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Thème : Moyen Orient/Proche Orient

Impérialisme et Stratégies de Libération au Moyen-Orient. (Information Clearing House)

Päl Steignan

En ce moment les USA rencontrent de grandes difficultés pour maintenir leur hégémonie au Moyen Orient. Leurs Forces ont été déclarées indésirables en Irak ; et en Syrie, les USA et leur légion étrangère de terroristes perdent du terrain et des positions au fil des mois. Les USA ont répondu à cela par une escalade significative, en déployant plus de troupes et par des menaces constantes envers l’Iran. Au même moment, nous pouvons constater de puissants mouvements de protestation au Liban, en Irak, et en Iran.

« Quand des millions d’Irakiens battaient le pavé récemment, leur principal slogan était : « Les USA hors du Moyen-Orient ! ». Comment peut-on analyser cela ?... Objectivement, il y a actuellement un certain nombre de tensions sociales au Moyen Orient. Tensions « de classes », « ethniques », « « religieuses » et « culturelles ». La région est une mosaïque de conflits et de tensions qui ne datent pas uniquement de quelques centaines d’années mais de plusieurs milliers. Il y a aussi de nombreuses raisons de se rebeller contre la corruption des classes supérieures, comme de partout dans le Monde. Mais aucune révolte ne peut réussir si elle n’est pas basée sur la réalité et sur des analyses des conditions spécifiques et individuelles de chaque région et pays. De même qu’en Afrique, les frontières au Moyen Orient ont été tracées arbitrairement. Elles sont le produit des manipulations des puissances coloniales impérialistes, et très peu fonction des dernières volontés que les peuples locaux désiraient. Pendant la (...) Lire la suite »

"Le groupe Etat islamique est une émanation de la CIA"

Zahra Alsagban, Marcel Mione
Les puissances occidentales ont salué la défaite militaire du groupe Etat islamique en Syrie en mars dernier. Ce sont pourtant ces mêmes puissances qui ont créé les premières cellules islamistes dans la région, rappelle l'historien et ancien ministre du Liban Georges Corm. Invasion américaine de l'Irak, ingérences étrangères en Syrie ou au Yémen, l'Occident participe largement du chaos au Moyen-Orient, estime Georges Corm, invité de Géopolitis. "On n'a jamais vu les puissances occidentales envahir avec autant de facilité des pays souverains, sous de faux prétextes parfois, et sans qu'il y ait une demande d'un Parlement démocratique, ni un vote du Conseil de sécurité, ce qui est assez ahurissant", déplore-t-il. L'historien pointe même la responsabilité occidentale dans la naissance des cellules islamistes : "Les Américains sont très bavards", dit-il. "Madame Clinton nous a raconté comment ils avaient fabriqué tous ces mouvements islamistes déments et fous, qui ont semé la terreur dans toute la Syrie et (...) Lire la suite »

Syrie : le projet de créer un « État de jungle » a plutôt donné naissance à un puissant mouvement de résistance

Elijah J. MAGNIER

Remodelage du Moyen-Orient : Pourquoi l’ingérence occidentale devrait cesser (deuxième partie)

L’ingérence étrangère a poussé bien des populations du Moyen-Orient dans la pauvreté, tout en les rendant plus déterminées à affronter et à rejeter la domination mondiale que veulent exercer les USA. Le nombre de pays du Moyen-Orient et d’acteurs non étatiques qui s’opposent à la coalition des USA est relativement petit et faible comparativement au camp adverse, mais ils ont quand même réussi à ébranler la superpuissance la plus riche et la plus forte, tout comme ses alliés du Moyen-Orient riches en pétrole qui ont été les bailleurs de fonds et les instigateurs des guerres récentes. Ces opposants se sont fondus en un mouvement de résistance qui gagne en popularité partout dans le monde, malgré une guerre de propagande sans précédent dans les médias de masse. Le pouvoir de convaincre de la coalition des USA s’est effondré sur le plan intérieur et à l’étranger, sous le poids de la supercherie flagrante intrinsèque au projet de soutenir des gangs djihado-takfiris qui terrorisaient, violaient et tuaient des (...) Lire la suite »

Le Hezbollah en guerre (1) : l’avertissement de Hassan Nasrallah à Israël le 12 juillet 2006

