Si Washington veut en découdre avec la Chine, ce n’est pas parce que les Chinois sont opprimés par une abominable dictature et qu’ils rêvent secrètement de connaître le bonheur de vivre à l’américaine, avec fusillades dans les collèges, discrimination raciale, mafias en tout genre et soupes populaires. C’est, tout simplement, parce que ce pays est attaché à sa souveraineté, qu’il est doté d’un système performant, que ses dirigeants en ont fait la première puissance de la planète et que les perspectives de profit de l’oligarchie financière mondialisée dont le quartier général est à Wall Street, dans ces conditions, tendent sérieusement à s’amenuiser au même rythme que l’espoir, pour les Etats-Unis, de préserver une hégémonie vacillante.
« Sous un gouvernement qui emprisonne quiconque injustement, la véritable place pour un homme juste est en prison. »
Vous n’êtes pas de l’espèce des poissons rouges qui auraient oublié que Maduro était condamné naguère par la « communauté internationale » ?
Un citoyen de Montpellier, se croyant dans un pays libre et démocratique, veut, dans les rues, faire entendre la sauvagerie réservée aux Palestiniens. Pas de chance il froisse des tympans et trouble le macadam. Alors le maire et ses flics en font un gibier.
Lors d’une audience au tribunal de première instance de Westminster vendredi matin, la juge de district britannique Vanessa Baraitser a décidé que Julian Assange, fondateur de WikiLeaks, restera en prison. Ceci, malgré le fait que sa peine d’emprisonnement pour s’être « soustrait à la justice » expire le 22 septembre.
Les dernières manifestations de l’opposition à Moscou le 10 août ont réuni une masse importante de personnes, 20 000 selon la police, 50 000 selon les organisateurs. Un retournement de situation assez surprenant après l’échec relatif de la radicalisation opérée par le groupe Navalny-Sobol, la nouvelle figure devant attirer les caméras des médias occidentaux indépendants, indépendants puisque occidentaux et soutenant l’opposition russe. Surprenant ? Pas tant que ça. Un journaliste de News.ru s’est infiltré dans la mécanique de recrutement des manifestants.