L’apocalypse ? Un monde s’effondre ?
Il neige sur le piémont béarnais. La nuit est angoissée. J’écoute sous la couette rouge les médias socio-néolibéraux. L’heure est à la trouille exacerbée. Trump président ! "Le monde libre" a peur.
Seul Bernie Sanders aurait pu faire gagner l’Amérique des pauvres contre l’Amérique des riches !
A défaut d’un grand projet émancipateur les naufragés du système ne pouvaient que voter pour celui qui transpire la haine, les pauvres ne pouvaient que se tromper de colère. Ils ne pouvaient qu’ajouter la lèpre au choléra.
Dans un texte prémonitoire, publié le 21 septembre 2016 sur le site Mémoire des Luttes http://www.medelu.org/Les-7-propositions-de-Donald-Trump Ignacio Ramonet envisageait une possible victoire de Donald Trump. Il en donnait les raisons et en détaillait les conséquences.
Il n’est pas inintéressant de soumettre ce texte à l’épreuve du temps.
Le Grand Soir.
N.B. Non, LGS n’a pas adhéré au parti Républicain (ni au Démocrate). Il donne à lire ce qu’on ne trouve pas dans les médias traditionnels, mais qui existe et mérite d’être connu pour la réflexion.
Bref, LGS fait du journalisme.
Au fur et à mesure que s’approche la date des élections aux États-Unis, la crainte de l’élection de Donald Trump est de plus en plus palpable. Une peur justifiée par les propos du candidat républicain qui propose entre autres d’expulser et de ne plus accueillir de musulmans sur le sol américain ou encore d’ériger un mur le long de la frontière mexicaine afin d’empêcher l’arrivée de latinos-américains clandestins. Un mur qui serait construit aux frais du Mexique selon les dires de Trump. Ces seuls propos peuvent laisser imaginer le pire pour un pays qui nous a déjà habitué au pire.
Julian Assange vient de fêter sa quatrième année de réclusion forcée dans l’ambassade d’Equateur à Londres. Les médias de marché, régulièrement le disent déprimé et malade ; ces rumeurs ne sont jamais confirmées par l’intéressé. Il semble au contraire plus actif que jamais. Cette interview[1] filmée dans son « bureau/salon » de l’ambassade le montre certes, vieilli, mais doué d’un esprit clair et concis. Le fondateur de WikiLeaks s’explique sur les rumeurs qui l’accusent de travailler pour M. Putin et ses services de renseignement. Il revient sur l’ampleur de la conspiration qui a contribuée à affaiblir l’influence de Bernie Sanders auprès de l’électorat américain. Il explique aussi dans quelles mesures Hilary Clinton est, sur tous les plans, beaucoup plus impliquée auprès des Russes, de ISIS/Daesh et des Saoudiens que son opposant, M. Donald Trump.