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Thème : Philosophie

Iran, Palestine, Ukraine - le sophisme sur tous les fronts.

Djamel LABIDI

Ce titre pourra paraitre étrange, voire hermétique, mais je n'ai pas trouvé mieux pour indiquer la tentative de montrer que le sophisme, en tant que procédé de rhétorique, est à la base du discours politique et médiatique prédominant actuellement en Occident. Si le lecteur a la patience de m’accompagner dans ce raisonnement, peut-être celui-ci va-t-il s'éclaircir au fur et à mesure à ses yeux et que ce texte lui sera alors utile.

Dès que la société s'est complexifiée, il s'est développé en son sein, des groupes aux intérêts contradictoires. Il est alors devenu nécessaire pour le groupe dominant de soumettre les autres groupes, pas seulement par la force mais aussi, bien mieux, pacifiquement, par l'idéologie, par l'adhésion à l'ordre établi. La pensée politique et sociale s'est donc, parallèlement, elle aussi différenciée. Elle a produit deux camps intellectuels, celui de la rhétorique et celui de la philosophie, au sens grec des termes. Le camp de la rhétorique concluait qu'il n'y avait pas de vérité, puisqu'elle était toute relative. Au service du groupe dominant, le rhétoricien n'avait pas le souci du vrai, mais du vraisemblable, et de présenter comme vérités les intérêts des dominants. Son arme privilégiée a été alors le sophisme, dont il a fait une technique, un art consommé pour persuader, emporter la conviction de l'opinion, au besoin la manipuler. Au contraire, le camp de la philosophie faisait de la vérité, des méthodes et moyens (...) Lire la suite »

Homme augmenté, homme dépossédé, homme superflu ?

Jean-Marc GARDES
Avec le « transhumanisme », avec les projets de GAFA (Google-Amazon-Facebook-Apple), on parle beaucoup, aujourd’hui, de « l'homme augmenté ». Augmenté par la puissance additionnelle de composants informatiques -et autres- pour lui assurer une durée de vie de plusieurs centaines d'années. J'ai 63 ans, je ne vis pas aux États-Unis ; comme peut-être beaucoup d'autres de mes concitoyens, je me considère pourtant comme « augmenté ». Qu'en serait-il, quelles seraient mes capacités, mes conditions de vie, en effet, si tel n'était pas mon cas ? Je suis « appareillé », entendez par-là que, mon audition étant déficiente, je porte un appareil dans chacune de mes oreilles. Appareil, soit-dit en passant, que j'ai pu faire prendre en charge, vu leur coût, par la bonne vieille Sécurité Sociale, dans le cadre de la médecine du travail. Je porte aussi des lunettes ; d'autres, « au plus près », plus élégant(e)s, portent des lentilles directement sur les pupilles de leurs yeux. Qui n'a pas un appareil dentaire ? « Plus bas (...) Lire la suite »

Réflexion philosophique : comprendre de quoi nous parlons !

Hervé BOURGOIS

La philosophie, recherche de la vérité, des principes et des fins de toutes choses ; activité critique de l’esprit fondée sur l’exercice de la raison naturelle, qui s’attache à dégager les fondements de la connaissance, les conditions de l’action et le sens de l’existence humaine, s’attache à comprendre tout ce qui concerne l’existence humaine.

De nos jours, il semble que la philosophie est un domaine complexe, hermétique et surtout qui n’a plus la place qu’il mérite dans la société. C’est un paradoxe, d’une part nous avons atteint un niveau de connaissance qui dépasse de très loin ce qu’auraient pu imaginer les philosophes, ne serait-ce que du siècle dernier, d’autre part il apparait que la philosophie n’a pas réussi à intégrer ce savoir. Pourtant, c’est au travers de ces connaissances que nous pouvons trouver la façon de gérer nos vies et nos sociétés. La science n’apporte rien d’autre que des outils Initialement, les philosophes étaient des scientifiques. A l’époque d’Aristote, il était possible de maîtriser la science tout en étant philosophe. Ce n’est plus le cas aujourd’hui, il n’est plus possible de maîtriser La Science sans se spécialiser. Il est possible d’être scientifique et philosophe, mais il n’est plus possible de tout connaître. C’est une chance pour la philosophie puisque cela devrait nous contraindre à réfléchir autrement. Pourtant, il (...) Lire la suite »
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