Pour les paysans, la bataille pour les droits semenciers est essentielle à leurs moyens de subsistance
En 2021, une loi sur la vente des terres agricoles est entrée en vigueur en Ukraine. D’après le média Australian National Review, des firmes étasuniennes ont profité de cette législation pour investir massivement dans le pays. 40% des terres cultivables en Ukraine est désormais contrôlé par des capitaux étasuniens . Cela projette un jour nouveau sur le récent accord entre les belligérants ukrainien et russe concernant l'exportation du blé récolté en Ukraine. Kiev a négocié sous la pression d'intérêts financiers étasuniens . Plus fondamentalement, la question de la répartition de la propriété est fondamentale car elle permet de suivre l'échec de la démocratie dans l'Ukraine indépendante.
L’agriTech, c’est le rêve d’une agriculture connectée à la Terre par drones et satellites. Cultiver par ordinateur : la nouvelle corne d’abondance ?
Le mercredi 31 mars, Morgan Large découvre l'une de ses roues de voiture déboulonnée. La journaliste, qui enquête sur l’industrie agroalimentaire dans sa région, dérange. Et ce n'est pas la seule ...
Le système d’exploitation et de contrainte, capitaliste depuis trois siècles, façonne les structures de la société en vue d’une exploitation et d’une domination accrues des masses. Pour ce faire, il use de ruse pour arriver à ses fins. En effet, la domination du petit nombre sur le grand nombre a besoin d’un « pseudo » consentement de la part de la masse. Pour l’obtenir, le système met en lumière et promeut des causes « humanitaires » qui, tellement « évidentes », logiques, charitables et flatteuses pour la dignité humaine, deviennent rapidement des dogmes, des vérités imposées qu’il est interdit de mettre en doute ou de contester. Il s’agit le plus souvent de « sauver » tout ou partie de l’Humanité. Ces causes humanitaires, véritables « croisades », mobilisent les multiples agents du système : personnel politique, médias, intellectuels, économistes, juristes, experts… Le but réel desdites croisades est de façonner les structures des sociétés destinataires pour les rendre compatibles avec l’évolution planifiée du système d’exploitation. L’exemple de la révolution verte, débutée dans les années 1960 dans le Tiers-Monde, pour « lutter contre la faim dans le monde » apparaît significatif. Elle a contribué à ajuster les structures de la société (particulièrement celles du secteur de l’agriculture traditionnelle), à intégrer ledit secteur dans la mondialisation et à créer des dépendances externes (économiques, technologiques, financières…). Ce façonnage sociétal facilitera le passage au néolibéralisme avec la crise de la dette extérieure du début des années 1980.
La violence doit être considérée comme systémique : elle est nécessaire à l'expansion de l'agro-industrie et des projets d'extraction. La violence est nécessaire à l'expansion du capitalisme. Et s'il y a de la violence, il y a aussi de la résistance.
La corruption des élites, les conflits inter-communautaires sont mis en avant pour expliquer la déliquescence économique et politique du pays. Mais n’est-ce pas inverser causes et conséquences ?
Les agriculteurs, les agricultrices et tout le secteur agricole et alimentaire sont fortement impactés par la crise du Covid-19. En effet, l’exposition aux risques sanitaires liés à la pandémie actuelle, les mesures de confinement et de fermeture des frontières menacent de lourdes conséquences. Par ailleurs, l’économie mondialisée dans laquelle nous sommes, la chute démographique du secteur en font un secteur d’une extrême vulnérabilité face aux aléas et aux crises. La survenue du Covid-19 laisse présager des répercussions durables sur ce secteur d’activité, y compris une fois la pandémie passée. Analyse.