande de Flake, républicain et vice-président du Sous-comité de supervision et de recherches, et de Delahunt, réputé être le plus important démocrate de cet organe. Les deux hommes sont connus pour leurs positions favorables à la normalisation des relations avec Cuba, qu’ils jugent souhaitable pour les véritables intérêts des Etats-Unis.

Flake et Delahunt ont fait remarquer dans leur rapport que 74 millions de dollars ont été consacrés, sans aucun contrôle, à des dépenses inefficaces, voire somptuaires comme l’achat de manteaux de fourrures, pour ne citer qu’un exemple.

L’influence des membres véreux du groupe -ils n’ont pas lésiné sur le portefeuille pour acheter des votes contre Cuba-, s’est sensiblement amoindrie après le départ précipité de DeLay, si bien que les vents qui soufflent aujourd’hui sont plus propices au désenchevêtrement de ce noud gordien préjudiciable aussi bien à Cuba qu’aux États-Unis.

Le 24 janvier, les congressistes Jeff Flake et Charles Rangel ont soumis leur projet H.R. 654 à la 110e législature des États-Unis ; William Delahunt et Ray Lahood ont présenté le H.R 624, et Barbara Lee et James McGovern le H.R. 177.

Delahunt, démocrate du Massachusetts et coprésident du Groupe de travail sur Cuba de la Chambre des représentants, a déclaré le 31 janvier lors de la présentation de son projet que celui-ci permettrait à ses compatriotes de ne plus être dans l’obligation de se munir d’une autorisation du gouvernement des États-Unis pour voyager à Cuba, d’emporter la somme d’argent qu’ils voudront, et qu’il interdirait au président toute restriction à l’exercice de ce droit.


Les citoyens des États-Unis ont été interdits de voyages à Cuba lorsque le président Eisenhower, résolu à resserrer le siège pour étouffer la jeune Révolution au cours des derniers mois de son mandat, en janvier 1961, a déclaré les passeports dépourvus de validité pour se rendre à Cuba, dans l’intention avouée et explicite de porter préjudice à l’économie de l’île. Il s’ensuivit une brève période de tolérance vers la fin de l’ère Clinton, lorsque celui-ci tenta d’influer sur le cours des choses en autorisant les contacts « de personne à personne ».

Delahunt a rappelé que les Cubano-Américains avaient été autorisés à visiter leurs familles dans l’île avant que n’intervienne une nouvelle interdiction décrétée par Bush en 2004. Le président a procédé à une révision draconienne des liens de parenté et imposé une définition étroite de « famille » qui exclut les oncles, les tantes, les neveux, les nièces et les cousin(e)s. Des restrictions que William Delahunt a qualifiées de brutales.

Il a précisé que ces mesures de coercition sont incompatibles avec les valeurs de la famille. « Notre projet vise à supprimer une immoralité politique qui a causé un tort énorme et infligé des souffrances immenses à nos citoyens comme à ceux de Cuba. Une immoralité qui a terni notre image dans le monde ».

Le député démocrate pour le Massachusetts a ensuite évoqué les agissements en ce sens de l’ancien sous-secrétaire d’Etat adjoint pour l’Hémisphère occidental Dan Fisk (il évolue aujourd’hui à la Maison-Blanche), et son dur tour de vis qui aggravé la situation à tel point qu’un Cubano-Américain ne pouvait se rendre dans l’île pour assister à l’enterrement de son père si trois ans ne s’étaient pas écoulés depuis sa présence aux funérailles de sa mère. « C’est étonnamment cruel », s’est exclamé William Delahunt, avant de citer le cas de Carlos Lazo, qui malgré s’être vu décerner la médaille de l’Etoile de bronze en Irak, n’a pas été autorisé à rendre visite à ses enfants à Cuba. Lazo avait pourtant fait ses preuves et risqué sa vie dans la guerre de Bush, mais rien n’y a fait. « C’est inhumain¼ Notre position, c’est que chacun doit être libre de voyager à Cuba quand bon lui semble », a dit Delahunt.

Le cubano-américain Carlos Gutierrez, secrétaire d’État au Commerce, s’est empressé de rejeter concrètement le projet présenté par Delahunt et le représentant de l’Illinois Ray LaHood, qui était notamment axé sur la suppression des limitations imposées en 2004 sous la pression du groupe connu à Cuba comme la Mafia de Miami, auquel appartient M. Gutierrez. Ces nostalgiques de la Cuba prérévolutionnaire ont exigé de Bush de nouvelles mesures contre l’île et, après avoir obtenu satisfaction, ils ont mis au service du candidat à la présidence et des républicains toute la machinerie électorale mafieuse, cette même machinerie que côtoyait allègrement il y a quelques mois le tout-puissant représentant républicain Tom DeLay, contraint à la démission suite à ses tripotages véreux.

