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Thème : Iran

Les intellectuels et les affaires impérialistes

Yadullah SHAHIBZADEH

Un pays qui vit sous le joug de l’impérialisme voit ses richesses pillées. Par conséquent, ses dirigeants ne peuvent pas répondre dignement aux besoins de la population en développant une économie nationale et des services tels que la sécurité alimentaire, la santé ou encore l’éducation. Certes, des dirigeants libérés des chaînes de l’impérialisme peuvent toujours accaparer les richesses sans en faire profiter leur peuple. Reste que la lutte contre l’impérialisme est une première étape incontournable. Si bien que pour les progressistes occidentaux, lutter contre cet impérialisme est le premier devoir de solidarité avec les pays du Sud. D’autant plus que c’est auprès de leurs propres dirigeants que les progressistes occidentaux peuvent avoir le plus d’influence. Ce débat sur le rôle des intellectuels occidentaux est fondamental. L’historien Yadullah Shahibzadeh y contribue en analysant dans cet article deux déclarations d’intellectuels et universitaires occidentaux qui entendent manifester leur solidarité avec les manifestants iraniens. (IGA)

De temps en temps, des universitaires et des journalistes du Sud expriment leur déception à l’égard de ce qu’ils appellent les intellectuels progressistes occidentaux. Ces « intellectuels progressistes » sont accusés de critiquer d’une part les politiques impérialistes de leurs gouvernements et la nature propagandiste des grands médias de manière générale, mais de s’appuyer d’autre part sur la même désinformation et les mêmes fausses informations que les médias diffusent et d’approuver les mêmes politiques impérialistes que leurs gouvernements poursuivent dans le Sud, en particulier contre les États et les nations qui résistent à l’hégémonie occidentale. Un exemple est fourni par la réponse de ces soi-disant intellectuels progressistes aux récents troubles sociopolitiques en Iran. Cette réponse est exprimée dans deux déclarations : « Listen to the Voices of a Feminist Revolution in Iran » et « Faculty for Women, Life, Freedom ». Ces déclarations sont les réponses de deux groupes d’universitaires et de féministes (...) Lire la suite »

Violence en Iran ; est-elle d’origine interne ou externe ?

Fra HUGHES

Faites attention à ce que vous réclamez à un moment où les impérialistes veulent la guerre avec la Chine, la Russie et l'Iran.

La mort tragique d'une jeune femme dans un poste de police iranien, que l'on a vue s'effondrer sur CCTV, est un coup dévastateur pour sa famille et ses amis. Nous pleurons tous la perte d'une jeune femme innocente en attendant le résultat officiel concernant la cause de sa mort. Alors que la police locale enquête toujours sur la cause du décès, les grands médias occidentaux affirment qu'elle a été battue à mort. La réaction ici en Irlande et au Royaume-Uni a été presque instantanée et universelle. Des rassemblements et des marches pour défendre le droit des femmes à choisir de porter ou non le hijab ont lieu dans les villes et villages du Royaume-Uni et d'Irlande. L'ironie ou l'hypocrisie de ces rassemblements est sujette à débat, alors regardons ce qui se passe. Il n'y a pas de rassemblements pour les millions de personnes qui meurent de faim au Yémen. Aucun rassemblement de masse pour le peuple assiégé du Donbass, mais nous avons des rassemblements pour soutenir les fascistes ukrainiens. (...) Lire la suite »

La mort d’une femme violentée par la police des mœurs à Téhéran

Hamid ENAYAT

Mahsa (Jina) Amini, une jeune fille de 22 ans de Saqqez dans la province du Kurdistan, qui s’était rendue à Téhéran avec sa famille, a été arrêtée le mardi 13 septembre à l’entrée de la voie rapide Haqqani par une “ patrouille du vice ”. Elle a ensuite été emmenée au service répressif connu sous le nom de « sécurité des moeurs « .

Parce qu’elle protestait contre cette arrestation, elle a été rouée de coups par des agents de sécurité. En raison de la gravité de ses blessures, elle a été conduite à l’hôpital Kasra de Téhéran. Après avoir examiné Mahsa, les médecins traitants ont annoncé qu’elle avait été victime en même temps d’une crise cardiaque et d’une mort cérébrale. Il est dit que la mort cérébrale de Mahsa est due à une fracture du crâne provoquée par les coups violents que lui ont porté à la tête les agents. Craignant la réaction publique face à ce crime barbare, le président iranien Ebrahim Raissi a ordonné à son ministre de l’Intérieur, Ahmad Vahidi, d’examiner cet incident. L’hôpital de Kassra est resté entièrement sous le contrôle des forces de police et des agents des renseignements. Les parents de Zhina Amini étaient au chevet de leur fille à l’hôpital. Les services des renseignements ont ordonné à la famille de Zhina Amini (Mahssa) de s’abstenir d’interviewer les médias étrangers, faute de quoi ils auraient des problèmes. Le 8 juillet (...) Lire la suite »
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Après l’Afghanistan, l’Iran ?

Le mensonge, l’hypocrisie, et la tromperie sont le nouveau train des Amériques. ..

