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Thème : Sionisme/Antisionisme

Le sionisme poursuit sa tentative de hold-up sur les Juifs du monde entier.

UJFP
Le CRIF, le Consistoire, leurs membres et leurs alliés appellent à un rassemblement le dimanche 6 octobre dans les termes suivants : le dimanche 6 octobre prochain, avec l’ensemble des institutions sionistes, des organisations communautaires et des collectifs citoyens, nous organisons un grand rassemblement unitaire à Paris ; nous affirmerons notre solidarité avec le peuple et l’État d’Israël dans la guerre existentielle qu’ils mènent depuis un an, nous honorerons la mémoire des victimes du pogrom du 7 octobre et nous dénoncerons l’antisémitisme. Cet appel installe une nouvelle fois la confusion entre Juif, sioniste, et Israélien. Il y a heureusement parmi les collectifs citoyens de ce pays bien des collectifs qui n’ont rien à voir avec cette confusion. La confusion entre l’État d’Israël sioniste et suprémaciste et sa population juive est d’autant plus mensongère qu’une partie importante de cette population, si elle n’a rompu avec le sionisme que de façon minoritaire, dénonce la (…) Lire la suite »

L’alliance traitresse entre nazis et sionistes

Stefan MOORE

Même si d’aucuns auront du mal à l’admettre, les politiques d’apartheid de l’Israël d’aujourd’hui trouvent leurs racines dans la période qui a précédé l’Holocauste, lorsque l’Allemagne nazie et un petit groupe de sionistes bien placés ont conclu une alliance pour développer leurs états ethnonationalistes.

Le 25 août 1933, les sionistes allemands et le gouvernement nazi ont apposé leur signature sur un accord qui permettait à quelques riches juifs d’émigrer vers Israël en échange de leur engagement à acheter des produits allemands pour les importer et les écouler dans la communauté juive en Palestine. L’accord ne s’arrêtait pas là. Les sionistes promettaient également d’influencer la communauté juive mondiale pour qu’elle renonce au boycott des produits allemands promulgué avec l’arrivée d’Hitler au pouvoir. On lit dans un mémo de 1933, adressé par la Fédération sioniste d’Allemagne au parti nazi que : « si les Allemands acceptent la collaboration des sionistes, eux (sic) essayeront de convaincre les juifs de l’étranger de ne pas soutenir le boycott anti-allemand ». L’accord, baptisé du nom d’accord ‘de transfert’ ou ‘de Haavara’ (du nom de la société de Tel-Aviv par laquelle transitaient les fonds) a été avalisé par les plus hauts responsables nazis y compris Adolph Eichmann (…) Lire la suite »

Macron, les CSP+ et - sont complices des sionistes coupables d’assassinats avec préméditations des civils Palestiniens

Alain GRESH, Sarra GRIRA
Trop peu, trop tard. On ne peut qualifier autrement la pudibonderie des mots d’Emmanuel Macron face à la guerre génocidaire qui se poursuit dans la bande de Gaza. Il ânonne d’abord un vœu pieux, qui sonne bien trop faux : « Il faut que les opérations israéliennes cessent à Rafah. » Mais contrairement à ce que le président français affirme laconiquement, ce n’est pas aujourd’hui mais depuis plusieurs mois qu’il n’y a plus de zone sûre pour les Palestiniens. Qui se souvient que le président Emmanuel Macron avait déclaré que Rafah constituait « une ligne rouge » ? Ce dernier a fait mine, depuis l’Allemagne, de tenir ses positions, sur lesquels pourtant il n’a cessé de reculer à chaque nouvelle violation de la part d’Israël. Droit dans ses bottes, il a rappelé « le droit d’Israël à se défendre » — comme si le droit international pouvait concevoir que l’on puisse se défendre contre ceux qu’on occupe — ; mais, surtout, il désigne un seul coupable : « Le Hamas est responsable de cette (…) Lire la suite »
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Le sionisme ou la folie identitaire

Djamel LABIDI

J'ai regroupé dans ce texte des notes que j'ai prises, depuis le mois de février 2024, au fil du martyr de Gaza, sur le sujet du délire identitaire sioniste. J'avais été frappé par le fait que ce délire s'exacerbait au fur et à mesure que devenait insupportable, aux yeux du monde entier, les souffrances du peuple de Gaza. C'était comme si on l'avait déchainé, pour masquer à l'opinion occidentale, et avant tout aux juifs eux-mêmes, la monstruosité des crimes commis par Israel à Gaza. Je publie donc ces notes, telles qu'elles sont nées et se sont succédées, dans leur chronologie exacte jusqu'à ce jour.

