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Thème : OEA

Réélection d’Almagro à l’OEA jugée « lamentable » par le Mexique

Luis Alberto REYGADA

En fonction depuis mai 2015, le diplomate Luis Almagro vient d’être réélu au poste de secrétaire général de l'Organisation des États Américains. Par la voix de sa représentante, le Mexique n’a pas manqué de manifester sa déception en critiquant énergiquement l’ancien ministre des affaires étrangères de José Mujica dont les positions politiques s’alignent bien souvent sur les intérêts de Washington.

L'uruguayen Luis Almagro a été réélu pour un nouveau mandat de cinq ans au poste de secrétaire général de l'Organisation des États américains (OEA) par la 54ème Assemblée générale extraordinaire. Sa candidature, poussée par les États-Unis, le Brésil et la Colombie, a obtenu le 20 mars dernier le soutien de 23 des 34 membres de l’organisation basée à Washington. Cette réélection a été qualifiée de "regrettable" par le Mexique par l'intermédiaire de sa représentante, l'ambassadrice Luz Elena Baños Rivas, qui a souligné qu'Almagro entame son deuxième mandat non seulement avec un manque de soutien, mais aussi avec le rejet d'un important groupe d'États. La diplomate n’y est pas allée par quatre chemins pour critiquer la gestion de l’ancien ministre des affaires étrangères de José Mujica, n’hésitant pas à dénoncer la direction partiale de l’organisme sous l’égide d’un secrétaire général qui « a agi comme un État membre au lieu d’un facilitateur du dialogue entre les différents membres ». [1] En fonction depuis 2015, (...) Lire la suite »

Bolivie : le coup d’État reposait sur un rapport bidon...

Jonathan Lefèvre et Paula Polanco

En novembre dernier, la gauche au pouvoir en Bolivie est forcé à l’exil. Ce putsch a été rendu possible par un rapport de l’OEA (Organisation des États américains) qui parle de « fraudes » de la part du pouvoir du président Evo Morales. Quatre mois plus tard, ce rapport s’avère être totalement vide de preuves...

Le dimanche 20 octobre, le président de gauche Evo Morales, en place depuis 2006, remporte l’élection présidentielle avec 47,06 % des voix au premier tour alors que son opposant Carlos Mesa obtient 36,52 %. L’écart en faveur de Morales était donc d’un peu plus de 10 %. Soit l’écart nécessaire stipulé par la Constitution bolivienne pour obtenir la victoire au premier tour. Mais ce pourcentage tout juste suffisant a immédiatement suscité la controverse. Le candidat d’opposition Carlos Mesa a dit qu’il n’acceptait pas ce résultat et a appelé la population à manifester. L’OEA (Organisation des États américains, dont font partie les États-Unis) publie un rapport censé prouver des fraudes électorales dont serait coupable le camp du MAS (Mouvement vers le socialisme, parti du président Morales). Ce rapport va permettre à la droite et à l’extrême droite, encouragées par les États-Unis, de pousser Evo Morales à l’exil et de prendre le pouvoir. Le président de gauche ne plaisait pas aux États-Unis : sous sa présidence, (...) Lire la suite »

OEA : organisme indéfendable

La Jornada

Editorial du journal mexicain La Jornada (gauche) du vendredi 28 avril 2017.

La sortie du Venezuela de l’Organisation des Etats Américains (OEA) laisse ce forum international orphelin de deux pays qui, pour diverses raisons, ont eu un poids important dans l’histoire du continent. En 1962, l’organisme expulse Cuba de ses rangs en se basant sur l’argument révélateur que « l’adhésion d’un membre de l’OEA au marxisme léninisme est incompatible avec le Système Interaméricain ». Il était ainsi mis en évidence que ce « système interaméricain » était un appareil de contrôle politique et idéologique au service de Washington dans le cadre de son affrontement contre le bloque de l’Est et un instrument pour aligner les gouvernements de l’hémisphère dans le camp occidental pendant la guerre froide. Il est important de rappeler que l’OEA, qui agit au nom de la démocratie seulement quand cela convient aux intérêts des Etats-Unis et des oligarchies locales latino-américaines, n’a rien fait de significatif pour, au moins, atténuer les atrocités de dictateurs tels que Rafael Léonidas Trujillo (...) Lire la suite »

