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Wikileaks, trouble-fête des élections présidentielles américaines de 2016 (RT)

Julian Assange vient de fêter sa quatrième année de réclusion forcée dans l’ambassade d’Equateur à Londres. Les médias de marché, régulièrement le disent déprimé et malade ; ces rumeurs ne sont jamais confirmées par l’intéressé. Il semble au contraire plus actif que jamais. Cette interview[1] filmée dans son « bureau/salon » de l’ambassade le montre certes, vieilli, mais doué d’un esprit clair et concis. Le fondateur de WikiLeaks s’explique sur les rumeurs qui l’accusent de travailler pour M. Putin et ses services de renseignement. Il revient sur l’ampleur de la conspiration qui a contribuée à affaiblir l’influence de Bernie Sanders auprès de l’électorat américain. Il explique aussi dans quelles mesures Hilary Clinton est, sur tous les plans, beaucoup plus impliquée auprès des Russes, de ISIS/Daesh et des Saoudiens que son opposant, M. Donald Trump.

Le media indépendant WikiLeaks peut-il influencer le résultat des prochaines élections présidentielles américaines du 8 novembre 2016 ? C’est ce que Julian Assange a affirmé le 25 août 2016, en annonçant dans les médias que les prochaines révélations du lanceur d’alerte seront « significatives » et « inattendues » voire même « amusantes »[2]. L’énorme intérêt créé par ces déclarations pourrait avoir un effet délétère sur la cote de popularité de Mme Hilary Clinton. Ces nouveaux documents, « des milliers de pages », selon M. Assange, devraient être publiés à l’automne et très certainement avant le 8 novembre 2016, date des élections américaines.

Voilà de quoi épouvanter le clan Clinton et les responsables du DNC, le comité national du parti Démocrate, dont les coups tordus contre l’autre candidat démocrate, Bernie Sanders, avait été révélés dans une série de 20.000 emails[3] publiés par WikiLeaks en le 22 juillet 2016. Les courriers électroniques venaient des messageries de sept hauts responsables du DNC ; le directeur des Comminations Luis Miranda (10.770 emails), le directeur des finances nationales Jordon Kaplan (3.797 emails), le chef des Finances d’état-major Scott Comer (3.095 emails), le directeur financier des initiatives stratégiques Daniel Parrish (1.472 emails), du directeur des finances Allen Zachary (1.611 emails), du conseiller Andrew Wright (938 emails) et du directeur financier de la Californie du Nord Robert (Erik) Stowe (751 emails)[4].

On y découvrait entre autres, de quelle façon ces personnages et, en particulier, l’ancienne directrice de campagne de Mme Hilary Clinton lors les élections de 2008, Mme Debbie Wasserman Schultz, et M. Luis Miranda avaient délibérément conspiré contre M. Sanders. Ces révélations ont entraîné la démission de Mme Wasserman Schultz, de la directrice exécutif Amy Dacey, du chef des finances Brad Marshall et du directeur des communications Luis Miranda.

Un scandale inouï au sein de l’establishment américain pris les mains dans le sac ! Des pratiques injustifiables et choquantes qui, loin d’apaiser les esprits, remettent en question l’ensemble du processus de sélection des candidats démocrates et jettent de sérieux doutes sur la légitimité de M. Hilary Clinton à représenter l’électorat démocrate en novembre.

L’interview

Cette interview est menée par le journaliste anglais Ashfin Rettansi, présentateur et rédacteur de l’émission de RT « Going Underground ». Le 6 aout 2016, il a interrogé Julian Assange dans les locaux de l’ambassade d’Equateur à Londres.

Ashfin Rettansi : Julian Assange, merci pour cette interview. Craignez-vous d’apparaître sur la chaine de télévision Russia Today (RT) après avoir été accusé par Hilary Clinton de travailler pour le gouvernement russe ?

