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Thème : BRICS

L’élargissement des Brics : une nouvelle étape dans la redéfinition des accords internationaux

Andrea VENTO
Le Bric : de l'agrégat géoéconomique au sujet géopolitique La genèse de l'acronyme Bric remonte à l'économiste britannique Jim O'Neil qui, fin 2001, dans un document [1] rédigé en sa qualité d'économiste en chef de la Goldaman Sachs Investment Bank, identifiait le nouvel agrégat géoéconomique composé du Brésil, de la Russie, de l'Inde et de la Chine comme le groupe de pays qui, sur la base de caractéristiques communes, était susceptible de dominer l'économie mondiale du siècle qui venait de s'ouvrir. Par conséquent, selon O'Neil, pour que les États-Unis conservent leur leadership mondial au XXIe siècle également, il aurait été nécessaire de les intégrer dans la gouvernance économique et financière mondiale qui avait été hégémonisée par le système occidental jusqu'à ce moment-là. En effet, les quatre pays avaient en commun des caractéristiques similaires qui leur auraient permis de se positionner dans le haut du classement des puissances économiques mondiales en quelques décennies : le statut d'économies en (...) Lire la suite »

L’élargissement des Brics, l’aube d’un nouveau monde ?

Alessandro VISALLI

Alessandro Visalli, architecte et docteur en aménagement du territoire, travaille depuis de nombreuses années dans le domaine des sciences du territoire et de l'environnement. Depuis 2013, il développe une lecture pluridisciplinaire de la crise avec une orientation marxiste. Il a étudié l'école de la dépendance et la théorie du système mondial, et a écrit des livres à ce sujet. Ses derniers ouvrages (non encore traduits en français) sont Dipendenza. Capitalismo e transizione multipolare [Dépendance. Capitalisme et transition multipolaire ] et Classe e partito. Ridare corpo al fantasma del collettivo [Classe et parti. Recomposer le fantôme du collectif]

Ce qui s'est manifesté à Joannesburg apparaît comme un tournant similaire à celui des années 1970 [1]. Avec l'entrée dans les Brics à partir de janvier 2024, se complète le passage de l'Arabie saoudite à de nouvelles alliances, prélude à la fermeture annoncée des bases américaines (en juin annoncée par Mohammed ben Salmane [2]) et à la consolidation des transactions dans d'autres monnaies du pétrole. Aux côtés du géant arabe, d'autres acteurs majeurs comme l'Égypte, les Émirats arabes et l'Iran, et en Amérique du Sud, l'Argentine. Enfin, l'Éthiopie [3], symboliquement importante. Il est impossible de sous-estimer l'événement, même s'il était attendu (ce qui explique les efforts déployés pour exclure Poutine en l'incriminant [4]) : parmi les choses les plus importantes, c'est que l'Occident collectif (et en particulier l'Europe) perd toute influence résiduelle sur l'Opep+[5] et donc sur la géopolitique de l'énergie, attendons-nous à du pétrole à plusieurs euros et de l'énergie à des valeurs durablement (...) Lire la suite »

Priorité à la revitalisation de l’Union du Maghreb arabe avant la candidature collective des pays de l’UMA aux BRICS !

Mustapha STAMBOULI

La décision de rejeter la candidature de l'Algérie pour rejoindre les BRICS n'est pas une surprise et peut être expliquée par des différences de développement économique, de priorités géopolitiques et de perception de la stabilité politique. Pour le moment, l'entrée de l'Algérie seule dans le club des BRICS n'apporte aucune valeur ajoutée à ce dernier, bien au contraire, cette adhésion pourrait être interprétée comme une agression envers l'Union européenne, un important client en hydrocarbures pour l'Algérie. Pour bénéficier des avantages d'une telle adhésion, l'Algérie devrait remplacer sa candidature par une candidature collective de l’ensemble des pays du Maghreb. Cette alternative présente de nombreux avantages, tant sur le plan économique que politique. Cela permettrait de mettre en valeur les atouts de la région, de maximiser les ressources disponibles et de renforcer la coopération régionale.

Dans un contexte de mondialisation croissante, de nombreux experts estiment qu'il serait préférable pour l'Algérie de se concentrer sur la revitalisation de l'Union du Maghreb Arabe (UMA) avant de rechercher de nouvelles alliances avec des blocs tels que les BRICS. Dans le présent article nous aborderons spécifiquement les raisons pour lesquelles la revitalisation de l'UMA devrait être la priorité de l'Algérie, tout en soulignant l'importance de diversifier les partenariats et les alliances. En revitalisant l'UMA, l'Algérie et les autres pays membres pourraient renforcer leur coopération régionale et leur développement, contribuant ainsi à la stabilité et à la prospérité de la région du Maghreb. Cependant, il est important de noter que cette opinion met l'accent sur l'importance de travailler sur la revitalisation de l'UMA sans exclure la possibilité de rechercher de nouvelles alliances avec d'autres blocs tels que les BRICS. I. Evaluation de la candidature de l’Algérie pour le Groupe BRICS (...) Lire la suite »