Source : Sayed Hasan
Jeudi 12 juillet 2018 Conférence de presse de Hassan Nasrallah suite à la capture de deux soldats israéliens le 12 juillet 2006 par le Hezbollah. Traduite pour la première fois à l'occasion du 12ème anniversaire de l'événement. Tous les discours du Secrétaire Général du Hezbollah durant la guerre de 2006, inédits en français, seront intégralement publiés à leur date anniversaire cet été. Traduction : http://sayed7asan.blogspot.fr « L'ennemi israélien sait bien à quel point nous sommes sérieux, capables et prêts (à la guerre), il sait que nous assumons nos responsabilités et que nous avons le courage requis et la maîtrise de nos nerfs, ce qui nous permet de réfléchir (et d'agir) avec un esprit froid (et lucide). » Hassan Nasrallah, 12 juillet 2006. En prévision de la Grande Guerre de Libération annoncée par Sayed Hassan Nasrallah, il est bon de savoir précisément ce qui s'est passé durant la guerre de l'été 2006, véritable épopée dont le détail des événements reste méconnu du public occidental, de même que (...) Lire la suite »

« Il aurait été préférable de ne pas intervenir militairement en Libye, car comme en Syrie, en Irak et au Yémen, cela s’est avéré être un désastre »

Dr. Nikolaos van Dam
Mohsen Abdelmoumen : Vous êtes un diplomate et vous connaissez très bien la région du Moyen-Orient où vous avez été ambassadeur des Pays-Bas dans plusieurs pays. Vous avez aussi été Envoyé Spécial des Pays-Bas en Syrie. D’après vous, la solution diplomatique et politique a-t-elle encore une chance d’aboutir en Syrie après cette guerre sanglante ? Son Excellence le Dr. Nikolaos van Dam : La question de savoir si une solution politique est encore possible dépend des principales parties, syriennes et étrangères, impliquées directement ou indirectement, ou par proxy, dans le conflit. Les objectifs des parties belligérantes sont si éloignés que la conclusion d’un compromis semble extrêmement difficile, sinon impossible, notamment parce que les parties rivales continuent en réalité à préférer s’éliminer mutuellement. Cela fournit un terrain plus fertile pour une « solution » militaire, qui finalement ne se révélera pas être une « solution » durable mais plutôt un reflet de l’équilibre des forces militaires. Ce qui (...) Lire la suite »

Le mouvement BDS pour les droits des Palestiniens proposé pour le Prix Nobel de la Paix

Bjørnar MOXNES

Décerner le Prix Nobel de la Paix au mouvement BDS (Boycott, désinvestissement, sanctions) serait un signe puissant montrant que la communauté internationale est engagée à soutenir une paix juste au Moyen Orient et à utiliser des moyens pacifiques pour mettre fin à l'occupation, à l'apartheid et aux violations du droit international. C'est un espoir nouveau pour les Palestiniens et les Israéliens que propose ce parlementaire norvégien !

OSLO, Norvège, 2 février 2018 – En tant que membre du Parlement de Norvège, j’use fièrement de mon autorité d’élu officiel pour proposer le mouvement de Boycott, Désinvestissement, Sanctions (BDS) pour les droits des Palestiniens au Prix Nobel de la Paix. Nominer le mouvement BDS à cette reconnaissance est parfaitement en accord avec les principes que moi-même et mon parti avons très à cœur. Comme le mouvement BDS, nous sommes pleinement engagés à faire cesser une politique raciste et de droite qui se développe beaucoup trop dans notre monde, et à garantir la liberté et l’égalité pour tous. Inspiré par le mouvement anti-apartheid sud-africain et par le mouvement pour les droits civiques aux États-Unis, le mouvement de base dirigé par les Palestiniens est un mouvement de défense des droits humains, pacifique, mondial qui exhorte au recours au boycott économique et culturel pour mettre fin à la violation par Israël des droits humains des Palestiniens et du droit international. Le mouvement BDS cherche à (...) Lire la suite »
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Crises du Moyen-Orient : le temps du marchandage

Scarlett HADDAD

Le train est sur les rails, mais n’a pas encore quitté la gare. Pour la première fois depuis le début de la crise syrienne et les multiples turbulences qui ont secoué la région, on commence à apercevoir le bout du tunnel.