Mohamed BENALLAL

« Le mensonge te fait vivre une nuit, et la vérité toujours » proverbe.

Suite à la fuite des américains de L’Afghanistan, les faits malheureux observés à l’ aéroport de Kaboul , viennent de nous dévoiler , que les États-Unis ne cessent de raffermir de jours en jours à instituer la politique de propagation, de mensonges, d’hypocrisie, de chantage, et de tromperie afin de persuader en premier lieu le reste du monde et en particulier, l'Iran à propos de l’accord sur le nucléaire, dans le but de faire des concessions dans le domaine de ce programme nucléaire. Après que Téhéran a rejeté un nouvel accord dans les négociations de Vienne, l'administration J. Biden tente d'augmenter le niveau de pressions malsaines sur l'Iran pour lui soutirer de nouvelles concessions. Le gouvernement iranien, avait bien souligné que ce sont les États-Unis qui ont quitté l'accord nucléaire, et imposé un embargo sur l'Iran, et que la guerre économique menée par les USA a causé des problèmes à l’Iran, de sorte qu'il n'a pas le droit de parler des pourparlers de Vienne une forme de chantage, par (...) Lire la suite »

Appel international à empêcher la destruction des tombes des victimes du massacre de 1988

Hamid ENAYAT

La théocratie iranienne a l'intention de détruire les fosses communes du massacre des prisonniers politiques de 1988 au cimetière de Khavaran de Téhéran, dans le but de faire disparaitre les preuves de cet immense crime contre l'humanité. À cette fin, le régime clérical a eu recours à un double crime en obligeant les compatriotes bahaïs à enterrer leurs morts à Khavaran, une mesure contre laquelle la communauté bahaïe a également protesté.

Amnesty International avait appelé auparavant « les autorités iraniennes à mettre un terme immédiatement à la destruction de centaines de tombes et de fosses communes ne portant aucun nom à Khavaran, au sud de Téhéran, afin que soit préservé le site et qu’une enquête médico-légale puisse être diligentée dans le cadre d’une enquête approfondie, indépendante et impartiale, trop longtemps attendue, sur les exécutions de masse qui ont commencé en 1988 et dont on parle communément en Iran comme du « massacre des prisons ». Détruire les tombes des martyrs du massacre de 1988 pour éliminer les preuves de ce crime contre l'humanité est une pratique bien connue du régime clérical. Il a déjà détruit des sépultures des victimes des exécutions des années 1980 et du massacre de 1988 dans de nombreuses autres villes, comme Ahwaz, Tabriz et Machad. En Iran, des milliers de personnes ont été victimes de disparitions forcées et d’exécutions extrajudiciaires dans les prisons en 1988. En cachant la vérité sur le sort de ces (...) Lire la suite »
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La justice des États-Unis bloque le site d’information Iranien Press TV

Gabriel LONGINOTTI
Ainsi que deux autres médias. 22 juin 2021, 19:51 © https://www.presstv.com. Les autorités étasuniennes ont saisi les noms de domaine du média public iranien Press TV, du média Al-Alam, ainsi que de la chaîne de télévision yéménite Al Masirah, dirigée par les rebelles Houthi. Ce 22 juin, les internautes souhaitant s'informer sur le site du média public iranien Press TV ont été accueillis par un avis indiquant que le nom de domaine avait été saisi par la justice américaine, accompagné des sceaux de la police fédérale et du ministère du Commerce. Lancé en 2007, Press TV est un média à vocation internationale, qui diffuse en langue anglaise mais aussi française. Un message similaire apparaissait par ailleurs sur le site du média Al-Alam, ainsi que sur celui de la chaîne de télévision yéménite Al Masirah, dirigée par les rebelles Houthi. Créé en 2003 Al-Alam est un média iranien dont les programmes sont en arabe, en farsi et en anglais, principalement à destination du Moyen-Orient et des pays méditerranéens. En (...) Lire la suite »

Le pacte Chine-Iran change la donne – Partie 1 : la Chine neutralise la campagne américaine sur la question des Ouïghours musulmans

MK BHADRAKUMAR

Lorsque la Chine et l’Iran, deux des principaux adversaires des États-Unis dans la situation mondiale actuelle, concluent un pacte stratégique de 25 ans, il est inutile de tergiverser et de se demander si cette évolution affecte les stratégies étasuniennes. Bien sûr que oui. Tout est question de géopolitique dans la région de l’Asie occidentale – depuis le pétrole et le djihad jusqu’au pétrodollar.

