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Le Medef : toujours plus loin, toujours plus fort !

Remise en cause des 35h, des contrats à durée indéterminés, du Smic, des jours fériés, des seuils sociaux permettant la représentativité des salariés : le Medef monte inlassablement à l’assaut de tout ce qui protège encore un peu les salariés.

Une offensive qui se double d’un pilonnage en règle sur le temps de travail des salariés français qui, sur ce sujet, seraient à la traîne de l’Europe. En matière de temps de travail hebdomadaire, malgré toutes les contre-vérités proférées sur nombre de plateaux audiovisuels, la France est au-dessus de la moyenne européenne, avec 37,5 h par semaine, tout salarié confondu (1h de plus que le Royaume-Uni, 2h de plus que l’Allemagne).

 Lire cet article des Décodeurs du Monde : La France, pays où l’on travaille le moins ?.

Sans oublier les chômeurs, que l’on dit peu prompt à trouver du travail. La preuve ? Les 350 000 offres d’emploi qui ne trouveraient pas preneurs chez Pôle emploi. Un cliché, là encore, totalement erroné : chaque année, seuls 4% des offres d’emploi ne trouvent pas de candidat. « Au regard des 3,4 millions de chômeurs de catégorie A (près de 5 millions pour les catégories A,B et C), le volume d’offres non pourvues reste donc très faible. Si, par bonheur, l’ensemble de ces offres trouvaient preneurs, elles ne parviendraient pas à faire baisser significativement le chômage de masse », rappellent nos confrères d’Alternatives économiques.

Retrouvez le blog du dessinateur Rodho.

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Désobéissons à l’Union européenne !
Aurélien BERNIER
Délocalisations, destruction méthodique des droits sociaux, incapacité à protéger l’environnement, refus de la démocratie... Après l’adoption du traité de Lisbonne en 2008, on pouvait croire que l’Union européenne avait atteint le fond du trou libéral. Erreur ! Depuis la crise financière, elle creuse ! Même l’idéal de solidarité entre États vole aujourd’hui en éclat. Une vague d’austérité sans précédent déferle sur l’Europe, qui place elle-même ses peuples sous la tutelle des marchés (…)
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Puisque le commerce ignore les frontières nationales, et que le fabricant insiste pour avoir le monde comme marché, le drapeau de son pays doit le suivre, et les portes des nations qui lui sont fermées doivent être enfoncées. Les concessions obtenues par les financiers doivent être protégées par les ministres de l’Etat, même si la souveraineté des nations réticentes est violée dans le processus. Les colonies doivent être obtenues ou plantées afin que pas un coin du monde n’en réchappe ou reste inutilisé.

Woodrow Wilson
Président des Etats-Unis de 1913 à 1921

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