Julian Assange : Je ne pense pas que Wikileaks soit constamment préoccupé par l’image qu’on lui donne dans les médias. On m’a accusé d’être un agent du Mossad ; la chose s’est tellement envenimée que l’ADL, la ligue anti diffamation (the Anti-Difamation League[5]) a dû publier un communiqué de presse qui niait que j’étais un agent du Mossad. Ce sont des choses qui arrivent... Nous sommes une publication ; la Russie a été impliquée dans cette affaire par Hilary Clinton, assez récemment, il y a quelques jours, sur la Fox ; je pense qu’il est nécessaire de parler au public de RT de la perception de WikiLeaks sur le sujet ainsi que de ses propres publications.

Tout le monde accepte les e-mails que nous avons publiés ; ces 20.000 courriers électroniques fuités du DNC sont tout à fait authentiques ; personne n’ose dire le contraire ; ce n’est pas une fabrication. C’est accepté par tout le monde. Ce n’est d’ailleurs pas étonnant que ce soit accepté par tout le monde car WikiLeaks a démontré un très grand sérieux et au cours des dix dernières années, nous n’avons jamais eu tort. C’est un résultat impressionnant. C’est aussi la raison pour laquelle nous prenons le temps de publier ce que nous avons parce que nous voulons conserver notre excellente réputation.

Maintenant, étant donné que la source réelle des e-mails est connue... dans le cas qui nous intéresse, il s’agit du DNC ; de Debbie Wasserman Schultz, et de Luis Miranda, le chef des communications. Nous savons qu’ils sont la source originelle. C’est donc un énorme problème pour l’état-major de la campagne de Clinton d’éluder et/ou d’échapper aux révélations de notre publication. Puisque le contenu est incontestable, il leur fallait faire entrer dans le jeu une tierce personne. Cet acteur qu’ils essaient d’imposer sont les services de renseignements russes...

A.R. : Hilary Clinton a déclaré : « Nous savons que ce sont les services de renseignement russes qui ont piraté le DNC. Nous savons qu’ils se sont arrangés pour que les e-mails soient publiés. »

J.A. : En fait, il existe une légère variante... Je ne pense pas qu’elle ait mentionné le mot : « e-mails » ; elle a dit « certains documents ». Parce que la différence ici est de se demander s’il arrive que des acteurs agissants aux ordres de certains états piratent des organisations appartenant à d’autres pays. Est-ce que le gouvernement des États-Unis le fait ? Absolument. Ils ont piraté les partis politiques de nombreux pays. Est-ce que les services de renseignements français, chinois, russes, piratent des partis politiques en vue de recueillir des renseignements ? Oui. Ont-ils piraté le DNC ? Si vous lisez très attentivement, le DNC déclare avoir été piraté à plusieurs reprises au cours des deux dernières années. Notre source dit que la sécurité en ligne du DNC est comme un fromage suisse.

Le DNI, le directeur général des services de renseignements américains, a déclaré, il y a plusieurs mois de cela, que le RNC, le Comité National des Républicains[6] et le DNC sont tous deux régulièrement attaqués par une série d’acteurs, allant d’adversaires philosophiques aux états se livrant à l’espionnage en ligne. Prenons le grand patron du DNI, James Clapper, qui est responsable de toutes les agences du renseignement américain ; c’est le patron du directeur de la CIA... Bon. Si quelqu’un sait ce que les agences américaines de renseignement savent, c’est bien lui. Il sait tout. Vendredi dernier, il est intervenu pour dire qu’il y a beaucoup d’hyperventilation des médias dans cette affaire ; qu’ils n’ont aucune idée des raisons qui auraient motivé le piratage et qu’ils ne savent pas qui en est l’auteur. Si la tête du DNI relativise... Personne ne sait réellement qui sont les coupables.

Cela n’a rien à voir avec notre publication des e-mails. Dans les médias américains, on a assisté a eu une confusion délibérée entre ce qui concerne les fuites du DNC ; ce que nous avons publié jusqu’à présent et le piratage à proprement parler du DNC qui, selon leurs dires, est arrivé un certain nombre de fois au cours des deux dernières années.