Intervention de la Chancelière de la République Bolivarienne du Venezuela, Delcy Rodriguez, au Conseil Permanent de l’OEA le 27 mars 2017

Merci pour les paroles du Président de ce Conseil. Je dois préciser que le Venezuela a demandé avec succès un Conseil Permanent aujourd'hui. Justement pour éclaircir et dénoncer les graves actions d'ingérence que, à partir de cette Organisation, commettent aussi bien son Secrétaire Général qu'une faction minoritaire de quelques pays de notre Région. Nous nous trouvons dans le Salon Simón Bolívar et nous honorons en eux l'antériorité historique du concept de Projet Bolivarien. Je l'avais dit l'année dernière dans ce même salon, il y a 2 modèles opposés, il y a 2 modèles antagoniques au sein de l'Organisation : le Projet Bolivarien, basé sur l'union de la Grande Patrie, lui-même basé, justement sur la défense et l'approfondissement de l'indépendance et de la souveraineté de nos pays et un projet expansionniste territorialement, culturellement, militairement et médiatiquement basé sur la puissance hégémonique du nord. Je m'exprime au nom du Président de la République Bolivarienne du Venezuela, Nicolás Maduro (...) Lire la suite »

RESOLUTION DE L’OEA EN SOLIDARITE AVEC Evo Morales

12 juillet 2013 - RESOLUTION DE L'OEA EN SOLIDARITE AVEC Evo Morales SOLIDARITE DES ETATS MEMBRES DE L'OEA AVEC LE PRESIDENT DE L'ETAT PLURINATIONAL DE BOLIVIE, EVO MORALES AYMA ET LE PEUPLE BOLIVIEN. 9 juillet 2013 (Approuvé lors de la session du 9 juillet 2013) LE CONSEIL PERMANENT DE L'ORGANISATION DES ETATS AMERICAINS, CONSIDERANT : Que la Charte de l'Organisation des Etats Américains établit que « le droit international est la norme de conduite des Etats dans leurs relations réciproques » ainsi que « l'ordre international est essentiellement constitué par le respect de la personnalité, de la souveraineté et de l'indépendance des Etats et par l'accomplissement fidèle des obligations qui émanent des traités et d'autres sources du droit international ; Qu'est fondamental le strict accomplissement de la part de tous les Etats des normes internationales et des coutumes qui régulent l'immunité des Chefs d'Etat, ainsi que des normes et règlements du droit international en relation avec (...) Lire la suite »
Réflexions du compañero Fidel

Le sommet de Guayaberas

Fidel CASTRO
Bien des gens ont cru qu'Obama, le premier président noir des États-Unis - quelqu'un, sans aucun doute, d'intelligent et d'instruit, et un bon communicateur - était un émule d'Abraham Lincoln et de Martin Luther King. Voilà cinq siècles, un Pape, appliquant des concepts de l'époque, assigna par bulle environ quarante millions de kilomètres carrés de terre, d'eaux intérieures et de côtes à deux petits royaumes belliqueux de la péninsule ibérique. Les Anglais, les Français, les Hollandais et d'autres importants États féodaux furent exclus de cette distribution. Des guerres interminables ne tardèrent pas à éclater, des millions d'Africains furent transformés en esclaves durant quatre siècles et des cultures autochtones, dont certaines étaient plus avancées que celles d'Europe, furent liquidées. Voilà soixante-quatre ans que la détestable Organisation des États américains (OEA) a vu le jour. On ne saurait passer sous silence le rôle lamentable qu'elle a joué. Beaucoup de personnes - peut-être des centaines (...) Lire la suite »
Réflexions du compañero Fidel

