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Thème : AMAZON

Amazon : l’emblème du capitalisme sans entraves

The Socialist Correspondent
Par le correspondant socialiste Les chauffeurs-livreurs d'Amazon et les employés des entrepôts sont régulièrement réduits à uriner dans des bouteilles – et à déféquer dans des sacs – pour ne pas avoir à faire une pause aux toilettes. C’est le seul moyen pour eux de s’en tenir aux horaires de travail pénibles d’Amazon, qui s’accélèrent constamment. 74% des travailleurs d'Amazon évitent d'utiliser les toilettes de peur de rater leurs objectifs, selon une enquête de la plateforme de campagne en ligne Organize : « Je ne bois pas d'eau parce que je n'ai pas le temps d'aller aux toilettes », a déclaré une personne interrogée. Enquête. Les employés des entrepôts d'Amazon aux États-Unis bénéficient de pauses quotidiennes minimales – deux pauses payées de 15 minutes par jour de 10 heures et une pause non rémunérée de 30 minutes. Même ceux-ci sont érodés par les longues distances que les travailleurs doivent parcourir pour se rendre à l'aire de repos. Les travailleurs sont obligés de se tenir au courant grâce au système (...) Lire la suite »

« La direction d’Amazon menace de me licencier pour avoir reçu une journaliste »

Alain Jeault
« Venez découvrir ce qui se passe lorsque vous cliquez sur notre site. Bienvenue dans les coulisses d’Amazon ! » affirme le site Internet du « Amazon Tour », une opération de communication qui propose des visites guidées des entrepôts logistiques du numéro un mondial de la vente en ligne. La presse française a abondamment commenté cette initiative d’Amazon car ces mêmes entrepôts furent jadis fermés aux journalistes. Journalistes qui se sont depuis précipités dans les entrepôts pour y écrire des articles louant la multinationale. Tout récemment, une journaliste du Monde, Perrine Mouterde, désireuse de ren-contrer différentes sources afin d’écrire un article à paraître prochainement, a souhaité me rencontrer pour m’interviewer. Heureux de pouvoir faire entendre la voix de la CGT j’ai donc tout naturellement accepté de a recevoir, en évoquant les conditions de travail extrêmement pénibles des travailleurs Amazon. Je lui ai parlé des fraudes à l’Assurance Maladie auxquelles se livre Amazon en trichant sur les (...) Lire la suite »

Libéralisme, quand tu nous tiens...

Mauris DWAABALA

Aujourd'hui, dans la journée j'ai entendu une voix féminine dans la pièce à côté...

Qu'étais-je en train de faire ? Oh ! je devais simplement classer des papiers ; une tâche suffisamment peu absorbante pour me laisser des moments d'attention intermittente. Ce qui était sûr, ce n'était pas la voix de ma femme, mais celle de la télévision ; alors je m'interrogeai, sans doute à cause de l'élocution de cette sirène... à moins que ce ne fût une Amazone ? Mais non ! Bougre ! C'était le contenu qui m'intriguait, et non pas la forme. Vous dire sur quelle chaîne ? Impossible, puisque je n'y étais pas... sinon à l'écoute distraite, dans la pièce d'à côté. Cependant, j'ai d'abord cru qu'il s'agissait d'une managère (?) d'Amazon*, qui défendait sa boutique... Alors, au bout d'un moment, intrigué et pour m'en assurer, je pose la question cruciale à la cantonade : C'est Amazon qui entretient son pré carré ? Réponse de la pièce voisine. Une voix non moins féminine mais plus familière et pour tout dire plus agréable, celle de ma femme riant : Tu n'y es pas ! C'est une Secrétaire ou une (...) Lire la suite »
On peut facilement commander ses livres ailleurs...

Offres d’emplois chez Amazon pour Noël : un cadeau empoisonné ?

Viktor M.

LGS est heureux de vous donner à choisir ici entre une librairie états-unienne dont la branche française, subventionnée, fuit l’impôt (voir : http://www.legrandsoir.info/bientot-noel-nos-cadeaux-directement-payes...), et une librairie indépendante, fondée à la Libération par des résistants, écrivains, intellectuels et enseignants, qui voulurent remettre en circulation les livres que les occupants avaient interdits ou brûlés : la librairie de la Renaissance dont le versant Internet vous offre de recevoir chez vous les livres que vous choisirez parmi 1 million de titres référencés.
En même temps, vous rejetterez une forme de management et vous sanctionnerez des fuyards fiscaux.

Le Grand Soir.


