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Thème : MEDEF

Changements cosmétiques pour vieilles recettes capitalistes : combattons le MEDEF et ses sbires !

Fadi KASSEM
Quand le MEDEF prend des accents altermondialistes... Mercredi 28 et jeudi 29 août, le Mouvement des entreprises de France (MEDEF) a tenu son université d’été... ou plutôt sa première « Rencontre des entrepreneurs de France » (REF), sous l’impulsion de son nouveau président, Geoffroy Roux de Bézieux, désireux d’apparaître comme un rebelle irrévérencieux et moderne. Pour preuve : au revoir le campus de HEC de Jouy-en-Josas – où se succèdent chaque année des cohortes de futurs PDG, DRH et autres requins de la finance intégrant l’école de commerce – et bonjour... l’hippodrome de Longchamp (ne rêvons pas : la rencontre n’allait tout de même pas avoir lieu dans les déserts ruraux ou les communes populaires où se concentrent travailleurs, précaires, victimes du chômage et gilets jaunes !). Histoire certainement d’afficher une image de défenseur de l’environnement, comme le relève amusé L’Obs : « Nous sommes en plein poumon vert de Paris – la Tour Eiffel pointe le bout de son nez au-dessus des arbres du bois de Boulogne (...) Lire la suite »

Bonnes fêtes, Monsieur le président Macron, le sauveur de la France !

Jean ORTIZ

Joyeuses fêtes, Monsieur « le plus jeune président... ». Vous avez fait, pour l’heure, un parcours sans faute et les sondages en témoignent. Vos soutiens rothchildiens et autres nécessiteux, aussi.
Votre clairvoyance n’a d’égale que celle de M’me Thatcher jadis : il faut que les peuples en bavent pour qu’un jour ils salivent de bien-être.

Vous avez supprimé un marqueur « de gauche », l’impôt sur les grandes fortunes et diminué l’APL, cette niche pour assistés. C’est vous tout craché ! Vous avez imposé à des syndicats « néandertaux », rigides, archaïques, encore accrochés à la vieille lune de la « lutte des classes », une loi travail qui, enfin moderne, permettra de mettre un terme à l’aliénation des patrons, de les libérer de l’insupportable oppression ouvrière et salariée... Ils pourront désormais embaucher et licencier pour réaliser des profits mérités, et finir leur repas aux profiteroles. Bonnes fêtes, Monsieur le président. Grâce à vous, boucler les fins de mois ne sera plus l’angoissante obsession des « premiers de cordée ». Bien vu, seule une société dûment inégalitaire est en capacité de créer durablement des emplois. L’inégalité relève d’une loi naturelle, la pauvreté tombe du ciel, le capitalisme est l’état ordinaire des sociétés humaines. Sans pauvres, nul riche ! C’est donc tout à votre honneur de leur permettre de rester bien pauvres, voire (...) Lire la suite »
Macron, l’homme qui parlait en V.0. à l’oreille des requins de Wall street

Frenglish : résistance ou Collaboration linguistique ?

Georges GASTAUD

C’est l’heure du choix pour les candidats et les électeurs français : face à MM. Macron et Gattaz, chevaux de Troie du tout-anglais en France et en Europe, REPRENONS LANGUE !

Prenant la parole à Berlin dans le cadre de sa candidature à la présidence de la République… française, Emmanuel Macron a prononcé son discours en anglais « pour être compris de tous » (sic)

Le 11 janvier, s’exprimant sur France-Info dans l’émission de J.-M. Aphatie, le chef de file du MEDEF, Pierre Gattaz, a salué ce reniement macronien de la langue française en expliquant laborieusement que l’avenir de la Francophonie passe par l’anglais (M. Aphatie a relevé l’« oxymore »), « langue universelle des affaires » : une assertion à la fois fausse et hors-sujet, sauf à réduire l’activité à venir d’un futur chef de l’Etat à une forme d’affairisme international. Le patron des patrons a même précisé que les jeunes Français devaient apprendre à « lire, écrire, compter » en anglais, même s’il a ajouté, pour adoucir l’énormité de son propos, que bien sûr ils devaient aussi maîtriser le français (on respire !). Dans cette même émission, M. Gattaz a aussi expliqué que pour « gagner », la France devait accepter les délocalisations industrielles, limiter les droits sociaux et les garanties du code du travail qui freinent, selon lui, les entreprises. La question est de savoir si cette prétendue « France qui gagne » à (...) Lire la suite »
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Loi travail : La lutte des classes en France

CN46400

Si Marx vivait encore, une nouvelle occasion d'ajouter une nouvelle "saison" à sa "lutte des classes en France" lui serait fournie.