Cette accusation a été lancée par Hilary Clinton sur la Fox et se doit d’être contestée, car elle nous concerne directement, nous et notre publication. Ce qu’elle cherche à faire est de créer la confusion autour de la publication de nos e-mails reconnus comme authentiques par le parti démocrate. Le fait que la directrice de la DNC, Debbie Wasserman Schultz ait démissionnée confirme leur authenticité. L’affaire du piratage du DNC et d’autres organisations politiques aux États-Unis, par une série d’acteurs inconnus n’a rien à voir avec ça

Au beau milieu de ces évènements, pour compliquer les choses, nous avons la publication d’e-mails réalisée par d’autres grands médias. Voilà une série de documents Word et PDF publiés par The Hill, par Gurkha, l’origine de la fuite de ces documents. Ceci est un lot d’e-mails complètement différents des nôtres, c’est-à-dire les 20.000 courriels authentiques publiés par nos soins.

Dans le lot de documents publiés par ces grands médias, les intéressés prétendent qu’il existe des métadonnées... Quelqu’un a fait la conversion de documents Word en PDF et dans certains cas, la langue de l’ordinateur utilisée pour la conversion était le russe. D’accord, c’est la preuve circonstancielle que des russes ou que quelqu’un voulant se faire passer pour russe seraient impliqués dans l’affaire. Ce n’est pas le cas du matériel que nous avons publié.

A.R. : Existe-t-il des connexions entre Hilary Clinton et la Russie ?

J.A. : Sur le plan stratégique Hilary Clinton a très bien joué son coup en essayant d’établir des connexions entre Trump et la Russie. Pourtant, c’est elle qui en a le plus. Selon moi, il n’existe pas de liens substantiels entre Trump et la Russie. Pourquoi dis-je cela ? Eh bien parce que Trump a essayé d’investir en Russie depuis des décennies, avant Poutine, dans les années 1990, et après Poutine. Et il n’a jamais eu de succès. Il n’a pas réussi à construire un seul hôtel en Russie. Voilà qui montre bien que ses contacts sont quasi inexistants.

Il existe au contraire une histoire de contacts extrêmement bien documentés en ce qui concerne Hilary Clinton. Quand elle était secrétaire d’État, les personnes, les entreprises, les gouvernements qui voulaient qu’elle agisse en leur faveur faisaient des dons importants à la Fondation Clinton. Dans d’autres cas, les entreprises intéressées se montrait généreuses avec son entourage immédiat.

Prenons, par exemple, un cas bien documenté : l’approbation par la secrétaire Clinton de la vente de 20% des droits de retraitement de l’uranium des États-Unis à une société russe. A la même époque, un don important a été fait par ces intérêts russes à la fondation Clinton. En outre, le directeur de campagne de Clinton, John Podesta, siégeait au conseil d’administration d’une société appelée Joule Unlimited. Eh bien, Joule Unlimited a reçu un investissement de 35 millions de dollars en provenance de Russie.

AR. : D’une compagnie d’état russe...

J.A. : Il faut ajouter que des Russes siégeaient au conseil d’administration avec Podesta...

A.R. : Donc, les e-mails publiés par WikiLeaks révèlent qu’Hilary Clinton serait coupable de concussion...

J.A. : Je ne dirais pas concussion mais il existe des connexions bien plus profondes entre Hilary Clinton et la Russie ; bien plus qu’avec Trump, dans l’état actuel de nos connaissances.

A.R. : Certains journalistes font valoir que c’est en fait le sujet des révélations qui est intéressant pour l’électorat américain alors que les grands médias s’interrogent sur vos connexions avec le Kremlin...

J.A. : Je pense que c’est une vraie question... Vous devriez demander aux sources d’information. La principale raison pour laquelle vous voulez connaître les sources d’une information est de vous assurer de leur véracité. Le gros problème vient des grands médias cités précédemment qui donnent des informations sans publier les documents originaux. Laissez-moi vous donner un exemple. Un exemple très très intéressant. J’ai fait quelques recherches sur le coup d’état en Turquie. On en parle peu ici en Occident mais en Turquie, les journaux turcs publient des éléments d’une théorie selon laquelle les États-Unis auraient été directement impliqués dans le coup d’état ; le renseignement américain a soutenu Gulen[7]. Selon le gouvernement turc, c’est l’acteur principal du coup d’état.

