Levez la main si vous l'auriez dit il y a quelques années. Qui aurait imaginé qu'un jour, entre le 8 et le 19 juillet 2024 pour être précis, un petit contingent militaire chinois s'entraînerait à des manœuvres anti-terroristes ( antiterroristes ?) avec ses collègues locaux dans les environs de Brest, à quelques kilomètres seulement de la frontière entre la Biélorussie et la Pologne, pays membre de l'OTAN ? Et juste au moment où l'OTAN célébrait son 75e anniversaire à Washington, avec l'habituelle série de vagues promesses de bienvenue pour l'Ukraine de Zelensky, qui reçoit au contraire toutes les armes possibles tant qu'elle continue à se battre (aussi) en notre nom.
Voilà la seconde partie d’un long article de Simplicius the thinker intitulé "Deux lectures intéressantes : l’interview d’un commandant de l’AFU et un nouveau livre polonais".
La première était une nouvelle interview d’un commandant de compagnie, Nikolai Melnik - indicatif "Fritz", et vous saurez bientôt pourquoi (il est à moitié allemand, ndt)- de la 47e brigade ukrainienne que le site Censor a rendu célèbre. Il a perdu une jambe dans les combats, mais il donne un compte rendu détaillé des débuts de la grande contre-offensive estivale de l’AFU, avec de nombreux détails intéressants sur l’équipement occidental, l’entraînement, etc.
Jens Stoltenberg, patron de l’Organisation atlantiste, s’est exprimé le 7 septembre devant le comité des Affaires étrangères de l’Union européenne. Il a expliqué qu’à l’automne 2021, son organisation avait refusé les propositions de Vladimir Poutine.
Un site d’information polonais indépendant, Niezaleizny Dziennik Polityczny, propose un article intéressant sur les pertes polonaises subies durant la guerre en Ukraine.
Ce 22 juillet 2018, à l'appel de différentes associations, syndicats et partis politiques de plusieurs pays d'Europe et du Monde (France, Suisse, Belgique, Italie, Espagne, Portugal, Etats Unis, Brésil, ...) et alors que la répression des droits des communistes et du parti communiste s'intensifie en Pologne, une pétition est lancée auprès de l'ONU. Chacun sait ce qui commencent lorsqu' ils commencent en "venant chercher les communistes". Personne ne peut donc se taire car chacun est visé. Adresse à la Commission des Droits de l’Homme de l’ONU – Copie aux gouvernements nationaux des primo-signataires A l’appel du COMITE INTERNATIONALISTE pour la SOLIDARITÉ DE CLASSE (CISC), du POLE de RENAISSANCE COMMUNISTE en FRANCE (PRCF) et de l’ ASSOCIATION des AMIS d’ EDWARD GIEREK (France), les signataires de ce texte, démocrates de toutes sensibilités, déclarent :
Depuis novembre 2015, la Pologne, et son gouvernement ultraconservateur du PiS (Droit et Justice), mènent une politique visant à éradiquer les symboles communistes et le passé de la République populaire de Pologne. Cette politique s’accompagne de condamnations des militants et dirigeants du Parti communiste polonais actuel mais aussi, en parallèle, d’une montée en puissance du nationalisme qui inquiète, à juste titre.
Je vous envoie ci-joint la lettre traduite en français du polonais d’un ami polonais, Mateusz Piskorski, qui est en prison à Varsovie pour des raisons politiques depuis le printemps 2016. Il a été arrêté mais n’a toujours pas reçu d’acte d’accusation. Au début, le pouvoir de Varsovie l’a accusé dans les médias pour des liens supposés avec la Russie, puis la Chine, puis… l’Irak (en fait, on pense qu’il s’agissait de l’Iran, mais les incultes au pouvoir à Varsovie ne font sans doute pas la différence entre ces eux pays)… et la suite, vous pourrez la lire dans ces lettres plus bas.