Note du 12 février 2024 : Face à la tragédie incommensurable de Gaza, une partie de l'intelligentsia juive française a sombré, dans le délire identitaire, abandonnant toute rationalité. Cela est même le cas d'intellectuels juifs, connus auparavant pour leur clairvoyance et leur tolérance. Ils ont rejoint souvent les thèmes favoris du sionisme : complot contre les Juifs, antisémitisme.et même références bibliques. Mais au fait, quelle est la définition de l'antisémitisme. Le dictionnaire dit "hostilité contre les juifs, racisme contre les juifs". On n'y parle donc pas de sionisme. Le sionisme a voulu construire le plus grand sophisme, la plus grande "entourloupe" de notre époque : Il a fusionné antisémitisme et antisionisme. Du coup, en Occident, il n'y a plus de place pour l'antisionisme. On en a même fait un délit puni par la loi. Une situation intenable puisqu'elle a aussi son revers de médaille en faisant par là même, de tout juif, le responsable des actes sionistes. C'est ce (…) Lire la suite »

L’image lugubre d’Israël : la terreur bleue et la décadence morale

Omar CHAALAL

Enfin, la vérité de La Palice sort de bouche de António Guterres. Ne possédant aucune force d’action pour sanctionner les criminels de guerre, il plaide pour un cessez-le-feu urgent. En faisant ainsi, son rôle se limite à un rabbin lamentateur, un imam inopérant ou un prêtre impuissant qui implore Dieu durant ses prières pour arrêter ce génocide. Monsieur António Guterres, il est temps de fermer votre club de complaisances. Mes respect Monsieur Guerres ! Je m’excuse ce n’est pas lapsus ou une faute de frappe ! Vous avez perdu votre (T) à Gaza. Nous remarquons que dans votre club la voix des plus forts se tait quand les crimes au Rwanda, en ex-Yougoslavie et à Gaza sont mentionnés. Par contre, cette voix crie tout haut et condamne quand le génocide d’Auschwitz est à peine murmuré.

L’image lugubre d’Israël : La terreur bleue et la décadence morale C’est la fin du temps et la pourriture politique pollue notre monde ! Plus de morale ! Plus d’éducation ! Les sauvages inhumains veulent arriver à un prétendu nouvel ordre mondial sous les bombes et les missiles. Drôle de nouvel ordre mondial ! Un monde tracé par le bruit des armes et l’opium politique. Les images diffusées dans les réseaux sociaux décrivent bien l’avenir de ce monde et montrent le dessin probable d’un avenir incertain pour des enfants innocents. Qui dit mieux ? A Gaza, des cadavres sous les décombres et des bébés enterrés vivants sous des débris de béton. J’enchaine mes idées par les paroles de Biden : si Israël n'existait pas, il faudrait l'inventer. Une semaine après cette déclaration, l’extrémiste ministre de la culture sioniste, Amichay Eliyahu, nous annonce qu’Israël veut lancer une bombe atomique pour exterminer les enfants de Gaza. Les règles du syllogisme peuvent être appliquées : tous (…) Lire la suite »

Au commencement était le projet sioniste

PERSONNE

« La colonisation n’est pas une machine à penser, n’est pas un corps doué de raison. Il est la violence à l’état de nature et ne peut s’incliner que devant une plus grande violence » ; « le monde colonial est un monde manichéiste. Parfois, ce manichéisme va jusqu’au bout de sa logique et déshumanise le colonisé, il l’animalise ». (Frantz Fanon, Les damnés de la terre)

Au commencement était le projet sioniste, Qui prétendait avoir des buts pacifistes. (1) Qu’un pays ne saurait être colonisé Avec le consentement de ceux qui y sont nés, Était une évidence comprise par les pionniers. Qu’importe que les indigènes fussent civilisés, Ou qu’ils fussent culturellement arriérés, (2) Ils résisteraient avec la même cruauté. Au commencement était l’immigration juive, Financée par les premières institutions : Fonds national juif (1901), Banque coloniale juive (1898). Encouragé par Balfour, sa Déclaration (1917), Fut établi cet avant-poste face à l’Asie, Comme sentinelle avancée contre la barbarie. (3) Les kibboutz, les caisses de retraite, les compagnies Furent du sionisme la version adoucie. Mais déjà le sionisme révisionniste Perpétrait ses premiers attentats terroristes (1933). Les disciples de Jabotinsky, fascinés Par la violence, eurent des fascistes les traits. (4) Et chez Mussolini, le Betar s’entraîna, En 37, l’Irgoun, les (…) Lire la suite »
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Tu seras un vrai sioniste