A.R. : Le président Erdogan veut l’arrêter.

J.A. : Oui et ils ont fait une demande d’extradition... Mais il existe un fait qui n’est pas beaucoup commenté. Au beau milieu du coup d’état, la NBC a déclaré qu’une source de l’armée américaine leur avait certifié qu’Erdogan, le président turc, était en route vers l’Allemagne pour demander l’asile politique. Que s’est-il donc passé ? Cette information a été diffusée sur l’ensemble de la planète et a été utilisée pour promouvoir les chances de succès du coup d’Etat en Turquie car un président en fuite signifiait qu’il avait perdu le contrôle. [...]

A.R. : Bien. Revenons au processus démocratique des Etats-Unis. Le lot d’e-mails que vous avez publié a dévoilé la campagne de désinformation organisée contre Bernie Sanders. Que s’est-il passé pendant ce processus ?

J. A. : Revenons en arrière. Hilary perd contre Obama. A l’époque, Tim Kaine était à la tête du DNC, le Comité National du parti Démocrate. Debby Wasserman Schultz était la directrice de campagne d’Hilary Clinton. C’est alors qu’un accord est décidé. Debby Wasserman Schultz passe à la tête du DNC et Tim Kaine démissionne. Si vous êtes Hilary Clinton et que vous pensez d’une façon stratégique, vous allez vous présenter une nouvelle fois aux prochaines élections présidentielles et votre ex directeur de campagne sera à la tête du DNC et contrôlera les fils qui mènent aux régulateurs ; à ceux qui sont chargés de réguler le processus de nominations pour le parti démocrate ; c’est un avantage stratégique énorme.

Ce qui revient constamment dans les 20.000 e-mails que nous avons publiés ; courriels issus des messageries de Debbie Wasserman Schultz du DNC et de 6 autres membres, responsables des finances, de la communication, etc., c’est qu’à l’intérieur du DNC, l’ensemble ou presque des membres de la direction, Debbie Wasserman Schultz, sa directrice, la première, complotaient contre Bernie Sanders en faveur d’Hilary Clinton.

Bien. Que faisaient-ils concrètement ? Il y a d’abord beaucoup de discussions ; des discussions sur un reporter à leur solde qui insiste sur le fait que Bernie Sanders pourrait être athée et que cela pourrait lui coûter tout le sud des Etats-Unis. Lorsque MSNBC, dans son programme matinal de grande écoute a défendu Bernie Sanders, Debbie Wasserman Schultz a personnellement téléphoné au président de la chaine de télévision. C’est extraordinaire que les médias américains n’en aient pas parlé. Debbie Wasserman Schultz a appelé le président de MSNBC pour faire pression sur lui et pour l’inciter à ne plus parler favorablement de Bernie Sanders dans le programme matinal de grande écoute Morning Joe. Mais, selon moi, ce qui est beaucoup plus préoccupant est que le directeur de communication du DNC, Luis Miranda, ait donné comme instruction à ses employés de fabriquer des informations ternissant la réputation de Bernie Sanders et de son mouvement, par exemple, en propageant l’idée que les supporters de Bernie Sanders étaient violents, et de propager l’information de façon, je cite : « à ce qu’on ne puisse l’attribuer à personne ». Pourquoi dis-je que c’est le plus préoccupant parce qu’il s’agit d’un ordre émis par le haut de la hiérarchie du DNC à ses employés. Il ne s’agit pas d’une personne donnant un coup de fil à un collègue ; et c’est fait dans le but de dépeindre les supporters de Bernie Sanders comme des gens violents. Ce n’est pas seulement une critique, c’est fait dans le but de calomnier un démocrate, de le salir aux yeux du public ; c’est le parti démocrate salissant un candidat démocrate aux yeux du public et ce par la calomnie et le mensonge.

