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Thème : Donald Trump

Abandonner le libéralisme et sauver le capitalisme : le socialisme réactionnaire de Trump et Vance est la nouvelle droite mondiale

Michele PROSPERO

L'idéologie de Trump. Il s'adresse aux masses sans perturber le pouvoir des élites. L'argent devient l'instrument et le but du commandement social. Tout cela est possible parce qu'il manque un projet de gauche radicale.

La nouvelle droite est de plus en plus un phénomène mondial qui utilise partout le même langage. Le duo Trump-Vance, qui ne se déclare plus libéraliste, lance des anathèmes aux élites, maudit la finance, dénigre le capital mondialisé et caresse la classe ouvrière abandonnée, a étonné les observateurs. En soulignant sa connotation idéologique inédite, Sebastiano Maffettone, dans le "Sole 24 Ore", isole dans le lexique des Républicains en lice pour le bureau ovale certains accents caractéristiques d'un "socialisme humanitaire du siècle dernier". Mais la définition qui correspond le mieux à l'élégie de ceux qui versent des larmes sur l'Amérique industrielle disparue est peut-être celle de Marx, qui parlait d'un "socialisme réactionnaire". Après avoir rendu inutiles les images usagées du libéralisme, un segment du capital vole des symboles et des mots à la gauche pour incriminer la composante rivale, elle aussi en possession d'une substance infinie, et se proclame même le porte-drapeau (…) Lire la suite »

Walking Dead contre Big Fada Man

Amira Abo el-FETOUH

<< C' est moi le plus sioniste et génocidaire .>> << Faux . C'est moi >>

1er juillet 2024. Le monde entier a assisté au premier débat entre deux présidents américains, l’actuel président Joe Biden et l’ancien président Donald Trump. Ils ont abordé des questions intérieures étasuniennes, telles que l’économie, les immigrants et l’avortement et la politique étrangère, qui se concentrait bien entendu sur la guerre à Gaza et la guerre russe contre l’Ukraine. Les deux hommes se sont affrontés pour flatter l’ennemi sioniste afin de montrer qui est le plus aimant et loyal envers l’entité et qui est plus sioniste que l’autre. Joe Biden s’est vanté que son administration continue d’envoyer des agents de renseignement à Gaza pour trouver les chefs militaires du Hamas afin de les éliminer, comme elle l’a fait avec Ben Laden, le chef d’Al-Qaïda, qu’elle a tué au Pakistan en 2011. Il a comparé le mouvement de résistance Hamas à Al-Qaïda, s’alignant ainsi sur la position de l’État sioniste à l’égard du Hamas. Biden a souligné que son pays est la plus grande (…) Lire la suite »
Perspective cauchemardesque

Une année de Biden et le retour de Trump au pouvoir paraît de plus en plus probable !

Yorgos MITRALIAS

“Chaos”, “Insurrection”, “Agression de la populace”...un an plus tard, les médias américains et internationaux ainsi que les chancelleries de par le monde continuent d’attribuer maintes appellations aux événements du 5 Janvier 2021, oubliant pourtant systématiquement une, celle qui est d’ailleurs la seule correcte : Coup d’état. Ou plutôt tentative de coup d’état

. Alors, pourquoi tout ce bon monde persiste à “oublier” l’évidence quand les événements parlent d'eux-mêmes et un Noam Chomsky n’hésite pas de dire de l’attaque de l’année passée contre le Capitole qu’elle est... “la définition même du coup d’état” ? (1) La réponse est simple : Ces événements-là devaient être minimisés coûte que coûte ! Pour qu’on n’apprenne pas leur terrible signification politique. Ou plutôt, pour que les milliards de gens qui les ont suivis en direct apprennent à croire non pas à leurs yeux mais ... ce que leur disent les médias et leurs politiciens ! Et tout ça parce qu’il fallait -et il faut toujours- protéger le mythe de l’éternelle et indéboulonnable « plus grande démocratie (américaine) du monde », du pilier du « monde libre ». Pourquoi ? Mais, parce qu’il serait extrêmement dangereux et déstabilisant qu’on prenne conscience que cette « plus grande démocratie du monde » a failli être renversée comme si elle était une vulgaire république bananière, d’un (…) Lire la suite »
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Présidence Trump : quatre ans qui ont ébranlé le monde, mais ont laissé de marbre les gauches européennes !

