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Thème : Xinjiang (Chine)

Xinjiang : un témoignage exclusif sur le prétendu travail forcé !

WU Qiner

Cet universitaire taïwanais a étudié le Xinjiang pendant plus de 20 ans et a ri en entendant le mensonge des États-Unis. Le Taïwanais Dr Wu Qiner (吳啟訥) est chercheur à l'Academia Sinica, la plus haute institution d'enseignement et de recherche universitaires de Taïwan. Il a construit sa carrière sur les études ouïgoures. Il parle la langue ouïgoure et se rend plusieurs fois par an dans les communautés ouïgoures du Xinjiang. Voici la transcription d’une interview publiée le 2 avril 2021 en chinois.

Wang Yu, journaliste de Shenzhen TV & Direct News : Pourquoi l'affirmation concoctée par les forces antichinoises de l'Occident, en premier lieu les États-Unis, selon laquelle il y aurait du "travail forcé" au Xinjiang est-elle ridicule ? WU QINER : Parce qu'ils ne connaissent pas du tout la situation au Xinjiang. Le fait est qu'il y a un problème de sous-emploi en Chine, surtout pour le Xinjiang, où le problème de sous-emploi est encore plus prononcé et où les paysans ont tous besoin de trouver des opportunités d'emploi. Dans le Xinjiang en particulier, ils doivent trouver un produit qu'ils peuvent vendre et qu'ils savent cultiver, ce qui n'est pas facile. Ils aimeraient pouvoir cultiver du coton et le garder en bon état en le récoltant à la main. Ainsi, même avec la récolte manuelle, la plupart des personnes qui vont récolter sont principalement des agriculteurs chinois Han, parce qu'en fait, les agriculteurs chinois Han sont un peu moins exigeants que les agriculteurs ouïgours en termes (...) Lire la suite »
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L’analyse d’une historienne

Sur les influenceurs sinophobes parfois rémunérés

Annie LACROIX-RIZ

J’ai lu, avec un grand retard que je déplore, l’article du Monde du 3 septembre qui relaie avec chaleur le rapport intitulé « Les opérations d’influence de la Chine », dû à Paul Charon et Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, et que les deux journalistes-relais, Nathalie Guibert et Brice Pedroletti, présentent avec emphase en ces termes : « une étude exhaustive de 600 pages, publiée lundi 20 septembre au terme de deux ans de travail par l’Institut de recherche stratégique de l’Ecole militaire (Irsem) ».

On lira aussi avec profit la biographie d’un des deux auteurs du présumé chef-d’œuvre, Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, passé par l’université Yale, une des étapes obligées de « la classe dirigeante atlantique » chauffée aux États-Unis depuis 1945, voire avant (Van der Pijl Kees, The Making of an Atlantic Ruling Class, Londres, Verso, 2012, 1e éd., 1984) « actuellement directeur de l'Institut de recherche stratégique de l'École militaire (IRSEM) [français, rappelons-le] et membre du Academic Advisory Board du Collège de Défense de l’OTAN ». Ce prototype du chercheur (statut qui suppose un minimum d’indépendance intellectuelle ou d’absence de liens avec les puissants et du temps disponible pour la recherche) ouvertement atlantiste, russophobe et sinophobe, se réclame, comme il l’a écrit en 2013 dans la célèbre revue atlantico-européiste Commentaire (vol. 36, no 141,‎ 2013, p. 13-20) fondée en 1978 par Raymond Aron ». Ce concept est cher à ses prédécesseurs, Raymond Aron, Stanley Hoffmann et Pierre Hassner, (...) Lire la suite »
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Cinq mensonges et un entêtement

Encore une louchée de Vivas bashing épicée aux mensonges ?

Maxime VIVAS

Le sociologue Pierre Bourdieu racontait cette anecdote que lui a confiée Rémi Lenoir, un de ses anciens élèves devenu professeur à l’ENA : Ségolène Royal, au sortir de l’ENA avait choisi la gauche « comme plan de carrière ».