Tous les ingrédients dignes de son talent sont présents. Un président socialiste dévalué par ses reniements apparents mais largement prévisibles dès sa candidature. Un parti du président, jadis populaire, doyen des partis français, en voie d'implosion entre deux minorités diamétralement hostiles et une majorité, centriste, d'intérêts particuliers voire personnels. Une droite, idéologiquement unie, mais aux prise avec des ambitions personnelles aussi multiples que massacrantes. Et une extrême droite qui est unie sur une seule candidature, appuyée sur un programme dont la véhémence attrape-tout permet, depuis des décennies une progression régulière au dessus des deux chiffres au delà des quel la crédibilité devient préoccupante pour ses adversaires. Enfin une extrême gauche minoritaire qui se partage entre ceux qui veulent refaire le Front Popu en unifiant les prolétaires de toute la gauche et ceux qui, depuis 1917, rêvent au "Grand Soir" d'octobre 17 ou de la "sociale" de 1848, ou 1871. Tout ce monde (...) Lire la suite »

« En marche » avec Macron... C’est macroscopique !

Jean ORTIZ

C’est macroscopique, cela se voit à l’œil nu : le jeune ministre de l’Economie est macrocéphale et macrochevillesque : la tête et les chevilles qui enflent, avec la fausse humilité du politicard carnassier qui attend son heure.

Il est « surdoué », « hyperdoué », « brillant », « premier de la classe », « rafraîchissant », « génial », « lumineux », à 38 ans seulement. Il a toutes les qualités d’un « héritier », d’un gagneur, d’un fils de bonne famille, élevé au biberon argenté, poli, bien éduqué. « Chez ces gens-là, Monsieur » on sait compter. Et il sait compter ses sous et les nôtres. La preuve : il a été (et reste) de la « finance ». « Ce mot de finance est un mot d’esclave » disait J.J. Rousseau. Le jeune prodige a été (et reste dans l’âme) banquier d’affaires... aussi compétent qu’un grand argentier du FMI, de la Banque mondiale, de la BCE . Il a bien mérité des marchés. « En Marche donc ! », « Le fric est et sera le genre humain ! ». Le jeune ministre a fait don de son génie friqué à la France, celle du Medef, des banquiers, des patrons, des hommes d’affaire, de tous ceux qui nous font vivre, rêver, qui font fructifier notre argent au Panama, en Suisse, aux Iles Vierges, qui veillent sur notre sommeil... Il plaît aux puissants parce qu’il est des leurs. (...) Lire la suite »
Elections régionales en Midi-Pyrénées-Languedoc Roussillon :

La présidente du MEDEF régional en position éligible sur la liste « socialiste »

LGS et MAC*

Le MEDEF dans la corbeille de la mariée.
La liste héraultaise est enfin dévoilée, après son dépôt en préfecture et les militants pourront apprécier toute l’importance de leur vote du 9 juillet !

Car elle réserve bien des surprises.

On connaissait les accords léonins passés avec le PRG local, pour cause de rotatives (la Dépêche du Midi, Midi libre). On ignorait que le MEDEF se trouvait aussi dans la corbeille de la mariée ! Ainsi, sous couvert de société civile, on découvre la présence de la présidente du MEDEF héraultais Marie-Thérèse Mercier sur la liste du PS. Celle qui est pudiquement présentée comme « présidente d’un syndicat patronal » se retrouve en 7° position, donc très éligible ! On comprend mieux les remous au sein de la liste qui ont amené certains à quitter la chaloupe. On imagine d’ores et déjà la difficulté des négociations avec la liste d’Onesta (Front de gauche) pour le second tour ! Liste du PS aux élections régionales en M-P. « 7- Marie-Thérèse Mercier 51 ans Expert-comptable. Présidente d’un syndicat patronal, ancien membre du Bureau du Centre des Jeunes Dirigeants - Pignan (Société Civile) ». Voir ici : http://partisocialistebezierscentre.midiblogs.com/media/02/01/1015027323.pdf Vu sur le site du MEDEF (25 janvier 2012) (...) Lire la suite »

Le cerbère du capital, le berger, son toutou, et le prix Nobel en prime

Chien Guevara

Une fable moderne qui coule de source (comme Lafontaine ?). Une fable bien peu affable, qui met cartes sur table (au lieu d’en faire table rase). Une fable qui nous rase, tant on perçoit qu’elle atteindra la base. Une fable avec un méchant, des complices exécutants, et une population exécutée.

Une fable moderne, mais pas visionnaire, ou du moins pas à long terme. Une fable qui pourrait être religieuse, avec l’argent comme dieu, le capital, comme prophète.
En bref, une fable complètement faussée, mais tellement d’actualité...