PERSONNE
Si tu peux contempler la splendeur, le bombardement, Et sans remords te remettre à l’ouvrage, Ou voir supprimées cent vies, en une seule salve, Sans éprouver le moindre attendrissement ; Si tu peux être sérieux, sans voir le problème, Si tu peux être humain, sans cesser d’être d’airain, Et, suscitant la haine après avoir haï toi-même, Te réjouir d’effacer cet Amalek contemporain ; Si tu peux supporter d’entendre des paroles Proférées par des chefs, pour exciter des foules, Et d’entendre travestir ainsi les textes sacrés, Sans trahir, à ton tour, la croyance en ta singularité ; Si tu peux rester digne en étant ce colon, Si tu peux rester serein en devenant cet assassin, Et si tu peux prendre tout ce qui était à ce Palestinien, Sans connaître, un jour, un début de répulsion ; Si tu sais être tireur d’élite, voire suprémaciste, Sans jamais devenir sceptique ou pacifiste, Si tu sais mutiler, éliminer jusqu’à ce que ce projet, De la mer au Jourdain, devienne ta (…) Lire la suite »

Israël, avant-poste de la barbarie occidentale

Mohaled TALEB
par Mohamed Taleb En 1896, le père fondateur du sionisme politique, Théodore Herzl1, dans son livre L’État juif (premier chapitre), s’exprimait en ces termes à propos de la Palestine : « ... La Palestine est notre inoubliable patrie historique. Ce nom seul serait un cri de ralliement puissamment empoignant pour notre peuple. Si Sa Majesté le Sultan nous donnait la Palestine, nous pourrions nous faire forts de régler complètement les finances de la Turquie. Pour l’Europe, nous constituerions là-bas un morceau du rempart contre l’Asie, nous serions la sentinelle avancée de la civilisation contre la barbarie. Nous demeurerions, comme État neutre, en rapports constants avec toute l’Europe, qui devrait garantir notre existence. En ce qui concerne les Saints Lieux de la chrétienté, on pourrait trouver une forme d’exterritorialité en harmonie avec le droit international. Nous formerions la garde d’honneur autour des Saints Lieux et garantirions de notre existence l’accomplissement (…) Lire la suite »

Les sionistes sont-ils des vampires ?

Viktor DEDAJ
Tout d'abord, merci d'être tombé dans le piège d'un titre provocateur. Il existe une petite série que j'aime bien, "What we do in the shadows" de Jemaine Clement et Taika Waititi (aucune idée si la série est diffusée en France). C'est une série tournée dans le style faux documentaire, caméra sur l'épaule, où une "équipe de tournage" suit un groupe de vampires qui vivent en colocation à New York. Les vampires, totalement inadaptés à la vie moderne, sont habillés et s'expriment selon les codes de leurs époques d'origine respectives. Sauf un. Le terrifiant Colin Robinson, une des meilleures trouvailles de la série (voir la photo). Colin Robinson est un vampire, certes, mais pour se nourrir il ne sucera pas votre sang mais votre énergie. Et sa technique est redoutable. Avec un air débonnaire, il s'approche de ses victimes - dans un transport en commun, ou dans des bureaux - et engage une conversation à l'apparence banale. Très banale. Trop banale. Désespéramment banale. Et surtout (…) Lire la suite »

Un accord douteux entre le mouvement sioniste et l’Allemagne nazie

Henry LAURENS

À l’arrivée d’Adolf Hitler au pouvoir en janvier 1933, l’Allemagne est menacée par une campagne de boycott international. Pour tenter de la contrecarrer, le nouveau pouvoir va signer un accord avec le mouvement sioniste, qui survivra jusqu’à l’éclatement de la guerre en 1939. Et le sionisme sera le seul mouvement politique juif autorisé en Allemagne durant cette période.

Dès son origine à la fin du XIXème siècle, le mouvement sioniste se construisit contre deux ennemis, l’antisémitisme et l’assimilationnisme. Le second était considéré comme le plus dangereux à long terme puisqu’il aboutit à une disparition progressive de l’identité juive par abandon du judaïsme, par mariages mixtes et éventuellement par conversion. Bien sûr, l’antisémitisme était honni quand il s’agissait d’actes de violence comme les terribles pogroms de l’empire russe, mais s’il se limitait à des faits d’opinion ou à des discriminations, il pouvait paradoxalement être vu comme positif, car il maintenait les juifs concernés dans leur identité spécifique. Les premiers chefs du mouvement sioniste ont des relations plutôt bonnes avec les antisémites avoués, en tout cas en Europe de l’Ouest. Theodor Herzl (1) fréquente à Paris des antisémites notoires, tandis que Chaim Weizmann (2) joue constamment sur l’antisémitisme. Ainsi, lors de son premier entretien avec Lord Balfour, en (…) Lire la suite »
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