Au mois de novembre le U.S. Cuba Democracy Political Action Comité, bras financier de la bande, a versé une contribution de 606 000 924 dollars pour les campagnes d’une centaine de candidats, républicains pour la plupart, soit le double qu’en 2004, ce qui n’a pas empêché le désastre.

Le projet 654 signé par Flake et Rangel avait pour titre « Pour l’autorisation des voyages entre les États-Unis et Cuba ». Jeff Flake, républicain pour l’Arizona, est membre du Comité des Affaires étrangères de la Chambre des représentants, l’organe qui a été saisi de cette initiative. Quant à Charles Rangel, démocrate pour New York, il est président du Comité des voies et des moyens de ce corps législatif. Il est l’auteur de plusieurs projets lancés il y a quelques années en faveur d’une levée définitive de l’embargo. Cette fois il s’est déclaré partisan de privilégier des projets plus concrets et ayant plus de chances d’aboutir comme ceux concernant les voyages, des projets qui, soit dit en passant, avaient été adoptés lors de législatures précédentes et ensuite escamotés.

Flake, qui s’est rendu il n’y pas longtemps à La Havane accompagné de Delahunt et de huit membres de la Chambre basse, a déclaré que « pendant près de cinquante ans notre politique courante avec Cuba n’a peu ou rien fait pour apporter la démocratie dans l’île. Un nouveau rapprochement est largement nécessaire ». Ce congressiste a justifié sa position en signalant que le fait de faciliter le commerce et les voyages avec Cuba « est le meilleur moyen d’encourager des réformes démocratiques », avant de préciser plus loin que « le projet remet en question la politique adoptée envers Cuba, qui a mon avis est un échec total. C’est une politique qui a réduit l’influence américaine dans l’île presque à néant, alors qu’il se produit des changements dramatiques ».

Lee et Mcgovern se prononcent également pour la liberté de voyager à Cuba. Cette initiative, à l’instar des autres, est placée sous le copatronage réciproque de six congressistes, ainsi que d’autres députés comme McDermont, Ramstad, Snyder, Moran et Mme Emerson.

En termes généraux, il est stipulé dans ces projets que le président ne doit ni interdire ni restreindre, directement ou indirectement, les voyages à Cuba de citoyens des Etats-Unis ou de personnes résidant légalement dans ce pays. Les cosignataires se prononcent concrètement pour une suppression des réglementations en vigueur concernant l’autorisation ou l’interdiction de voyager à Cuba, ainsi que de celles qui s’appliquent aux transactions à effectuer à cet égard. Ils insistent par ailleurs sur la nécessité de rendre sans effet les sanctions adoptées par le président à l’encontre des personnes qui se rendent à Cuba ?-même si leur voyage date d’avant l’adoption du projet-, ainsi que les autres dispositions légales en la matière, comme celle qui limite le nombre de voyages dans l’île des Cubano-Américains et l’argent qu’il sont censé y dépenser. En dépit des engagements contractés par George W. Bush avec l’extrême droite, la composition actuelle du Congrès est un élément qui pourrait jouer en faveur d’une adoption du projet sur les voyages à Cuba. Mais l’opposition acharnée du président, qui menace d’y opposer son veto au détriment d’une opinion majoritaire, pourrait obliger à décrocher deux tiers des voix dans une nouvelle confrontation.


Cette volonté politique en faveur d’un changement émane de forces importantes qui estiment que la normalisation des relations avec Cuba va dans le sens des véritables intérêts des Etats-Unis. C’est aussi ce que pense Kirby Jones, le président de la U.S. Cuba Trade Association, qui représente de puissantes compagnies telles que Vargill Inc et Caterpillar.

L’USA Rice Federation, basée à Arlington, en Virginie, rejette les modalités de paiement fixées par le Département du trésor, qui entrave la hausse de ses ventes à Cuba. Carol Guthrie, porte-parole de cette fédération, a révélé que Max Baucus, démocrate pour le Montana et président du Comité des finances du Sénat, demandera la révocation de ces normes.

Le ton de certains articles parus dans les grands quotidiens des principales villes du pays pourrait donner une idée de l’atmosphère qui règne actuellement.

Par exemple, un article assez insolite publié le 13 janvier dans le Wall Street Journal racontait comment dans une lettre ouverte adressée au président, une vingtaine de groupes ennemis de la Révolution cubaine basés à Miami -dont la Fondation Cubano-Américaine- invitaient M. Bush à lever les restrictions qui frappent les voyages et les envois d’argent à Cuba.