1. Distribution Le Capital Son cerbère (Pierre Gattaz) Le berger (Manuel Valls) Son toutou (Emmanuel Macron) Le prix Nobel ( Jean Tirole) Le peuple 2. Lexique Le Mouvement des entreprises de France (Medef) est une organisation patronale fondée en 1998, représentant des dirigeants des entreprises françaises. Principale organisation d'entreprises françaises, elle possède un poids significatif dans le débat social français. Créé le 27 octobre 1998, le Medef remplace le Conseil national du patronat français (CNPF). Son but est de représenter les entrepreneurs français auprès de l'État et des organisations syndicales. L'organisation revendique 750 000 entreprises adhérentes. En 2010, le Medef a reçu 12 millions d'euros de subventions publiques au titre de sa contribution aux organismes paritaires, soit 31 % de ses recettes. Son budget, en 2012, est de 37,8 millions d'euros. Le président actuel, Pierre Gattaz, a pris ses fonctions le 3 juillet 2013. Pierre Gattaz, né le 11 septembre 1959 à (...) Lire la suite »

Le Medef : toujours plus loin, toujours plus fort !

RODHO
Remise en cause des 35h, des contrats à durée indéterminés, du Smic, des jours fériés, des seuils sociaux permettant la représentativité des salariés : le Medef monte inlassablement à l’assaut de tout ce qui protège encore un peu les salariés. Une offensive qui se double d’un pilonnage en règle sur le temps de travail des salariés français qui, sur ce sujet, seraient à la traîne de l’Europe. En matière de temps de travail hebdomadaire, malgré toutes les contre-vérités proférées sur nombre de plateaux audiovisuels, la France est au-dessus de la moyenne européenne, avec 37,5 h par semaine, tout salarié confondu (1h de plus que le Royaume-Uni, 2h de plus que l’Allemagne). Lire cet article des Décodeurs du Monde : La France, pays où l’on travaille le moins ?. Sans oublier les chômeurs, que l’on dit peu prompt à trouver du travail. La preuve ? Les 350 000 offres d’emploi qui ne trouveraient pas preneurs chez Pôle emploi. Un cliché, là encore, totalement erroné : chaque année, seuls 4% des offres d’emploi ne trouvent (...) Lire la suite »

Conférence "sociale" : NON merci !

Front Syndical de Classe
Faire avaliser les régressions Au pays des bisounours du « dialogue social », on appelle ça « La grande conférence sociale 2014 pour l’emploi ». Ouverte par le Président de la République, clôturée par le Premier ministre, elle se tiendra le 7 et 8 juillet 2014 au Palais d’Iéna à Paris, en présence des... "partenaires sociaux ". Entre cocktail et buffet, il s’agira, selon le programme des réjouissances, de réfléchir à : "amplifier l’action pour l’emploi", "développer un agenda économique et social pour la croissance et l’emploi en Europe", ou encore "garantir le pouvoir d’achat par une rémunération équitable" et "rénover notre politique de santé"... Ben voyons... comme si les 30 dernières années de régression sociale ne nous avaient permis de comprendre, si jamais on avait eu des doutes, que la nov’langue euro-patronale dit toujours l’inverse de ce qu’elle fait : défendre l’emploi signifie organiser le chômage de masse, réformer les retraites est synonyme de les casser, garantir le pouvoir d’achat veut dire (...) Lire la suite »

Les fonctionnaires : de bons boucs emissaires ...

Robert GIL

Je viens d’écouter sur RMC un journaliste, qui se fait l’écho de la voix de son maitre en proposant démagogiquement de supprimer un million de fonctionnaires, car ils nous coûtent trop cher ! Pèle mêle il nous assure n’avoir rien contre les fonctionnaires, mais qu’ils ne font pas grand chose (vu qu’il y en a un million de trop) et bien sûr il compare à l’Allemagne en citant des chiffres déconnectés des réalités et en continuant la propagande capitaliste que nous déverse depuis 30 ans des experts ou des journalistes dans son genre.

Je me propose de lui fournir cette petite liste non exhaustive pour trouver l’argent qui manque à notre pays et pour, pourquoi pas, embaucher des fonctionnaires et améliorer la qualité des services publics : ⇒ 200 milliards d’euros : c’est le montant de la richesse créée par le travail, détournée chaque année des salaires vers les profits, depuis 30 ans. ⇒ 330 milliards d’euros : c’est le montant des richesses cumulées par les 500 plus grosses fortunes de France en 2013, en progression de 25 % par rapport à l’année 2012. ⇒ 41 milliards d’euros : c’est le montant des dividendes versés aux actionnaires des entreprises du CAC 40 en 2012, en augmentation de 5 % par rapport à 2011. ⇒ 200 milliards d’euros : c’est le montant cumulé des aides publiques, déversées chaque année aux entreprises, sans contrôle ni contrepartie. ⇒ 45 milliards d’euros : c’est le montant des exonérations de cotisations sociales patronales accordées chaque année aux patrons. ⇒ 80 milliards : c’est le niveau de la fraude et de l’évasion (...) Lire la suite »
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