Cela n’avait pas surpris Bourdieu qui disait : « Ségolène Royal, pour moi, instantanément, on sait qu'elle n'est pas de gauche » et « Elle a ce que j'appelle un habitus, une manière d'être, de parler qui vous dit qu'elle est de droite, même si elle tient des propos de gauche. » Nombreux sont les sémillants énarques qui font comme elle : leur diplôme en poche, ils décident, pratiquement à pile ou face, s’ils rejoignent un parti de droite ou de gauche. Pour les ambitieux, on sait de quel côté ils vont tomber. « La pente est à droite » constatait Alain. S’agissant de la Chine et du Xinjiang, je suis interpelé par cette engeance qui, si elle a fait Sciences po, l’ENA ou Langues orientales, se présente comme spécialiste des Ouïghours. Il faut se garder de cette croyance en l’omniscience attestée par un parchemin. Les Résistants du Vercors, du Limousin ou d’ailleurs, ouvriers, paysans, étaient mieux informés sur l’Allemagne que l’élite civile berlinoise (enfumée par Goebbels) et que les ruraux qui vivaient dans (...) Lire la suite »
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Faibles ventes de cet hebdo pipi-caca-prout qui fut de gauche

Laure Daussy (de Charlie Hebdo) le « dingo » (du Grand Soir) et Mélenchon

Vladimir MARCIAC

Naguère, sans jamais bondir sur des désaccords de fond, Le Grand Soir laissait Charlie Hebdo vivre sa vie. Par exemple, Charlie Hebdo a soutenu toutes les guerres de l’OTAN depuis le dépeçage de la Yougoslavie. Après la mort de Wolinski, Charlie-Hebdo n’a jamais raté une occasion de publier des informations mensongères sur les pays d’Amérique latine que les Etats-Unis détestent (Cuba, le Venezuela, la Bolivie…). Le Grand Soir n’en fit pas un casus belli.

Cependant, en août 2012, avec un titre d’appel en « une », Charlie Hebdo publiait un réquisitoire contre deux administrateurs du Grand Soir, Viktor Dedaj et Maxime Vivas, qualifiés de nazis (rouges-bruns). Maxime Vivas a souvent raconté ici et ailleurs l’hallucinant dialogue téléphonique qu’il a eu avec Eric Simon, l’auteur de l’article diffamatoire, qui lui confia « Les anti-impérialistes me font gerber » » et « je pense le plus grand mal de Castro ». Alerté, Charb s’était démarqué publiquement (un peu mollement) des diffamations d’Eric Simon. Vivas racontait partout en riant les menaces puériles d’Eric Simon : « On mène une enquête sur Le Grand Soir. Sur toi, on n’a rien trouvé [il voulait dire « contre toi »], mais on cherche avec des journalistes de Charlie Hebdo, avec des journalistes d’autres journaux, y compris des journalistes étrangers ». Plus lents que l’IGPN, ces Rouletabille de pacotille cherchent toujours. Et voilà qu’un lecteur vigilant du Grand Soir nous signale que, s’immisçant dans la meute (...) Lire la suite »
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Et un de plus, un ! Mais toujours pas de Français.

Un juriste international, trois fois « nominé » pour le prix Nobel de la paix, démonte méthodiquement la fable du génocide ouïghour

Maxime VIVAS

L’ex-chef d’état-major de Colin Powell révèle dans une vidéo que la CIA, en 2018, avait ourdi une déstabilisation de la Chine en agitant les Ouïghours, des avocats du Département d’Etat états-unien préconisent d’abandonner la fable improuvable du « génocide », deux prestigieux intellectuels dont l’un a conseillé la Maison blanche et l’autre le secrétaire de l’ONU, font de même.
Il faut ajouter depuis peu Mehmet Sukru Guzel, un expert turc dans les domaines du droit et des droits de l’homme. Il est titulaire d’un doctorat et professeur honoraire de l’Académie internationale des sciences d’Azerbaïdjan. Il a été nominé trois fois pour le prix Nobel de la paix.

Ayant posé en titre la question : « Les prétendues allégations de génocide des États-Unis contre la Chine sont-elles justifiées par le droit international ? » il va consacrer 16 000 signes à apporter une méticuleuse et irréfutable réponse négative. L’article intégral est ici (en anglais). Il épingle à neuf reprises Adrian Zenz, seule source de l’accusation pour le gouvernement américain et inspirateur « de l'Associated Press, de CNN et de la BBC ». On pourrait ajouter : l’AFP, les médias français et les politiciens français sinophobes par électoralisme (Raphaël Glucksmann, Clémentine Autain…). Sur Adrian Zenz « spécialiste » du Xinjiang après y être allé une fois comme touriste en 2007, voir mon livre « Ouïghours, pour en finir avec les fake news. » Mehmet Sukru cite à sept reprises, comme source peu crédible, l’ex-secrétaire d’Etat Mike Pompeo. Pompeo ? Le 15 avril 2019, auprès d'étudiants de l'université A&M du Texas, il a évoqué son expérience de directeur de la CIA de 2017 à 2018 : « Nous avons menti, nous (...) Lire la suite »
L’Immonde en Chine