« Les avocats de la politique actuelle, et en particulier les trois intransigeants représentants au Congrès (Ileana Ros-Lehtinen et les frères Diaz Balart) sont de plus en plus isolé », concluait l’article. Il est vrai qu’il y a environ deux ans ces groupes ont pris leurs distances avec la meute de récalcitrants et de suiveurs de l’ancien tyran Fulgencio Batista qui ont toujours bénéficié des faveurs de Washington, et semblent aujourd’hui devoir se contenter du soutien quasi exclusif de la famille Bush et de ses intimes.

L’article faisait remarquer qu’il n’est certes pas facile d’effacer d’un trait les restrictions des voyages, mais que le nouveau Congrès se devrait de supprimer la Loi Helms-Bacardi afin de conférer davantage de flexibilité au président ». Il va sans dire que même s’ils proposent d’écarter les paragraphes les plus sévères, voire insensés de la loi Helms-Bacardi, les secteurs dits « modérés » posent d’autres conditions, ceci dans un souci de « prévoyance ».

La revue Foreign Affairs dans un article paru au mois de décembre intitulé La victoire finale de Fidel et signé Julia E. Sweig, montre la façon dont les opinions ont évolué ces dernières années concernant la politique envers Cuba. On peut lire : « Les Cubains ne se sont pas insurgés et leur identité nationale reste attachée à la défense de leur patrie en prévision d’éventuelles attaques que les États-Unis pourraient lancer contre leur souveraineté. »

Quant au Latin America Working Group, il a exhorté les citoyens des États-Unis à appuyer ces efforts en appelant leurs congressistes respectifs à ouvrer en faveur d’un changement de la politique envers Cuba en adhérant au projet 654 -un document qui leur tient particulièrement à cour puisqu’il concerne les voyages familiaux et en matière d’éducation-, et pour atteindre la centaine de députés adhérents au mois de mars. Pour ce faire, les personnes intéressées devront s’adresser à Vivian Catalino, au bureau de M. Rangel, ou Lance Walter, à celui de M. Flake. Il est également possible, par cette même voie, de féliciter des congressistes s’ils ont déjà adhéré à l’un des projets susceptible de sceller la fin dudit embargo.

A La Havane, Ricardo Alarcon, président de l’Assemblée nationale, a déclaré que la politique actuelle durera probablement encore un certain temps, « tant qu’il y aura ce monsieur (Bush) qui a usurpé la présidence ».

Au train où vont les choses, sur l’autre rive de l’Atlantique beaucoup de démocrates fondamentalistes vis-à -vis de Cuba pourraient, avant la fin de l’année 2007, se retrouver dans le rôle du fou qui tente de s’accrocher au pinceau tandis qu’un autre retire l’échelle...


Des organisations nationales pressent le Congrès.

En ce tout début d’année 2007, douze organisations à caractère national des États-Unis ont adressé des lettres aux congressistes Max Baucus et Charles Rangel, les exhortant à remplacer la politique d’isolement que Washington exerce depuis plus de 45 ans contre Cuba par une version nouvelle comportant des engagements mutuels dans les domaines des voyages et du commerce.

Les lettres sont signées par Sarah Stephens, directrice du Center for Democracy in the Americas ; Antonio Gonzalez, président du William C. Velasquez Institute ; Steven Clemons, directeur de l’American Strategy Program, New America Foundation ; John McAuliff, responsable du Fund for Reconciliation and Development ; Mavis Anderson, Senior Associate, Latin America Working Group ; Geoff Thale, directeur du Programme Washington Office on Latin America ; Kirby Jones, président de Alamar Associates ; Silvia Wilhelm, directrice exécutive de Puentes Cubanos ; Alvaro Fernandez, président de la Cuban American Commission for Family Rights ; Ruben Rumbaut, Ph.D., du Steering Committee of ENCASA, Emergency Network of Cuban American Scholars and Artists ; Wayne Smith, directeur du Programme Cuba du Center for International Policy ; et Lissa Weismann, responsable du National Summit on Cuba, World Policy Institute, The New School.

Gabriel Molina


- Source : Granma www.granma.cu




Sur les conséquences humaine de l’ embrago contre Cuba :<BR>
Le Mur d’Eau, par Jens Glüsing.


A LIRE : Les dernières mesures des USA contre Cuba, par Wayne S. Smith, ancien responsable de la section des intérêts US à la Havane.


Cuba : Fidel Castro malade, Miss Monde acnéique, presse métastasée, par Maxime Vivas.

Les Etats-Unis ont payé 10 journalistes pour faire des articles anticastristes, par Abby Goodnough - New York Times.

Cuba : Les US financent des groupes anticastristes à l’étranger, par Laura Wides-Munoz - Associated Press.

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