Yorgos MITRALIAS
Le premier acte de l’actuel drame étasunien étant achevé avec l’investiture de Joe Biden, on peut légitimement s’interroger sur les réactions ou le manque de réactions qu’a provoqué la tumultueuse présidence de Donald Trump en dehors des États-Unis. Et évidemment, s’interroger sur la totale incompréhension de ce qui s’est passé tant au sommet qu'à la base de la société étasunienne durant les 4 ans de cette présidence Trump, dont ont fait preuve les médias et les élites intellectuelles internationales mais aussi l’écrasante majorité des gauches européennes. Il ne fait pas de doute que l’origine de cette « totale incompréhension » doit être recherchée dans la scandaleuse indifférence que tout ce monde, pour le reste très hétéroclite, a montré pour ce qui se passait non pas dans un petit pays du Tiers Monde mais au cœur de la super-puissance mondiale ! Et si la victoire, l’ intronisation et les quatre ans de la présidence de Trump ont attiré un peu l’attention, on ne pas dire de (…) Lire la suite »

Pourquoi l’assaut du Capitole n’est qu’un début

Marc VANDEPITTE

Le 6 janvier 2021 nous avons été témoins de scènes à Washington qui sont habituellement réservées à des républiques bananières. Ce n’était pas une ultime tentative pour sauver la présidence de Trump, comme certains le pensent, mais c’est le début d’une escalade de la violence et d’une période turbulente de l’histoire des États-Unis. L’analyste politique Marc Vandepitte résume les faits et scrute l’avenir.

Une action “sauvage” planifiée Ces événements choquants ne sont pas tombés du ciel. Quelques semaines auparavant, Trump, via une série de tweets, avait appelé ses partisans à venir manifester le 6 janvier. Un de ces tweets laissait peu de doute : « Soyez là, ce sera sauvage !” (“Be there, will be wild !”). Fin décembre, il était déjà clair que les partisans radicaux prévoyaient une action de protestation importante et violente pour empêcher la validation de la victoire électorale de Joe Biden. Le groupe néo-fasciste armé Proud Boys avait réservé des hôtels à Washington des semaines à l’avance. Dans les forums cryptés, il était question de trafic d’armes et de l’installation d’un « camp armé ». De nombreux émeutiers semblent avoir des liens ou être membres de milices d’extrême droite. Parmi les personnes arrêtées se trouvait un lieutenant de l’armée de l’air à la retraite. Une heure et demie avant l’invasion du Capitole, Trump ameutait ses partisans sur Twitter : « Vous ne (…) Lire la suite »
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La pantalonnade du Capitole

Jean-Michel TOULOUSE

Les médias « mainstream » ont fait un bombardement intensif d’images et de commentaires sur "la prise d’assaut du Capitole" par quelques centaines de personnes, excitées par Trump. Après avoir joué la peur et la stupéfaction, les commentateurs rassurés ont fait l’éloge de la solidité de la démocratie américaine.
Réaction à chaud.

La mise en scène En boucle nous avons vu depuis hier des individus s'agiter devant, puis dans le Capitole avec force banderoles et pancartes. En moins de quatre heures, les forces de l'ordre fédérales les évacuèrent et les tinrent en respect par un rideau de boucliers, de fusils et de matraques qui ne sont pas sans nous rappeler les scénarios bien connus dans notre propre pays ! Après des velléités de contestation des résultats électoraux (fédéraux et propres à la Géorgie), appelant à une manifestation devant le Capitole – ce temple du théâtre d'ombre de la "démocratie" yankee, Donald Trump capitula en rase-campagne et appela les troupes "à rentrer à la maison" ! Ainsi ce qui devait être un "coup d’État" (pour les opposants) et une reconquête de l'élection supposée truquée (par le camp Trump) s'est rapidement transformé en reddition sans condition au système de la "démocratie représentative" étatsunien. Et ceci à la plus grande satisfaction des "démocrates" qui ne valent pas plus (…) Lire la suite »
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6 janvier, 6 février...

