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Thème : Naqba

L’écrasante responsabilité européenne dans la Naqba palestinienne

Daniel VANHOVE

« Le monde pense que Gaza est occupée par Israël. La vérité, c’est que le monde arabe est occupé par Israël… à l’exception de Gaza ! » - Abu Yazan, Gaza

Après tant d’années d’incessantes souffrances du peuple palestinien, tant d’hypocrisies de nos Etats dans les misérables réponses qu’ils y apportent, et une pression citoyenne qui s’intensifie, il faut dire l’écrasante responsabilité qu’a l’Europe dans cette tragédie. Afin de la contraindre à être enfin à la hauteur dans sa manière d’appréhender cette criante injustice, tant pour les antagonistes que pour la pacification des relations entre les citoyens des pays arabes et ceux de l’UE dont les destins sont de toute évidence, indissociables. Vu de la dislocation de toute la région après les interventions meurtrières des EU et de ses alliés de l’OTAN, ne pas avoir le courage nécessaire pour revoir complètement notre approche fait courir le risque d’un embrasement généralisé qui mènera à une déflagration dont personne ne peut prédire les conséquences. Cette Europe si prompte à donner des leçons de « démocratie » partout où elle se sent forte, mais si pleutre dès qu’elle se sait en position de faiblesse – c’est dire, le (...) Lire la suite »

‘Plan Prawer’, destruction de villages bédouins au Néguev (Naqab), poursuite de la Nakba…

Jacques RICHAUD

Ce qui se joue ici, dans le Naqab, déjà évoqué (1), concerne cette zone du Néguev moins désertique que certains le pensent. L’évènement est de toute première importance, car représente la plus radicale prolongation de la Nakba jamais réalisée en une seule décision par le régime de Tel Aviv, depuis la conquête territoriale imposée par les armes en 1967 .

Ceux qui veulent détourner notre regard vers des évènements, certes graves mais éloignés du Néguev, ou vers des contorsions diplomatiques orchestrées comme un enfumage de grande envergure, ne sont que les complices objectifs, conscients ou pas, de l’entreprise en cours, qui ne fait que réaliser dans sa forme la plus dure le projet sioniste sur l’ensemble des territoires, internes ou externes aux frontières de 1967, seules reconnues par la communauté internationale. Ce ‘plan PRAWER ‘, qui s’applique ‘à l’intérieur’ d’Israël, n’est décrit et dénoncé que par un petit nombre de medias occidentaux, même si il suscite ailleurs qu’en France des condamnations fortes et argumentées et des protestations sur place. Ces protestations et condamnations, n’auront que l’impact que les relais d’opinion internationaux lui donneront, pour faire fléchir un Etat déterminé, habitué a des outrances y compris criminelles de grande ampleur, comme cela a pu être observé hors de ses frontières en Cisjordanie, au Liban ou à Gaza… (...) Lire la suite »

Ils veulent nous faire croire à l’existence de ’Nephilim’ ! Et oublier la Nakba…

Jacques RICHAUD
Ils veulent nous faire croire à l’existence de 'Nephilim' ! Et oublier la Nakba… Le site ‘terredisrael’ publie le 29 mai 2013, la sois disant découverte en Grèce de squelettes d’humains géants…. http://www.terredisrael.com/infos/?p=65307#more-65307 La mise en scène est digne de Spielberg et de Jurassic Park, avec crâne mesurant au moins un mètre de haut et squelette correspondant entier, sorti d’une usine de décors et accessoires pour cinéma de science fiction. Il ne s’agit de rien de moins que ‘confirmer’ un texte biblique : « Ces photos déroutantes sont d’une découverte archéologique récente en Grèce. Cela est complètement inattendu et fournit la preuve de l’existence de « Nephilim ». Nephilim est le mot utilisé pour décrire les géants dont on a parlé aux temps bibliques par Enoch aussi bien que le géant contre lequel David a lutté (le Goliath). On croit généralement que la plupart de ces Géants sont apparus quand les anges déchus avaient des unions avec les femmes terrestres. Notez la dimension incroyable (...) Lire la suite »
65 ANS DE DEUIL DE SANG ET DE LARMES

Qui se souvient de la Nekba ?

