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Thème : Racisme/Antisémitisme/Xénophobie/Islamophobie

Dénoncer l’antisémitisme et combattre le sionisme politique

Mohamed EL BACHIR
« Nous aussi, nous aimons la vie quand nous en avons les moyens. Nous dansons entre deux martyrs et pour le lilas entre eux, nous dressons un minaret ou un palmier. » (1) L'Etat français sous tutelle du sionisme Le 20 février 2019, lors du 34° dîner organisé par le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), le chef de l’État français, Emmanuel Macron s’est engagé à intégrer dans les textes de référence une nouvelle « définition de l’antisémitisme élargie à l’antisionisme » (2) tout en affirmant que : « l’antisionisme est une des formes modernes de l’antisémitisme ». (2) Un an avant, le 7 mars 2018, dans les mêmes circonstances, Macron avait déjà souligné l’engagement de l’Etat français contre l’antisémitisme non sans déclarer que : « la sécurité de notre allié israélien est une priorité absolue, elle n’est pas négociable, je le répète ici clairement avec la plus grande fermeté. »(3) Au 37° dîner, c'est le premier ministre Jean Castex qui, au nom du Président retenu à Bruxelles, engagea l'Etat (...) Lire la suite »

Antisémitisme. L’extrême droite blanchie par son soutien à Israël

Alain GRESH, Sarra GRIRA
De gauche à droite, dans la manifestation du 12 novembre contre l’antisémitisme, trois membres importants du parti d’extrême droite français Rassemblement national (RN) : Sébastien Chenu et Marine Le Pen (députés), et Jordan Bardella (président du RN) Geoffroy Van der Hasselt/AFP La scène aurait été impensable il n’y a pas si longtemps : des députés et des partisans de l’extrême droite, pour certains compagnons de route du Groupe union défense (GUD), défilant aux côtés de groupes extrémistes juifs comme la Ligue de défense juive (LDJ) et le Bétar, dans la « marche contre l’antisémitisme » du 12 novembre à Paris. Au même moment, une partie de la gauche, qui a accepté de servir de caution à cette manifestation, se faisait huer. En quelques semaines, les autorités françaises, aidées par nombre de forces politiques et de médias, ont levé le dernier obstacle à la « normalisation » de l’extrême droite dans l’espace politique, en tolérant, voire en se félicitant de la participation du Rassemblement national (RN) et de (...) Lire la suite »

Un tag contre l’antisémitisme accusé d’antisémitisme

UJFP

Nous vivons une période folle. Le vrai devient faux, le faux devient vrai, l’extrême droite manifeste contre l’antisémitisme pendant que la gauche est traînée dans la boue. Toutes les boussoles ont été brisées.

Dans ce contexte, on se demande jusqu’où iront les fanatiques pro-israéliens. Le 21 octobre, le représentant du gouvernement israélien à l’ONU arborait une étoile jaune, symbole des persécutions nazies contre les juifs européens, pour s’opposer aux institutions qui critiquent les bombardements sur Gaza. Le sous-entendu est clair : dénoncer le gouvernement Netanyahou et les massacres de Palestiniens, c’est du nazisme. Le président de Yad Vashem, le mémorial israélien de la Shoah à Jérusalem, avait estimé que « cet acte déshonore les victimes de l’Holocauste ainsi que l’État d’Israël ». Le même jour, des dizaines d’étoiles de David bleues sur fond blanc sont réalisées à Paris et sa banlieue. Des logos parfaitement réalisés, avec le logo et la couleur du drapeau israélien. Toute la presse aux ordres s’emballe : il ne peut s’agir que d’un acte antisémite. L’intégralité de la classe politique s’enflamme, Darmanin accuse « l’islam radical » et « l’ultra-gauche ». Pourtant, les étoiles de David bleues sont régulièrement (...) Lire la suite »

Un dangereux amalgame - Lettre ouverte d’écrivains juifs (nplusonemag)

Un groupe d’écrivains juifs a rédigé cette lettre après avoir constaté qu’un vieil argument gagnait en puissance : l’affirmation selon laquelle critiquer Israël est antisémite. Les rédacteurs d’un grand magazine étaient prêts à publier la lettre, mais leurs avocats leur ont déconseillé de le faire. Les auteurs partagent cette lettre en solidarité avec ceux qui continuent à s’exprimer en faveur de la liberté des Palestiniens. Ajoutez votre nom ici.