Dents longues et idées courtes

Xiao PIGNOUF

Simon Leplâtre, correspondant du Monde à Shanghai, peut témoigner de sa liberté d'expression dans un pays qui l'accueille mais qu'il peut critiquer à l'envi.

On s'interrogera d'abord : puisqu'il continue à répandre de fausses informations concernant la répression des Ouïghours en Chine, en vivant dans le pays qu'il accuse et s'il a pris la peine de se rendre dans le Xinjiang (à l'instar de Maxime Vivas qui fait correctement son boulot de journaliste) pour vérifier ses sources, pourquoi n'en donne-t-il aucune ? Pourquoi continue-t-il, alors même qu'il est sur le sol chinois, à se reposer sur les fadaises d'un pseudo-anthropologue allemand, notoirement anti-communiste et homophobe, favorable aux châtiments corporels sur les enfants et dont le dernier voyage en Chine remonte à 2007 ? Dans un article récent publié sur le Monde à propos de la rencontre entre le MAE chinois Wang Yi et plusieurs représentants des forces talibanes en Afghanistan, voici ce qu'on peut lire dans l'intro dudit article rédigé par Leplâtre : « La photo détonne : trois diplomates chinois en costume sombre sont entourés de neuf dirigeants talibans, en salwar kameez (longue tunique), (...) Lire la suite »
Comment Que Choisir a vu un crime contre l’humanité au Xinjiang

Que (ne pas) Choisir ?

Maxime VIVAS

Mon opinion sur UFC-Que Choisir n’avait jamais été bien tranchée.
D’une part, je pensais qu’il est utile qu’une organisation alerte les consommateurs grâce à une expertise acquise et à des moyens que nous n’avons pas. Mais, d’autre part je crois, comme vous, qu’une réglementation bien faite, la traque, par la loi, des publicités mensongères feraient gratuitement l’affaire et que c’est dans ce sens qu’il faut agir, avec la DGCCRF (Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes) une administration dont c’est la mission et à qui il faudrait cesser d’enlever des moyens.

Enfin, et là est mon malaise diffus, UFC-Que Choisir m’apparaît en filigrane comme une organisation de petits malins s’adressant aux petits malins abonnés. Il y a un discours implicite qui pousse à l’individualisme, à l’égoïsme : « Je ne me fais pas avoir, moi, je suis malin, moi, je profite, moi ». Que Choisir, c’est un peu l’indic qui vous signale (à vous, pas au peuple au JT de 20 heures, pas par un mégaphone à la populace non triée dans la rue) à quelle heure et en quel endroit va se lever le rideau métallique derrière lequel sont les soldes. C’est Paulo-les-bons-tuyaux qui connaît le cheval gagnant et qui t’affranchit moyennant une petite commission. Que Choisir, c’est : « Ne passez pas votre temps en réunions politiques ou syndicales, en manifestations, trouvez avec nous la solution magique, n’achetez rien sans avoir étudié le produit. Si les autres se font avoir, pas vous ». Bref, vous, vous êtes abonnés à Que Choisir et vous comparez les moulinettes DuShmoll, Trucmuche, Hachemenu pour un éventuel (...) Lire la suite »
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PREMIERE PARTIE

Comprendre la « goebbelisation » de Libération en 10 épisodes (et au dixième je cafte un secret, sans remords)