Chems Eddine CHITOUR
« Malheur au monde à cause des scandales ! Il est fatal, certes, qu'il arrive des scandales, mais malheur à l'homme par qui le scandale arrive ! » (Evangile selon saint Luc) 15 mai 1948, une étape importante dans la chaîne des malheurs des Palestiniens. Ce jour-là, des autochtones qui vivaient là depuis la nuit des temps furent brutalement considérés par le fer et par le feu comme des apatrides. Les Nations unies, par la reconnaissance quelques jours plus tôt de l'Etat d'Israël, venaient de livrer du même coup des hommes, des enfants, des femmes pour l'immense majorité sans défense, aux mains d'une organisation terroriste qui mit en oeuvre une épuration ethnique au nom de la religion. Il fallait une Terre pour un peuple sans Terre au nom de la Bible. Bien plus tard, le président Yitzhak Rabin affirmait, à juste titre, que « la Bible n'était un cadastre ! » Tout est parti du plan Daleth En novembre 1947, au moment du vote du plan de partage, la Palestine mandataire compte environ 600.000 juifs pour (...) Lire la suite »

LA NEKBA, AN 63 : Le désespoir au quotidien

Chems Eddine CHITOUR
« Celui qui m'a changé en exilé m'a changé en bombe...Palestine est devenue mille corps mouvants sillonnant les rues du monde, chantant le chant de la mort, car le nouveau Christ, descendu de sa croix, porta bâton et sortit de Palestine. » Mahmoud Darwich Ce 15 mai, les Palestiniens et tous ceux qui sont épris de justice fêtent un douloureux anniversaire, celui de leur déportation violente pour les plus chanceux et celui des massacres de la main des organisations sionistes post-indépendance d'Israël et convertis en armée la plus morale au monde. Des manifestations émaillées d'incidents à Jérusalem-Est où, au moins, une dizaine de Palestiniens, dont un adolescent de 16 ans, ont été blessés lors de heurts avec les forces israéliennes. Pire encore les manifestations aux frontières du Golan, du Liban et dans les terrtoires occupés, des Palestiniens ont vue la mort d'une douzaine de personnes et de plusieurs dizaines de blessés Rappelons que la résolution 194 de l'ONU dispose que « les réfugiés qui désirent (...) Lire la suite »

Appel pour sauver l’histoire, la culture et l’héritage du village de Lifta

Sons of Lifta Society 14 Mars 2011
Peu de villages palestiniens illustrent la tragédie de 1948 comme Lifta. Les réfugiés originaires de Lifta demandent à la communauté internationale d'empêcher la destruction totale de leur village. Ils demandent qu'on empêche Israël de poursuivre ses annexions et de violer les droits des Palestiniens pour construire des appartements de luxe réservés aux Juifs. Un peu d'histoire Peu de villages illustrent la tragédie de la Nakba (la dépossession du peuple palestinien en 1948) comme Lifta. Situé au nord ouest de Jérusalem, le village est divisé par la ligne verte de l'armistice de 1949 de sorte qu'une moitié fait partie de Jérusalem Ouest et l'autre de Jérusalem est. Le village a été habité sans interruption pendant plus de 2000 ans, bien avant l'établissement de l'état d'Israël. Les registres officiels indiquent qu'en 1931, il comportait 410 maisons dont la plupart avaient été construites par les habitants palestiniens de Lifta avec les fameuses pierres blanches de Jérusalem des carrières voisines. (...) Lire la suite »

Mémoire d’un enfant palestinien de la Naqba de 1948

Abou JIHAD

Le texte ci dessous a été publié en 1988, il y a 20 ans ; il évoque l’impossibilité d’oublier "d’un enfant palestinien de la Naqba de 1948".
Quarante années avant de publier ce souvenir, posthume ; et 20 années de plus pour qu’il soit diffusé plus largement. Faudra-t-il 60 années pour que des enfants de Gaza arrivent à dire ces mêmes massacres, par les mêmes troupes coloniales ? Pour ne pas oublier.

Ce texte a été publié en 1988 dans la « Revue d'Etudes Palestinienne » en hommage à Khalil Al-Wazir, alias Abou Jihad, l'un des fondateurs avec Yasser Arafat du Fatah, et qui venait d'être assassiné en avril 1988 par un commando israélien devant sa famille en Tunisie. Ce témoignage d'Abou Jihad fut publié sous le titre « Hommage à Abou Jihad ». Or nous pouvons peut-être l'actualiser en le nommant « Mémoire d'un enfant palestinien de la Naqba de 1948 », et proposer que ce texte soit aussi étudié, pas uniquement en classe de CM2, mais aussi dans les cabinets du président de la république et de ses ministres. Peut-être que nos dirigeants feront alors quelque chose pour arrêter les horreurs du présent avant de penser à celles de l'avenir. * * * * « Je ne peux oublier... » « Je me souviens comme si c'était hier du jour où les forces sionistes ont attaqué Jaffa. Les Arabes de cette ville envoyèrent quelques voitures et des camions chez nous à Ramleh. "De l'aide pour Jaffa !, De l'aide pour Jaffa !", criaient-ils. (...) Lire la suite »