A.R. : Est-ce qu’Hilary Clinton a utilisé la Libye comme plateforme pour vendre des armes à ISIS/Daesh en Syrie ?

J.A. : A l’époque où Hilary Clinton était à la tête des Affaires Etrangères, le gouvernement américain a effectivement utilisé la Libye pour vendre des armes aux djihadistes en Syrie. C’est reconnu ; pas seulement par des journalistes indépendants comme Hersh mais aussi par le New York times [...] Dans le lot des 32.000 e-mails sur Hilary Clinton, publiés il y a quelques mois, 1700 sont liés à la Lybie. Je suppose que le plus connu, est celui que les journalistes nomment : « La feuille où Hilary Clinton se vante[8] ». Elle y commente en détail les différentes étapes de l’invasion de la Lybie, d’un point de vue politique mais aussi, dans une certaine mesure, sur le plan organisationnel ; révélant comment elle a entraîné plus avant les Etats-Unis dans le conflit et comment elle y a amené des partenaires européens, etc.

A.R. : Avez-vous quelque chose à ajouter sur les révélations faites par la presse française en ce qui concerne le conglomérat Lafarge qui a fait des dons à la fondation Clinton et qui aurait financé ISIS/Daesh ? Existe-t-il des e-mails connectant Hilary Clinton à ISIS/Daesh à travers Lafarge ?

J.A. : La plus grande partie des informations sur le sujet provient du journal Le Monde qui est l’équivalent du New York Times en France, et ce qu’il montre est que Lafarge, un géant du ciment, entre autres choses, une compagnie multinationale, était impliqué dans le conflit syrien. Il est intéressant de noter que plus de 350 e-mails sont issus de notre lot publié sur la Syrie - je rappelle que nous avons publié deux millions d’e-mails sur la Syrie, certains d’entre eux de Bashar-El-asad lui-même. L’investigation de Le Monde a révélé que Lafarge a payé de l’argent à ISIS/Daesh ; sous forme d’impôts, si vous voulez, pour opérer tranquillement dans la région. Ils ont aussi signé un bon de nombre de contrats... L’implication d’Hilary Clinton dans l’affaire est que Lafarge a fait des dons à la Fondation Clinton entre 2015 et 2016. C’est récent. Vous demandez pourquoi ? Mais c’est qu’il existe une longue relation entre Daesh et Hilary Clinton.

A.R. : Quels sont les rapports entre Clinton et l’Arabie Saoudite ?

J.A. : Ils sont très importants. L’Arabie Saoudite est probablement le plus gros donateur de la fondation Clinton. Et vous pouvez voir qu’Hilary Clinton a beaucoup favorisé l’exportation d’armement vers l’Arabie Saoudite lorsqu’elle était secrétaire d’état [...] Selon nous, et nous l’avons déjà dit, si les preuves que possède le FBI sont suffisantes pour inculper Clinton, il ne devrait pas être trop difficile de l’inculper... C’est simple comme bonjour... Je sais de quoi je parle car je suis moi-même inculpé par le département de justice américain et je sais de quoi il en retourne. Mais la justice devrait l’inculper. Et la justice ne le fait pas. Voilà en quoi consiste le problème.

Vous trouverez la transcription anglaise de cette interview en cliquant sur le lien.

»» http://www.nadouce.com/2016/08/wikileaks-trouble-fete-des-elections.html

[1] Cf. Interview d’Assange : https://www.rt.com/shows/going-underground/354847-wikileaks-dnc-leaks-russia/

[2] Cf. Le Daily Mail du 25/08/2016 http://www.dailymail.co.uk/news/article-3757650/Wikileaks-founder-Julian-Assange-release-significant-material-Hillary-Clinton-s-election-campaign.html

[3] 19.252 emails et 8.034 pièces jointes.

[4] Sources : Wikileaks website https://wikileaks.org/dnc-emails/

[5] Cf. www.adl.org

[6] The Republican National Comity

[7] Fethullah Gulen est un leader religieux turc résidant aux Etats-Unis, dans l’état de Pennsylvanie.

[8] “Hilary Clinton brag sheet”


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