Nous sommes des écrivains, des artistes et des militants juifs qui souhaitent désavouer l'idée largement répandue selon laquelle toute critique d'Israël est intrinsèquement antisémite. Israël et ses défenseurs ont longtemps utilisé cette tactique rhétorique pour protéger Israël de toute responsabilité, conférer de la dignité à l'investissement de plusieurs milliards de dollars des États-Unis dans l'armée israélienne, occulter la réalité mortelle de l'occupation et nier la souveraineté palestinienne. Aujourd'hui, ce bâillon insidieux de la liberté d'expression est utilisé pour justifier les bombardements militaires israéliens en cours sur Gaza et pour faire taire les critiques de la communauté internationale. Nous condamnons les récentes attaques contre des civils israéliens et palestiniens et déplorons ces pertes de vies humaines. Dans notre douleur, nous sommes horrifiés de voir la lutte contre l'antisémitisme utilisée comme prétexte à des crimes de guerre avec une intention génocidaire déclarée. (...) Lire la suite »
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Aux jeunes Picaros du métro parisien

Rorik DUPUIS VALDER
Ceux qui ont connu personnellement les honneurs du fichage policier pour « apologie du terrorisme », et qui doivent leur distinction à cette glorieuse vertu française qu’est la délation citoyenne, savent concrètement de quoi est faite la sacro-sainte « liberté d’expression » dans un pays sous occupation. Il est tout à fait compréhensible qu’on s’indigne d’entendre dans l'espace public une bande de petits hooligans chanter « Nique la France, nique les juifs ». Mais après l’indignation, l’adulte normalement constitué est censé passer à l’étape supérieure qui est la réflexion. Car c’est ainsi qu’on règle les problèmes quand on est une personne responsable : en en identifiant les causes. Alors quelles sont, contextuellement, les raisons profondes qui poussent ces jeunes gens à s’adonner ainsi à la versification et à en faire généreusement profiter leur voisinage ? Faut-il y voir la manifestation d’un intérêt nouveau pour le chant responsorial, où chœur et soliste dialoguent harmonieusement en des ritournelles (...) Lire la suite »

La revanche de Jeremy Corbyn

Dominique MUSELET
Jeremy Corbyn a remporté l’élection de 2015 à la direction du Parti travailliste (Labour Party), ce qui a fait de lui le chef de l'opposition britannique. Il représente alors l’aile gauche du parti et s’oppose au New Labour de Tony Blair et à son orientation centriste. Il est tout de suite la cible d’attaques internes. Les centristes le forcent à remettre son mandat en jeu au bout d’un an, mais il est réélu. Sous sa direction le parti grandit et se développe. Les centristes, ne sachant plus comment s’en débarrasser, entament contre lui une virulente campagne de diffamation. La campagne de diffamation contre Corbyn Chacun de ses mots, chacun de ses gestes, présents passés et à venir sont réinterprété sous l’angle de l’antisémitisme par ses ennemis politiques et les medias, friands de ces polémiques qui leur permettent de détourner l’attention des vrais problèmes engendrés par la corruption et la cupidité des dirigeants et des puissances d’argent, s’en donnent à cœur joie. Il est accusé, ainsi que le parti (...) Lire la suite »

Cette critique contient des spoilers : la victime meurt.

Erica FONTANA

A l'heure où l'on choisit le film qui représentera la France aux Oscars (en lice, le fascisant BAC Nord, le grotesque mais inquiétant Titane, et l'Evénement, qui milite pour l'avortement, "sujet tabou", nous dira-t-on), il peut être opportun de revenir sur les Oscars 2021, pour analyser la logique propagandiste de cette institution et de ses palmarès.

Critique de Jeune femme prometteuse, Two distant strangers et I may destroy you. Regarder ces films est un travail frustrant : ils nous diront peu de chose ou rien sur les luttes qu’ils prétendent représenter ; mais ils nous donneront de nombreuses pistes sur la façon dont ces mêmes luttes se trouvent récupérées et resignifiées. Si vous n’avez pas encore vu Jeune femme prometteuse et Two distant strangers, ne vous inquiétez pas, j’ai fait ce rude travail pour vous montrer que, malgré tous les discours émotionnels des Oscars, ces films renforcent exactement ce qu’ils prétendent critiquer. Il y a quelque chose de particulièrement insatisfaisant dans Jeune femme prometteuse. C’est peut-être l’échec de la femme déjà suggéré dans le « prometteuse » du titre, ou le fait que les prétentions du film à être un « thriller de vengeance » qui « demande des comptes à la société » tombent à plat. Mais peut-être ce double échec expose-t-il involontairement une vérité : l’affirmation répétée et insatisfaisante du traumatisme (...) Lire la suite »

Vous avez dit créolisation ?