La région a servi de carrefour d’empires pendant des siècles entre l’Europe et l’Asie. Et dans l’histoire moderne, les intrus étrangers ont confondu de nouvelles réalités poignantes – États en faillite, peuples humiliés, économies paralysées, inégalités et pauvreté extrêmes, environnements dévastés, ressources pillées, géographies conflictuelles et radicalisme violent. L’accord historique Chine-Iran signé le 27 mars à Téhéran lors de la visite du conseiller d’État et ministre des Affaires étrangères chinois Wang Yi est en cours de négociation depuis la visite en 2016 du président chinois Xi Jinping à Téhéran. Les nombreuses visites du ministre iranien des Affaires étrangères Javed Zarif en Chine ces dernières années ont témoigné de la grande importance que Téhéran accordait aux négociations qui ont culminé avec la cérémonie officielle de signature à Téhéran samedi, qui marquait également le 50ème anniversaire de l’établissement de relations diplomatiques entre ces deux « États-civilisation » du XXIe siècle qui ont (...) Lire la suite »

Les pasdarans ont tiré sur les habitations à Zahedan, blessant des femmes et des enfants

Hamid ENAYAT

Suite aux affrontements entre les gardiens de la révolution (pasdarans) et les habitants de Saravan ces derniers jours, qui ont fait au moins 40 morts et plus d’une centaine de blessés, le 24 février 2021 de jeunes rebelles de la région de Korine-Sarjangal près de Zahedan (capitale du Sistan-Balouchistan) sont descendus dans la rue et ont pris pour cible la base locale des pasdarans. Après avoir bloqué la route y menant, ils ont pris la base sous les tirs des gardes. Les manifestants ont mis le feu à plusieurs véhicules des pasdarans.

De nombreux commerçants et entreprises de Zahedan, Iranshahr, Khash, Sarbaz et d'ailleurs ont fermé leurs portes et se sont mis en grève pour protester contre le massacre de Saravan. Craignant l'extension du soulèvement et des protestations, les forces de anit-émeute, stationnées en divers endroits des villes, ont été mises en état d'alerte maximale. Dans la poursuite du soulèvement des baloutches, qui a commencé lundi après le meurtre de petits transporteurs de carburant, les habitants de Zahedan se sont rassemblés à Karimabad et Shirabad au milieu de la nuit de 24 à 25 Fevrier pour manifester. Les pasdarans de Khamenei ont ouvert le feu sur des manifestants à Karimabad, faisant des morts et des blessés. D'autre part, les manifestants ont bloqué la route Jask-Chabahar dans la matinée du 25 février 2021. Redoutant la poursuite des soulèvements au Sistan-Baloutchistan, les forces de anti-émeutes ont mené dans la matinée de 25 Fevrier des fusillades à l'aveugle à Zahedan qui ont fait des blessés. En (...) Lire la suite »

24 membres du Parlement européen demandent la libération immédiate du prisonnier politique Saeid Sangar

Hamid ENAYAT

Suite à une récente vague d'exécutions et d'arrestations massives, lancée depuis décembre 2020, par le régime iranien, vingt-quatre membres du Parlement européen ont cosigné une déclaration rédigée à l'initiative des Amis d'un Iran libre (FoFI) du Parlement européen.

Cette déclaration qui porte sur le non-respect des droits de l'homme en Iran, se concentre sur le cas particulièrement préoccupant du prisonnier politique Saeid Sangar. Il y est écrit que : "L'un des cas les plus urgents est celui du prisonnier politique Saeid Sangar de la ville de Piranshahr, du fait que la justice iranienne s'acharne sur lui – après qu'il a purgé une peine de 20 ans de prison, pour avoir soutenu la principale opposition iranienne, l'Organisation des Moudjahidin du peuple d'Iran (OMPI/MEK) – en le condamnant à 11 mois de prison supplémentaire, à Urmia. M. Sangar, 47 ans, un des plus anciens prisonniers politiques iraniens, interrogé et torturé et mis à l'isolement pendant trois ans, a eu à subir pas moins de 13 simulacres d'exécution ». Comment interpréter une telle décision ? A ce jour, il est à remarquer que les autorités iraniennes ciblent particulièrement les prisonniers politiques ainsi que les personnes arrêtées dans le cadre des manifestations nationales de novembre 2019. (...) Lire la suite »

Iran : exécution d’un autre lutteur après cinq ans de détention

Hamid ENAYAT

Malgré de nombreuses protestations et demandes nationales et internationales, à l’aube de ce 25 janvier, le fascisme religieux au pouvoir en Iran a exécuté un autre lutteur iranien, Mehdi Ali Hosseini, à la prison de Dezfoul(Au sud de l'iran)

Agé de 30 ans, Mehdi Ali Hosseini était emprisonné depuis 2016. Il s’agit du deuxième lutteur iranien à être pendu par le régime clérical ces derniers mois. Auparavant, le héros national, Navid Afkari, avait été cruellement exécuté le 12 septembre 2020 pour avoir participé aux manifestations d'août 2018 à Chiraz, malgré les protestations internationales pour empêcher son exécution. Le prisonnier d'opinion de nouveau condamné après 20 ans de détention Saïd Sangar, 47 ans, est l’un des militants politiques iraniens les plus longtemps incarcérés. Il a de nouveau été condamné à 11 mois de prison à Oroumieh après avoir déjà purgé plus de 20 ans de prison pour son soutien à l'Organisation des Moudjahidine du peuple d'Iran (OMPI/MEK). Saïd Sangar, 47 ans, originaire de Piranshahr est l’un des militants politiques iraniens les plus longtemps incarcérés. Il a de nouveau été condamné à 11 mois de prison à Oroumieh après avoir déjà purgé plus de 20 ans de prison. Emprisonné depuis août 2000, Sangar a été interrogé et torturé (...) Lire la suite »
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