Élaboration , (Réflexion NdT), sur Macron et les BRICS

Andrei MARTYANOV
Encore une fois, pourquoi Macron et les BRICS ? C’est un fait incontestable qu’Emmanuel Macron est un messager de la famille Rothschild. Même WiKi donne la description des activités de cette famille sur son axe Londres-Paris. « Les branches britannique et française ont émergé de la Seconde Guerre mondiale avec de nouvelles générations de la famille à la barre. Les liens historiques de partenariat entre les deux branches ont été revitalisés, ce qui a conduit à une fusion complète en 2003 au sein de Rothschild & Co. Les Rothschild ont créé leurs premiers fonds spéculatifs en 1969 et ont renforcé leur position de leader mondial dans le domaine de la banque d’investissement. En outre, la société est une banque privée mondiale qui compte plus de 4000 clients privés dans 90 pays. Rothschild & Co offre une gamme complète de services aux particuliers, aux gouvernements et aux entreprises du monde entier ». Il s’agit d’une activité financière classique qui consiste à déplacer des capitaux, dont une grande (...) Lire la suite »

Washington tente de briser le BRICS - Le pillage du Brésil commence (New Eastern Outlook)

William ENGDAHL
L'appareil à changer les régimes de Washington a pour le moment réussi à briser un maillon important dans l'alliance des grands pays émergents par un passage en force d'une destitution par le Sénat de la présidente dûment élue, Dilma Rousseff. Le 31 août, son vice-président Michel Temer a prêté serment comme président. Dans son premier discours en tant que président, Temer a cyniquement appelé à un gouvernement de « salut national », en demandant la confiance du peuple brésilien. Il a présenté des plans de réforme et a également signalé son intention de réviser les lois du système de retraite et du travail, et de réduire les dépenses publiques, autant de thèmes chers aux banques de Wall Street, du Fonds Monétaire International et leur Consensus de Washington. Maintenant, après moins de trois semaines en poste, Temer a dévoilé ses plans pour la privatisation en masse des joyaux de la couronne du Brésil, à commencer par le pétrole. Le pillage prévu du Brésil par Wall Street est sur le point de démarrer. Il est (...) Lire la suite »

Washington lance son attaque contre les BRICS (Counterpunch)

Paul Craig ROBERTS

Après avoir eliminé la présidente réformiste de l'Argentine, Cristina Fernandez de Kirchner, Washington élimine maintenant la présidente réformiste du Brésil, Dilma Rousseff. Washington a utilisé un juge fédéral pour ordonner à l'Argentine de sacrifier son programme de restructuration de la dette afin de payer aux fonds vautours US la totalité des obligations argentines en défaut que les fonds vautours avaient acheté pour quelques centimes du dollar. Ces vautours étaient des « créanciers » qui avaient octroyé des « prêts », indépendamment du fait qu'ils ne sont pas des créanciers et n'avaient en réalité octroyé aucun prêt. C'était des opportunistes à la chasse de l'argent facile et ils ont été utilisés par Washington pour se débarrasser d'un gouvernement réformiste.

La présidente Cristina Fernandez de Kirchner a résisté et, en conséquence, elle devait partir. Washington a donc inventé une histoire. La présidente avait couvert un « attentat iranien » perpétré à Buenos Aires en 1994. Ce prétexte invraisemblable, ( il n'y a aucune preuve d'une l'implication iranienne), a été fourni par l'un des agents de Washington au bureau du procureur de la nation et un événement douteux qui s'est produit il y a 22 ans a été utilisé pour laisser libre la voie du pillage de l'Argentine par les États-Unis. Au Brésil, Washington a utilisé des insinuations de corruption pour obtenir la mise en accusation par la chambre basse de la présidente présidente Dilma Rousseff. Aucune preuve n'est nécessaire, les accusations suffisent. Tout cela ne nous change pas des « armes nucléaires iraniennes », « des armes de destruction massive » de Saddam Hussein ", de l'utilisation d'armes chimiques par Assad et, dans le cas de Rousseff c'est seulement des insinuations. Le Secrétaire général de (...) Lire la suite »

Ne diluez pas le BRICS ! (Counterpunch)

Andre VLTCHEK
Il existe un risque croissant que le BRICS, le club des nations qui sont tenues en lisière du front, dans les tranchées, face à l’impérialisme global de l’Occident, puisse un jour se dissoudre et s’affaiblir, si quelques alliés des occidentaux, radicaux d’extrême-droite, tels que l’Indonésie et la Turquie étaient autorisés à les rejoindre. Le BRICS est composé des pays suivants : Brésil, Russie, Inde, Chine et l’Afrique du Sud, et il était prévu à l’origine pour n’être qu’un bloc économique, mais, dans les dernières années, les attaques de l’Occident contre les pays menant des systèmes politiques et économiques indépendants ont poussé la majorité des nations du BRICS dans une alliance politique puissante, voire une étreinte. À l’exception d’un allié inébranlable des États-Unis et capitaliste zélote, l’Inde, tous les autres pays membres s’opposent farouchement et fièrement à la récente vague d’attaques d’un Occident néocolonial. Ils peuvent avoir des systèmes politiques et économiques différents, mais (...) Lire la suite »