C'est du moins ce que déclare un diplomate arabe en poste à Beyrouth, qui estime que la période actuelle se résume à la préparation des cartes en vue des solutions à venir. Selon ce diplomate, contrairement à ce qu'avaient annoncé les dirigeants iraniens, qui affirmaient vouloir débattre d'un dossier après l'autre avec la communauté internationale et les pays régionaux, les dossiers chauds sont en train de s'imposer aux différents protagonistes plus tôt que prévu. Ces dossiers sont essentiellement l'Irak, la Syrie, le Yémen et dans une moindre mesure le Liban. Officiellement, le ballet diplomatique actuel vise à effectuer une large campagne d'explication de l'accord sur le dossier nucléaire iranien conclu à Vienne, mais, en réalité, ce sont les dossiers brûlants qui commencent à être évoqués, même à mots couverts. Les contours des enjeux sont en train de se préciser. Au sujet du dossier irakien, les divergences sont en train de se réduire et la guerre contre Daech fait quasiment l'unanimité, même si elle (...) Lire la suite »

Entretien avec Georges Corm : où va le monde arabe ?

Georges CORM
Comment expliquer la montée en puissance de l’Etat islamique depuis juin 2014 ? Plusieurs facteurs expliquent cette extraordinaire et invraisemblable prise de pouvoir d’une organisation terroriste sur 40 000 km2 en l’espace de quelques jours en Irak. C’est un phénomène qu’il convient effectivement d’expliquer. Je pense que le premier facteur est probablement le fait que des militaires qui tenaient la ville de Mossoul et d’autres villes ont probablement dû être payés afin qu’ils ne se battent pas et qu’ils abandonnent leurs armes sur place. C’est ce que l’on a constaté lors de l’intervention américaine en Irak, lorsque l’on a su que les Américains avaient soudoyé les généraux de la Garde présidentielle qui avaient en charge la défense de Bagdad. Pas un coup de feu n’a été tiré. On a appris également que les généraux avaient été exfiltrés aux Etats-Unis. Je pense que l’on a eu la même configuration avec l’EI. On dit beaucoup aussi que des anciens militaires du régime de Saddam Hussein qui avaient tous été (...) Lire la suite »

L’empire et le monde arabe

Mohamed EL BACHIR
Le couple mensonge-réalité virtuelle, créateur de réel « Croyez- vous que des solutions efficaces puissent émerger d'une analyse judicieuses de la réalité observable ?" La question ci-dessus fut posée, en 2002, par le journaliste Ron suskin au conseiller de W.Bush de l'époque, Karl Rove. La réponse de ce dernier, ci-dessous, a été publié par le Wall Street Journal : « En Vérité , le monde ne marche plus réellement de cette manière. Nous américains , nous sommes maintenant un Empire et lorsque nous agissons, nous créons notre propre réalité. Et pendant que vous étudiez studieusement cette réalité, nous ne perdons pas de temp , nous agissons et nous créons d'autres réalités nouvelles qu'il vous est loisible d'analyser... C'est ainsi que les choses se passent, pas autrement . Nous sommes les acteurs et les producteurs de l'Histoire. A vous, vous tous, il ne vous reste qu'à étudier ce que nous créons. » (1) Le néo-conservateur Karl Rove a le mérite d'être clair sur les intentions de l'Empire. Agir là où un (...) Lire la suite »

Moyen-Orient : Ennemis sur-mesure ?

Karim MOHSEN
Depuis l'invasion et la destruction de l'Irak par les Etats-Unis en mars 2003, le Moyen-Orient se trouve plongé dans un inconcevable chaos. De la sorte, plusieurs guerres parallèles ou croisées s'y déroulent alimentées par les ambitions des uns, les menées des autres. L'Irak fait toujours face aux affres de la guerre depuis ce fatidique 21 mars 2003, la Syrie est à feu et à sang depuis quatre ans, conséquence directe d'un présumé « printemps arabe » ; le Yémen est sous la coupe d'apprentis impérialistes - sous-traitants pour des commanditaires évidents - qui occasionnent d'autres morts et destructions. Un général saoudien aurait - aux sollicitations des ONG internationales réclamant une pause humanitaire au Yémen - répondu qu'il n'avait pas de temps à perdre avec ces « futilités » ; il a « une guerre à mener ». Qu'y a-t-il, en effet, de plus facile que de semer la mort et la désolation à partir du ciel ? Déjà pénible, la situation est désormais inextricable dans cette région. Cette déstabilisation plurielle (...) Lire la suite »
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