Les illusions de Stephen Harper

Fidel CASTRO
Je crois, sans vouloir offenser personne, que c'est ainsi que s'appelle le Premier ministre canadien. Je le déduis d'une déclaration publiée mercredi saint par un porte-parole du ministère des Affaires étrangères de ce pays. Les États, censément indépendants, qui constituent l'Organisation des Nations Unies sont presque deux cents : leurs dirigeants changent constamment ou alors on les change. Beaucoup sont des gens honorables et des amis de Cuba, mais il n'est pas possible de se rappeler les détails de chacun d'eux. Dans la seconde moitié du XXe siècle, j'ai eu le privilège de vivre des années d'apprentissage intense et de constater que les Canadiens, situés à l'extrémité nord de notre continent, ont toujours respecté notre pays : ils investissaient dans les domaines qui les intéressaient et faisaient du commerce avec Cuba, mais ils n'intervenaient pas dans les affaires intérieures de notre État. La Révolution démarrée le 1er janvier 1959 n'a pas adopté de mesures lésant leurs intérêts, et elle en (...) Lire la suite »

Cuba : retour à l’O.E.A. ?

Atilio BORON
Au bout de 47 ans, la 39ème assemblée générale de l'OEA (Organisation des Etats Américains) a annulé à l'unamité l'expulsion de CUBA qui avait été votée en 1962. La résolution n'impose aucune condition à CUBA, bien que l'entrée du pays dans l'organisation suppose des mécanismes d'approbation qui devraient être appliqués dans le cas (fort peu probable) que LA HAVANE exprime le désir de revenir a l'OEA. Cette nouvelle mérite quelques considérations : En premier lieu, elle est reflète les grands changements qui ont eu lieu dans le paysage socio-politique d'Amérique Latine et des Caraïbes ces dernières années caractérisées par la persistante érosion de l'hégémonie nord-américaine dans la région. L'abrogation de l'ignomineuse résolution de 62 imposée par le gouvernement Kennedy révèle l'étendue des transformations en cours que la Maison Blanche n'accepte que contrainte. Cette mesure répare - bien que tardivement et partiellement- une décision immorale manifeste qui a pesé comme une barrière intolérable sur l'OEA et sur (...) Lire la suite »

OEA - le Cheval de Troie

Fidel CASTRO
[ note du Grand Soir : depuis cet article, Cuba a été effectivement "réadmise", "sans conditions", et par acclamation, dans l'Organisation des Etats-Américains après 45 ans d'exclusion - au grand dam de la diplomatie états-Unienne qui tente - malgré la baffe - de présenter un visage souriant et "constructif". Cuba a cependant fait savoir qu'elle n'était "pas intéressée" à réintégrer une organisation qu'elle considère comme un instrument des Etats-Unis. La classe... ] * * * * * Rafael Correa, le président équatorien, a affirmé en Honduras à la veille de la réunion de l'OEA : « Je crois que l'OEA a perdu sa raison d'être ; peut-être d'ailleurs n'en a-t-elle jamais eue. » La dépêche d'ANSA ajoute que Correa « a auguré "la mort" de cette organisation à cause de nombreuses erreurs qu'elle a commises. » Selon lui, « les pays du continent, pour des conditions géographiques, ne peuvent pas être "tous mis dans le même sac", raison pour laquelle l'Équateur a proposé voilà plusieurs mois de créer l'Organisation des (...) Lire la suite »

Amérique latine : la lutte vient juste de débuter.

Fidel CASTRO
Les gouvernements peuvent bien changer, les instruments par lesquels ils ont fait de nous une colonie restent. Pour un président étasunien ayant le sens de la morale, nous avons eu droit durant les vingt-huit années suivantes à trois qui ont commis des génocides et à un quatrième qui a internationalisé le blocus. L'Organisation des États américains (OEA) a été l'instrument de ces crimes. Seul son coûteux appareil bureaucratique prend au sérieux les accords de sa Commission interaméricains des droits de l'homme (CIDH). Notre nation a été la dernière colonie espagnole au terme de quatre siècles d'occupation et la première à se libérer de la domination des États-Unis au terme de plus de six décennies. « La liberté coûte très cher, et il faut soit se résigner à vivre sans elle, soit se décider à la payer à son prix », nous a appris l'Apôtre de notre indépendance (José Marti - NDR). Cuba respecte les vues des gouvernements des pays frères d'Amérique latine et des Caraïbes qui pensent autrement, mais elle ne (...) Lire la suite »
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