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Et un de plus, un ! Mais toujours pas de Français.

Un juriste international, trois fois « nominé » pour le prix Nobel de la paix, démonte méthodiquement la fable du génocide ouïghour

L’ex-chef d’état-major de Colin Powell révèle dans une vidéo que la CIA, en 2018, avait ourdi une déstabilisation de la Chine en agitant les Ouïghours, des avocats du Département d’Etat états-unien préconisent d’abandonner la fable improuvable du « génocide », deux prestigieux intellectuels dont l’un a conseillé la Maison blanche et l’autre le secrétaire de l’ONU, font de même.
Il faut ajouter depuis peu Mehmet Sukru Guzel, un expert turc dans les domaines du droit et des droits de l’homme. Il est titulaire d’un doctorat et professeur honoraire de l’Académie internationale des sciences d’Azerbaïdjan. Il a été nominé trois fois pour le prix Nobel de la paix.

Ayant posé en titre la question : « Les prétendues allégations de génocide des États-Unis contre la Chine sont-elles justifiées par le droit international ? » il va consacrer 16 000 signes à apporter une méticuleuse et irréfutable réponse négative. L’article intégral est ici (en anglais).

Il épingle à neuf reprises Adrian Zenz, seule source de l’accusation pour le gouvernement américain et inspirateur «  de l’Associated Press, de CNN et de la BBC ». On pourrait ajouter : l’AFP, les médias français et les politiciens français sinophobes par électoralisme (Raphaël Glucksmann, Clémentine Autain…).
Sur Adrian Zenz « spécialiste » du Xinjiang après y être allé une fois comme touriste en 2007, voir mon livre « Ouïghours, pour en finir avec les fake news. »

Mehmet Sukru cite à sept reprises, comme source peu crédible, l’ex-secrétaire d’Etat Mike Pompeo. Pompeo ? Le 15 avril 2019, auprès d’étudiants de l’université A&M du Texas, il a évoqué son expérience de directeur de la CIA de 2017 à 2018 : « Nous avons menti, nous avons triché, nous avons volé » . Et, avec une franchise que pourraient lui envier bien des journalistes français, il a ajouté : « C’était comme si on avait été entièrement formés pour cela » (Cf. mon livre cité plus haut).

Pour Mehmet Sukru, « L’allégation des États-Unis sur le génocide en Chine est nulle et non avenue dans le système juridique de l’ONU. L’accusation de génocide ne doit jamais être prise à la légère ».

Il dénonce à plusieurs reprises la mauvaise foi des accusateurs de la Chine. Il note que « La Chine a strictement appliqué sa politique de l’enfant unique à la majorité de sa population, mais a été plus libérale envers les minorités ethniques, y compris les Ouïghours. Le Xinjiang enregistre un taux de croissance démographique global positif, la population ouïghoure augmentant plus rapidement que la population non ouïghoure au Xinjiang entre 2010 et 2018 ».

L’auteur pointe également les conséquences possibles du fake news sur le génocide : « L’utilisation inappropriée du terme peut exacerber les tensions géopolitiques et militaires et dévaloriser la mémoire historique de génocides telle que l’Holocauste, entravant ainsi la capacité d’empêcher de futurs génocides. La communauté internationale dans son ensemble a la responsabilité ergaomnes [à l’égard de tous. MV] de protéger la norme Génocide contre l’abus et la dégradation des déclarations des responsables américains, y compris le président Biden ».
« Conformément au droit international, les activités des États doivent être fondées sur le principe universellement compris de la diligence [vigilance] raisonnable afin d’éviter de nuire à d’autres États »...

« Les États-Unis n’ont pas rempli, en vertu du principe de bonne foi, leurs responsabilités de diligence raisonnable s’apparentant au jus cogens (1) avant de mentionner le génocide en Chine ».

Le suspens (insoutenable) est : quel média ou quel politicard français va, le premier, confesser avoir menti ou avoir été manipulé ? Après tout, Colin Powell, honteux d’avoir brandi à l’ONU une fiole-échantillon d’Arme de Destruction Massive irakienne pleine de poudre de perlimpinpin, a avoué que la CIA l’avait manipulé.

Je les attends pour les absoudre s’ils promettent de ne plus sciemment désinformer. Je sais que le dernier d’entre eux sera Tristan Mendès France, un chroniqueur d’une nullité rare. Après avoir affirmé sans risque de droit de réponse sur France Inter le 26 mars 2021 que je nie (avec Le Grand Soir) l’attentat contre les Twin Towers, il me qualifia de nazi sur Twitter (« rouge-brun »), puis il jura piteusement dans un mail à mon fils aîné qu’il n’a rien contre moi, puis il est revenu à la charge le 27 août dans Public Sénat avec des mots insultants et une lourdeur stylistique aggravée par sa difficulté à exprimer son idée.

Avec un pareil petit-fils, Pierre Mendès-France n’a pas fini de faire la toupie dans sa tombe. Selon son descendant (le mot est doublement adéquat), les Chinois essayent de trouver des « idiots utiles ». Par exemple : « ...Maxime Vivas, un administrateur du site « Le Grand soir » qui dit à longueur de journée tout le bien de ce qu’il pense de ce que fait la Chine avec les Ouïghours(sic). Il est souvent invité là-bas, il vend des bouquins et a été traduit, c’est assez hallucinant ».

A « longueur de journée » je fais autre chose, dans toute ma vie je suis allé trois fois en reportage en Chine et je collerais un zéro pointé à tout collégien qui écrirait : untel dit « tout le bien de ce qu’il pense de ce que fait la Chine » !

D’abord, pourquoi dirais-je du mal de ce que je pense ? Vous êtes assez nombreux à vous y employer : Libération, Arrêt sur Images, France Inter, France Culture, RFI, le Canard enchaîné, le Monde, l’Obs, TMC-TF1, etc.

Quant au style de mon agresseur obsessionnel, corrigeons-le à l’encre rouge dans la marge : Elève Mendès France, écrivez plutôt : « Vivas dit du bien de ce que fait la Chine » ou : » Vivas pense que ce que fait la Chine est bien » ou (plus léger et plus complet néanmoins) : « Vivas pense (et dit) du bien de la politique chinoise ».

Vous approcherez alors avec grâce de la vérité. Vous en éprouverez comme une agréable ivresse jusqu’alors de vous inconnue.

Maxime VIVAS

Note (1). « Le jus cogens concerne des principes de droits réputés universels et supérieurs et devant constituer les bases des normes impératives de droit international général. Cette notion est définie par la Convention de Vienne du 23 mai 1969, dans son article 53 ». (Wikipedia).

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