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Bonnes fêtes, Monsieur le président Macron, le sauveur de la France !

Joyeuses fêtes, Monsieur « le plus jeune président... ». Vous avez fait, pour l’heure, un parcours sans faute et les sondages en témoignent. Vos soutiens rothchildiens et autres nécessiteux, aussi.
Votre clairvoyance n’a d’égale que celle de M’me Thatcher jadis : il faut que les peuples en bavent pour qu’un jour ils salivent de bien-être.

Vous avez supprimé un marqueur « de gauche », l’impôt sur les grandes fortunes et diminué l’APL, cette niche pour assistés. C’est vous tout craché !
 
Vous avez imposé à des syndicats « néandertaux », rigides, archaïques, encore accrochés à la vieille lune de la « lutte des classes », une loi travail qui, enfin moderne, permettra de mettre un terme à l’aliénation des patrons, de les libérer de l’insupportable oppression ouvrière et salariée... Ils pourront désormais embaucher et licencier pour réaliser des profits mérités, et finir leur repas aux profiteroles. Bonnes fêtes, Monsieur le président. Grâce à vous, boucler les fins de mois ne sera plus l’angoissante obsession des « premiers de cordée ».
 
Bien vu, seule une société dûment inégalitaire est en capacité de créer durablement des emplois. L’inégalité relève d’une loi naturelle, la pauvreté tombe du ciel, le capitalisme est l’état ordinaire des sociétés humaines. Sans pauvres, nul riche ! C’est donc tout à votre honneur de leur permettre de rester bien pauvres, voire de plus en plus pauvres. Et c’est leur rendre service que de ne jamais leur donner les moyens de se payer 6 voitures et 3 motos, de ne jamais avoir la possibilité de profiter de voyages long courrier (Paris-Tokyo, par exemple), aux frais de la princesse.
 
Avec votre « bouille » de premier de la classe, votre élégance naturelle, votre connivence populaire, vous ne pouviez qu’être copain comme cochon avec le grand humaniste D. Trump, et ses acolytes israéliens. Furieux, vous lui avez demandé de faire un geste envers les Palestiniens. La demande était si sincère, si appuyée, qu’il s’est exécuté immédiatement. Par contre, vos voyages officiels ne vous ont jamais menés à Tegucigalpa, où la démocratie y est pourtant absolument modélique.
 
Grâce à vous, l’armée française combat sur tous les fronts, pour défendre nos frontières avec l’Afrique. Vous avez ennobli l’Université, reléguant les fils de bouseux à ses portes, ou les obligeant à les franchir après un long marathon olympique.
 
Vous, vous tenez vraiment vos promesses ; vous êtes un sacré politique, Emmanuel. Vous aimez le peuple des people, le seul vrai. Vous savez nous protéger des migrants, ces barbares assoiffés de notre travail, venant voler notre pain. Aragon disait quelque chose comme : c’est avec les jeunes arrogants que l’on fait les vieux condescendants.
 
Vous, vous savez appeler un chat par la queue ; vous avez raison de souligner que votre maîtrise de la langue française vous rend convaincant, cachant en fin sophiste les plus grosses ficelles. Et peu importe si vous mentez ! Vous le faites si bien.
 
Bonnes fêtes, Monsieur le pré sident, et revenez-nous avec de bonnes résolutions médéfiennes, ou médéfistes, comme vous voudrez.
 
Bien au garde à vous.

Jean ORTIZ
Dimanche, 24 Décembre 2017.

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