Antoine Manessis

Prolétaires de tous les pays, unissez-vous !

Il est grand temps que la fraction de la gauche qui dérive dangereusement vers des rivages bruns se reprenne et retrouve le socle minimum des principes qui font que la gauche est de gauche. Intersectionnalité Lutte anti-raciste, anti- coloniale, féministe, contre l'homophobie, ces fronts aussi sont dans l'ADN de la gauche et les réduire à des problèmes "sociétaux" secondaires pour petits-bourgeois des centres-villes est aussi réactionnaire et imbécile que s'opposer au droit à l'avortement pour les femmes. Droit reconnu par les Soviets en 1920 mais contesté par le PCF en...1956. Les exemples ne manquent pas qui prouvent que le sectarisme à l'égard de la pluralité et de la diversité des combats est une tentation qui fut toujours présente dans le mouvement ouvrier et que le patriarcat y exerce aussi son influence. Opposer ces fronts quand au contraire il faut les faire converger est évidemment contre-productif. Partir de ce que vivent les gens et des oppressions qu'ils subissent est le chemin le (...) Lire la suite »

Au-delà du spectaculaire des Dix petits Nègres, le charme discret du racisme chez Agatha Christie

Rosa LLORENS
Curieuse mésaventure, que celle d’Agatha Christie, indéboulonnable interprète du politiquement correct pendant cinquante ans, aujourd’hui montrée du doigt par le politiquement correct à la sauce des années 2000 ! On peut encore trouver, sur une même étagère, les Dix petits Nègres, et Ils étaient dix, nouveau titre insipide, d’allure nostalgique, pas vraiment stimulant pour un polar. Mais il ne s’agit pas seulement d’un changement de titre : le mot « nègre » apparaît 73 fois dans le roman ; c’est donc à toute une réécriture qu’on s’est attelé, remplaçant les statuettes de Nègres par des statuettes d’Indiens. Mais est-ce vraiment une victoire de la lutte anti-raciste ? On peut se sentir choqué par le fait que l’Indien apparaisse comme une version euphémistique du Noir, et que la figure et l’histoire des Amérindiens soient ainsi considérées comme anodines ; quant au titre qui s’était imposé aux Etats-Unis dès 1940, Et il n’en resta plus aucun, on pourrait y voir une référence cynique à l’extermination des Indiens, (...) Lire la suite »

En 2016, quand l’assassin d’un musulman, puisque musulman, par un "Français de souche" a été jugé "irresponsable". Indignation ? Zéro !

Tahoufiq TAHANi

Il y a des morts qui sont plus égales que d'autres. Ainsi l'assassin raciste de Mohamed El Makouli, dans le Vaucluse, a été jugé irresponsable du fait de le consommation de drogue. Dehors, dans l'opinion, dans la presse qui dénonce tant les injustices, pas un mot. La malheureuse Sarah Halimi n'y est pour rien. Mais son martyr a été pris en otage par un clan politique alors que les mêmes indignés se sont tus après les 17 coups de couteau reçus par le "Musulman".

En janvier 2015, à Beaucet dans le Vaucluse, Thomas Gambet a tué Mohamed El Makouli de 17 coups de couteau sous les yeux de sa femme Nadia. Il a défoncé la porte de ses voisins et s'était jeté sur Mohamed en lui portant des coups et en hurlant « Je suis ton dieu, il n'y a pas d'Islam ! ». Mohamed était déjà en train de mourir quand Nadia a attrapé son bébé pour s'enfuir dans la nuit noire. Lors de l’instruction du procès devant le TGI de Nimes, l’avocate de la veuve de Mohamed El Makouli a demandé de considérer qu'il ne s'agissait pas « d'une abolition du discernement » mais d'une simple « altération aggravée par la prise de stupéfiants au moment des faits ». Mais les experts en psychiatrie ont conclu à « l'abolition du discernement » de Thomas Gambet au moment de son acte. En Juillet 2016, la chambre de l'instruction de la Cour d'appel de Nîmes a déclaré Thomas Gambet « irresponsable pénalement » de l'homicide volontaire qui lui était reproché. Si des gens voient dans ce post une tentative de ma part de (...) Lire la suite »
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