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Thème : Alain Finkielkraut

L’antiracisme des riches …

Benedikt ARDEN
Incontestablement, la lutte à l’antisémitisme est « l’antiracisme des riches » ! Pas parce que les Juifs seraient tous riches (cela va de soi), ni parce que la défense de cette communauté serait intrinsèquement liée à la défense de leur plus mauvais représentant, mais bien parce que c’est le type d’antiracisme qui est le plus souvent manipulé par les conservateurs de tout poil. Les exemples de cette affirmation sont légion et il n’est pas rare que cette forme bien particulière d’antiracisme soit ironiquement le masque d’un racisme bien plus grave encore, notamment quand il s’agit de défendre les crimes de l’État d’Israël et de ses dirigeants. Un exemple archétypal serait celui qui a récemment eu lieu, le 16 février dernier, en marge d’une des manifestations des « gilets jaunes », à Paris. À l’occasion du 14e acte du mouvement, l’académicien Alain Finkielkraut aurait senti le besoin de prendre un bain de foule dans l’un des cortèges. Ce qui l’a conduit à se faire insulter par certains des manifestants, qui ne (...) Lire la suite »

France. L’antisémitisme encore...

Djamel LABIDI

L’incident du 16 février qui a touché l’académicien Alain Finkielkraut, interpellé durement par des manifestants "Gilets jaunes" , est survenu à point pour donner quelque consistance à la manifestation contre l’antisémitisme, prévue le mardi 19 février, à l’appel du parti socialiste français, tant celle-ci avait peine à s’alimenter en événements notables.

De quoi s'agit-il en fait. Alain Finkielkraut a été apostrophé, en marge d'une manifestation des "Gilets Jaunes" et traité, en termes violents, de "raciste" et de "sioniste". Le système médiatico-politique s'est tout de suite emparé de l’événement pour le présenter comme un acte antisémite, assimilant antisionisme et antisémitisme. L'incident a été grossi, amplifié démesurément, dramatisé dans une campagne d'une violence inouïe. Alain Finkielkraut en a été lui-même étonné. Il raconte, au grand dépit des plateaux de télévision français officiels et officieux qui se sont mobilisés pour lui, et qui le voudraient plus incisif, qu'il était revenu après l'incident chez lui, et qu'il comptait simplement le raconter à son épouse. Mais, en regardant la télévision, il avait découvert l'ampleur prise par l’événement, et il a ensuite eu des appels dont celui du Président de la République française lui exprimant son soutien. Il précise d'ailleurs qu'il s'agissait du qualificatif de "sioniste" et non de "juif", comme s'étaient (...) Lire la suite »

L’homme qui fait parler la France... Si seulement il pouvait la faire swinger .

Syntaxe de Galimatias

« Je ne suis plus de gauche, car la gauche a trahi sa promesse républicaine en précipitant le désastre de l’école au nom de l’égalité de tous avec toutes et de tout avec tout. Pour abolir, une fois pour toutes, les privilèges des héritiers, l’héritage a été réduit à sa plus simple expression. Sous prétexte de ne laisser personne sur le bord du chemin, l’école prétendument progressiste a sacrifié la rigueur, l’exigence et la langue française elle-même : un galimatias sans syntaxe fait désormais l’affaire. »
Alain Finkielkraut / Le Point / 05 / 03 / 2015.

Et il a raison le bougre, la preuve par Syntaxe de Galimatias élève perpétuel de l'école publique . Amis du peuple, bonjour, Alain Finkielkraut nous dit, dans sa propre syntaxe et de ses hauteurs langagières : ( 1 ) qu'il ne croit pas en dieu, ( 2 ) qu'il n'est pas pratiquant, ( 3 ) qu'il est juif identitaire. Pour moi, élève scolarisé uniquement à l'école PUBLIQUE de la République Française et vu ce qu'elle m'a appris et enseigné : M. Finkielkraut n'est pas juif. Il est peut être d'origine juive, si éventuellement ses parents étaient pratiquant et croyaient en leur dieu, mais lui par 1 et 2, non . Il peut bien dire ou crier qu'il est pré-pro-before-after juif ou les défendre à tort ou à raison et à qui veut bien l'écouter avec ou sans uniforme, pour qui ? pour moi ? Non ! Merci, je ne le crois pas. Non ! Monsieur, avec tout le respect que je dois à chaque être humain et plus si affinité, vous ne croyez pas en Yahweh ou YHWH et ne pratiquez pas cette religion, alors vous êtes un Français, non (...) Lire la suite »