Maxime VIVAS
Qu’est-ce que Libération qui diffuse des « fake news » sur les Ouïghours et fait le bonheur de Washington ? 1er épisode. Où je suis moins crédible que Nabilla Dans son article du 30 mars « Qui est Maxime Vivas, ce Français qui dénonce des « fake news » sur les Ouïghours et fait le bonheur de Pékin ? », Laurence Defranoux écrit sur moi (pas sur mon livre, hein !) : « Deux ouvrages sur Reporters sans frontières lui ont valu, en 2008, un conflit avec Robert Ménard et des mentions dans la presse régionale française et sur le blog de Jean-Luc Mélenchon, lequel préfacera un de ses livres en 2011. Ce qui ne le rend pas pour autant « célèbre » – son compte Twitter vient juste de dépasser les 2 000 abonnés ». La célébrité (et donc la crédibilité ?) mesurée au nombre abonnés sur Twitter ! Avec deux ans de moins qu’elle sur Twitter et sans écrire dans un quotidien aussi médiatisé que Libération, j’ai à ce jour le même nombre d’abonnés qu’elle (mais moins que Nabilla, j’admets). Mon « conflit » avec Robert Ménard ? En fait, (...) Lire la suite »
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DEUXIEME PARTIE

Comprendre la « goebbelisation » de Libération en 10 épisodes (et au dixième je cafte un secret, sans remords)

Maxime VIVAS

« Je vous préviens, Libération,
Qu’au 10ème épisode, je touche ! »

Qu’est-ce que Libération qui diffuse des fake news sur les Ouïghours et fait le bonheur de Washington ? 7ème épisode. Libération contre le Washington Post Dans son article du 30 mars « Qui est Maxime Vivas, ce Français qui dénonce des « fake news » sur les Ouïghours et fait le bonheur de Pékin ? », Laurence Defranoux écrit, je le redis ici : « Faisant fi des critères établis par la Convention [de Genève] pour la prévention et la répression du crime de génocide signée par les Nations unies en 1948, il est persuadé qu’il ne peut y avoir de « génocide » puisqu’il n’y a pas d’« extermination. » D'abord, je ne suis pas le seul, comme on va le voir ci-dessous. Et puis, Mme Defranoux a un discours changeant au gré des mois et du public. Michael O’Hanlon, le Washington Post, 8 avril 2021. « Les États-Unis ont très peu à gagner à surdémoniser la Chine Mais le génocide désigne historiquement les meurtres de centaines de milliers ou de millions d'individus. Rien de semblable ne s'est produit contre les Ouïghours. De plus, (...) Lire la suite »
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L’article en français des deux prestigieux nord-américains qui démontent la fable du « génocide ».

Les allégations de génocide au Xinjiang sont injustifiées

Jeffrey SACHS et William SCHABAS

Jeffrey Sachs est un économiste proche de nombreuses administrations démocrates US. Il est considéré comme l’un des cent intellectuels les plus influents au monde. Il a été le conseiller de plusieurs secrétaires généraux des Nations Unies dont Antonio Gutteres.

William Schabas est un professeur de droit de réputation mondiale, un spécialiste écouté aux Nations Unies sur les questions de la torture, de la peine de mort et du génocide.

Le texte ci-dessous est la traduction de leur article « The Xinjiang genocide allegations are unjustified » paru dans l’édition du 20 avril de « PS » (« Project Syndicate »), un réseau de 459 médias dans 150 pays.

Le 21 avril, ce texte a fait l’objet dans LGS d’une analyse de Gaston Monatte : « Ouïghours : un pavé (made in USA) dans la mare » où se lit en filigrane une annonce d’un infléchissement (ou revirement) possible de la propagande étatsunienne sur le sujet.

Dans l’immédiat, tremblons pour nos médias qui se sont acharnés sur un de nos administrateurs qui avait soutenu hier (l’impudent !) ce qui se vérifie aujourd’hui.
LGS

* * * Les allégations de génocide au Xinjiang sont injustifiées L'administration du président américain Joe Biden a réitéré l'affirmation selon laquelle la Chine organise un génocide contre le peuple Ouïghour dans la région du Xinjiang. Mais elle n'a fourni aucune preuve et, à moins qu'elle ne le fasse, le département d'État devrait retirer cette accusation et soutenir une enquête de l'ONU sur la situation au Xinjiang. NEW YORK/LONDRES - Le gouvernement américain a inutilement intensifié sa rhétorique contre la Chine en affirmant qu'un génocide est en cours contre le peuple Ouïghour dans la région du Xinjiang. Une accusation aussi grave a son importance, car le génocide est considéré à juste titre comme "le crime des crimes". De nombreux experts appellent désormais au boycott des Jeux olympiques d'hiver de 2022 à Pékin, qu'ils qualifient de "Jeux olympiques du génocide". L'accusation de génocide a été lancée le dernier jour de l'administration de Donald Trump par le secrétaire d'État de l'époque, Michael (...) Lire la suite »
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