Philippe ARNAUD
La journée du 6 janvier 2021 devait être celle de la confirmation officielle, par le Congrès des États-Unis, présidé par le vice-président Pence, du nombre de grands électeurs attribués par le suffrage de chacun des 50 États. En général, cette séance est une formalité, où, cinquante fois, on se contente d'énumérer des chiffres. Or, cette séance ne fut pas une formalité. En effet, l'actuel président Trump qui, depuis le mois de mars, refusait d'envisager une défaite et qui, depuis le 4 novembre, ne cessait de clamer – sans preuves – qu'il avait été victime d'une fraude, avait appelé ses partisans à manifester devant le Capitole, siège du Congrès, pour faire pression sur les élus, afin que ceux-ci invalident le vote du 3 novembre (au moins dans les Etats-bascules, sinon dans tous les États). Résultat : vers les 18 h, heure française, les manifestants, chauffés à blanc par les propos de Donald Trump et par leurs propres slogans, ont envahi le Capitole, vandalisé les portes et les (…) Lire la suite »

Bien que battu, le trumpisme empêche tout retour des États-Unis à la « normalité » !

Yorgos MITRALIAS

Si l’on en croit nos bons médias internationaux, les États-Unis sont déjà en train de revenir à la « normalité » et – évidemment – Donald Trump c’est déjà du passé. Rien de plus fallacieux que cette vision presque idyllique de la présente passation de pouvoir étasunienne car elle n’a absolument rien à voir avec la très redoutable réalité quotidienne de ce pays.

Si l’on en croit nos bons médias internationaux, les États-Unis sont déjà en train de revenir à la « normalité » et – évidemment – Donald Trump c’est déjà du passé. En somme, une simple parenthèse ou plutôt un accident de parcours condamné à être oublié et à ne pas laisser des traces dans l’histoire de « la plus grande démocratie du monde ». Alors, quoi de plus normal que nos médias se désintéressent de ce personnage qui d’ailleurs « vit ses derniers jours à la Maison Blanche » et dont les activités ne présentent plus aucun intérêt et sont donc... passées sous silence. Rien de plus fallacieux que cette vision presque idyllique de la présente passation de pouvoir étasunienne car elle n’a absolument rien à voir avec la très redoutable réalité quotidienne de ce pays. En effet, comment nos médias internationaux osent-ils parler de « retour à la normalité » des États-Unis quand on sait que Trump vient d’ ajouter 11 millions de voix supplémentaires (!) à son score électoral de 2016 ? (…) Lire la suite »
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De « l’Amérique d’abord » à « l’Amérique doit diriger »

Tony BUSSELEN
Tout au long de ses cinquante années de carrière politique, Joe Biden a toujours été un représentant de l'industrie étasunienne de l'armement et des interventions militaires. Sa politique étrangère apportera-t-elle un changement ou se limitera-t-elle à une variation sur un thème connu ? Joe Biden a promis à l'industrie de l'armement qu'il poursuivrait les investissements dans la plus grande machine de guerre de l'histoire de l'humanité. Sous les présidents Clinton, Bush fils et Obama, le budget officiel de la Défense est passé de 266 milliards en 1996 à 637 milliards en 2016. Sous Trump, cette augmentation s'est encore accélérée pour atteindre 693 milliards. Biden n'a pas l'intention d'inverser cette tendance. Il a récemment déclaré : « Les États-Unis ont l'armée la plus puissante du monde et, en tant que président, je veillerai à ce que cela reste comme ça, en faisant les investissements nécessaires pour équiper nos troupes face aux défis de ce siècle ». Les fabricants d'armes (…) Lire la suite »

Pendant que Trump prépare son putsch, l’Establishment démocrate se voit cohabiter avec les républicains et attaque... la Gauche !

Yorgos MITRALIAS
Tandis que les préparatifs putschistes de Trump vont désormais bon train, les États-Unis commencent à faire connaissance avec les prémices d’une situation de double pouvoir aussi inédite que prometteuse de grands chambardements. En effet, fort de l’appui de 72 millions de citoyens qui ont voté pour lui, Trump, qui tient toujours le parti républicain d’une main de fer, montre qu'il se fiche éperdument des soucis légalistes de ses adversaires démocrates, et préfère organiser sa propre “légalité” étatique fondée non pas sur des vœux pieux démocratiques mais sur des « arguments » bien plus musclés et matériels. En somme, pendant que ses adversaires pérorent sur « la force de la démocratie américaine », Trump est aujourd’hui en train d’achever ses préparations dictatoriales poursuivies d’ailleurs fébrilement durant toute sa présidence depuis son élection en 2016... Cependant, force est de constater que même aujourd’hui quand les intentions antidémocratiques de Trump crèvent les yeux, (…) Lire la suite »
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