Offensons gaîment les imbéciles

SILENCE
Voici donc la dernière polémique agitant le microcosme : le départ houleux de M. Finkielkraut, place de la République, samedi 47 mars, après avoir été pris à partie par quelques individus participant au mouvement Nuit debout. Fidèle à la détestable tradition qui consiste à réagir instantanément au moindre fait divers, la bulle politico-médiatique s’est empressée de s’exprimer à tort et à travers sur le sujet. Dans une touchante unanimité, diverses personnalités politiques telles que Najat Vallaud- Belkacem, Myriam El Khomri, Patrick Kanner, Nicolas Dupont-Aignan, Alain Juppé, Eric Ciotti, Gilbert Collard ou Marion Maréchal Le Pen ont donc exprimé leur désapprobation, chacune à sa façon. À leurs côtés, journaux de droite comme de droiche (la droite qui se croit encore de gauche) ont cédé avec bonheur à leur passe-temps favori : hurler en meute contre les déviants qui ne respectent pas leurs idoles, leurs critères, leurs catégories de pensée… et surtout d’impensé. Poussant de petits cris outrés qui ne sont pas sans (...) Lire la suite »
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Faut-il essuyer tous les crachats ?

Jean ORTIZ

"Dès qu’un crachat, réel ou fantasmé, retombe sur la tête d’un cracheur habituel, patenté, labellisé ; intouchable, hyper-médiatisé, tous les « ils » crient tous au scandaaale, au totalitarisme."

Faut-il essuyer tous les crachats ? Cela devrait être la norme, mais elle se révèle sélective. Il y a crachat et crachat. Il ya même selon plusieurs témoins, des crachats virtuels. On peut cracher dans l’air du temps, cracher sur les Gitans, les cocos, les mélenchonniens, les syndicalistes (de classe), les « satrapes », les « populistes », la gauche « radicale », les révolutions latino-américaines, les immigrés, les révolutionnaires, les fonctionnaires, les faignasses de chômeurs, les jeunes « beurs » des banlieues ; on peut ethniciser, « racialiser » leurs révoltes, répandre la haine. On peut, et même l’on doit, cracher son venin contre les tyrans à la Chavez, Maduro, Morales, Castro, cracher contre les « Noirs », les « musulmans », les « gauchistes », les nationalisations, les retraites, le code du travail... Crachez sur ces cibles, et visez bien ! Ces crachats-là, légitimes, mérités, fielleux, quotidiens, de mots dits -et qui tuent-, n’ont pas à être essuyés. Ces « blasphèmes anti Républicains » (Emmanuel (...) Lire la suite »

Finkielkraut et son obsession de l’islam : un danger pour le vivre ensemble

Chems Eddine CHITOUR
« Le mal-être français est le brunissement des Français » « Êtes-vous conscient de faire mal à la France ? » Wiam Berhouma, interpellant Alain Finkielkraut, France 2... Cette phrase résume plus que cent discours le danger de la propagation de la haine en France. Tout est parti d'une émission de France 2 jeudi 20 janvier « Des paroles et des actes » animée par Daniel Pujadas qui a invité deux personnalités vedettes : l'inévitable philosophe tout-terrain que les médias « bien-pensant » s'arrachent et Daniel Cohn-Bendit autrement plus pondéré. L'académicien a été apostrophé par Wiam Berhouma professeur d'anglais qui intervenait parmi le public de l'émission. Estimant que l'invité n'avait pas répondu à sa question, « Il y a une vidéo de vous où vous criez à monsieur Dafri (scénariste français) "taisez-vous, taisez-vous''. Eh bien, pour le bien de la France, je vous dis la même chose, taisez-vous monsieur Finkielkraut » a lancé la jeune professeur qui a marqué l'émission. Cette professeur, femme française et (...) Lire la suite »
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