Brics, Unasur et Celac dessinent une nouvelle carte géopolitique multipolaire (AVN)

Alberto Cova
Caracas, 24 juillet AVN - Le "nouvel ordre mondial", surgi des Accords de Bretton Woods qui ont établi les règles de l'échange financier global et ont mise en place l'hégémonie du dollar à perpétuité dans les transactions internationales est trop vieux et déjà usé pour rester un paradigme de la domination planétaire. Le 22 juillet 1944, il y a exactement 70 ans, s'est terminée la réunion dans un hôtel du New Hampshire dans laquelle les Etats-Unis ont fait prévaloir leurs intérêts devant les délégués de 44 pays et ont imposé le dollar pour remplacer l'or en tant qu'étalon pour déterminer la valeur de chaque monnaie dans le monde. Là sont nés le Fonds Monétaire International et la Banque Mondiale, deux institutions qui, depuis lors ont apporté le standard de l'impérialisme dans le monde avec un artifice économique et qui ont décidé pour longtemps du sort de peuples entiers. Mais la planète a changé pendant ces 7 décennies à la fin desquelles le déclin des Etats-Unis et de ses caniches européens semble inévitable (...) Lire la suite »
La déconnexion du Sud vis-à-vis du Nord exige l’abandon du paradigme capitaliste et la construction d’alternatives pour la survie de l’humanité .

Coopération Sud-Sud pour un nouveau modèle de développement

François HOUTART

Ce texte offre une explication convaincante de ce qui se passe aujourd’hui dans le monde avec, d’un côté, l’émergence des BRICS avec la création de leur banque de développement, et de l’autre côté, un empire capitaliste en crise et sur le déclin qui ne sait que multiplier les guerres de destruction, qui ne cesse de hausser le ton avec la Russie, et qui n’ose pas faire de même avec la Chine.

Dans son document de conclusion, le séminaire du Forum Mondial des Alternatives (FMA) préparatoire au colloque d’Alger (septembre 2013) et qui eut lieu à Quito en mars 2012, partit de la constatation qu’après la conférence de Bandoung, qui avait réuni les peuples récemment décolonisés d’Asie et d’Afrique, l’hégémonie du Nord, centre de l’accumulation capitaliste, s’était accentuée. Il notait aussi que le système économique dominant était entré dans une crise structurelle profonde, mais que le modèle de développement du Sud était resté semblable à celui du Nord, même si certains discours revêtaient des accents différents. D’où une interrogation fondamentale : comment orienter une collaboration Sud-Sud qui permette une réelle rupture avec un Nord guidé principalement par la logique du marché et faisant de la valeur d’échange l’unique fondement des rapports Nord-Sud. Pour répondre à cette question, nous parcourrons d’abord l’évolution récente des pays émergents (les BRICS) et leur manière de réaliser leur (...) Lire la suite »
M’sieur, c’est De Gaulle qui a commencé !

Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud, l’irrésistible ascension des cinq

Valet MATTI

Le Grand Soir veut combler sa lacune éditoriale par laquelle un pays qui représente un cinquième de l’humanité occupe moins de place dans nos colonnes que des pays d’un poids égal ou inférieur à celui d’une région française : Cuba, la Palestine, le Qatar, sans compter l’enclave de la rue de Solférino, plantée en pleine République française avec métastases à l’Elysée, à Matignon, à l’Assemblée nationale, au Sénat, à l’Hôtel de Ville de Paris, dans les présidences des régions, etc.).
Voici donc 3 articles recueillis par notre collaborateur Valet Matti.
LGS

En guise de préambule qui n'a rien à voir (quoi que...). Le 31 janvier 1964, dans une Conférence de presse restée célèbre, du général de Gaulle avait déclaré : « Paris et Pékin sont donc convenus d'échanger des ambassadeurs. Est-il besoin de dire que, de notre part, il n'y a dans cette décision rien qui comporte la moindre approbation à l'égard du système politique qui domine actuellement la Chine ? En nouant à son tour, et après maintes nations libres, des relations officielles avec cet Etat, comme elle l'a fait avec d'autres qui subissent un régime analogue, la France reconnaît simplement le monde tel qu'il est. Elle pense que, tôt ou tard, certains gouvernements qui se réservent encore, jugeront bon de suivre son exemple. Par-dessus tout, il se peut, dans l'immense évolution du monde, qu'en multipliant les rapports entre les peuples, on serve la cause des hommes, c'est-à-dire celle de la sagesse, du progrès et de la paix. Il se peut que de tels contacts contribuent à l'atténuation, actuellement (...) Lire la suite »
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