Amazon veut recruter 2500 personnes pour la période de Noël. De quoi ravir le gouvernement en perdition face à un chômage galopant et des Français de plus en plus mécontents. Mais sur le papier seulement. Dans les entrepôts confidentiels du géant étasunien de la distribution en ligne, ces emplois sentent le soufre. L’usage des technologies de l’information et de la communication (TIC) imprègne désormais le monde de l’entreprise. Les méthodes de travail ont été remodelées, les bonnes pratiques du management redéfinies. Les impacts sur les conditions de travail sont tangibles, et parfois pas pour le meilleur. À tel point que l’INRS a mis en place une démarche de veille dans le but d’évaluer le rôle potentiel des TIC en matière de santé au travail. « Les utilisateurs sont globalement insuffisamment formés sur les matériels et logiciels qu’ils utilisent, et les évolutions du système d’information des entreprises ne prennent pas suffisamment en compte leurs contraintes et leurs besoins. Alors que le numérique va (...) Lire la suite »

Amazon : une manipulation qui tourne à la mauvaise farce ?

Daniel FOURNIER

Amazon n’est pas franchement connu pour être tendre avec ses fournisseurs. Mais désormais ses pratiques virent carrément à la manipulation. Une attitude aussi grotesque que risquée, pour Amazon sans doute, mais aussi, plus inquiétant, et plus immédiatement, pour le secteur culturel qui en est aujourd’hui la victime.

Amazon champion du e-commerce... et des méthodes de pression Amazon est le leader mondial du e-commerce. Et le champion incontesté pour faire pression sur ses fournisseurs en tirant partie de son hégémonie. L’affaire dont la presse américaine vient de se faire l’écho est édifiante... et sidérante (1). Pour faire pression sur un éditeur, en l’occurrence Hachette Book Group, avec lequel Amazon souhaiterait renégocier ses contrats à son avantage, le site de vente en ligne s’en prend à la distribution de ses ouvrages, en décourageant les acheteurs. Plusieurs auteurs ont ainsi vu les prix de leurs livres s’envoler sur Amazon US, et avec eux les délais de livraison qui sont passés des habituels 1 ou 2 jours à plusieurs semaines. Encore une illustration de la philosophie d’Amazon vis-à-vis de ses fournisseurs-éditeurs, qui vient compléter un tableau déjà peu glorieux. Brad Stone (2) a par exemple récemment expliqué comment Amazon, avec son « projet Gazelle », tel qu’il était désigné en interne, avait prévu « (...) Lire la suite »
Amazon.fr, une librairie états-unienne, financée par la France et basée au Luxembourg.

Bientôt Noël : nos cadeaux directement payés à Obama.

Un lecteur

Parce que les librairies se font plus rares, remplacées par des banques, des marchands d’habits ou des fast-foods, parce que les lecteurs n’y trouvent pas toujours tout ce qu’ils veulent et qu’ils sont impatients, une démarche qui se développe est d’avoir recours à la libraire états-unienne en ligne : Amazon.fr.
On mesure les dangers à terme de ce choix. D’autant plus que des librairies dans lesquelles on peut entrer, toucher des vrais livres, être conseillés, existent toujours et que (le saviez-vous ?) elles offrent les mêmes services que le libraire de l’Oncle Sam en ligne.
C’est moins cher chez Amazon grâce à la ristourne (modique) ? Mais nous l’avons payée... par nos impôts. En effet, Amazon est subventionné par l’Etat. Et gageons que plus cette entreprise vendra de livres et participera à la disparitions de libraires, plus la manne augmentera.
Et plus nous paierons pour que meure le libraire du coin. - LGS

Le père Noël gâte Amazon : 3 millions de cadeaux en 5 ans. Les subventions que reçoit Amazon pour l'implantation de ses centres d'expédition soulèvent l'incompréhension, alors que le cybermarchand s'arrange pour échapper à l'impôt. La grogne contre Amazon, déjà dans le collimateur du fisc français, s'intensifie en France, plusieurs distributeurs hexagonaux dénonçant les subventions publiques et le manque d'harmonie fiscale au niveau européen dont bénéficie le géant américain. Serge Papin, le patron de Système U, s'en est pris au commerçant en ligne dans un entretien aux Echos, fustigeant notamment l'injustice que représente l'octroi de subventions publiques alors même qu'il ne paie quasiment pas d'impôts en France. Amazon dispose de trois entrepôts en France, dont le dernier inauguré en septembre à Sevrey (Saône-et-Loire), a bénéficié de subventions dont le montant s'élèverait à plus de trois millions d'euros sur cinq ans. Amazon recevra ainsi 3400 euros par emploi par la région, 1100 euros par emploi par (...) Lire la suite »