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Thème : Tchad

Critique de “ Bye Bye Africa ”

Maxime-JRCF
Tous les pays d’Afrique souffrent de l’impérialisme, et le Tchad en particulier. Ancienne colonie française, ce pays formellement indépendant depuis 1960 demeure une place forte de l’impérialisme français, qui y déploie ses troupes et contrôle le pays par l'intermédiaire de despotes dociles à son égard et cruels envers le peuple tchadien, qui subit la guerre et la répression depuis des décennies. Les artistes tchadiens - et plus généralement africains - des années 90 vont chercher à restituer, à leur peuple respectif, la dignité qui permettrait à tous de relever la tête pour le bien du pays. Mahamat Saleh Haroun, réalisateur tchadien de Bye Bye Africa (son premier film, sorti en 1998) disait : « [...] je me sens avant tout profondément Africain. Mes films traitent du Tchad mais ils débordent toujours de ce cadre pour parler de toute l’Afrique. Dans les représentations qui sont faites de nous, j’ai parfois l’impression que l’on nous refuse l’humanité... Ce qui m’intéresse, c’est (…) Lire la suite »

Intervention française au Tchad : l’ineptie de Jean-Yves Le Drian

Kharroubi HABIB
L'intervention militaire française au Tchad, qui a permis de stopper l'avance en direction de N'djamena la capitale d'une colonne motorisée de rebelles tchadiens se réclamant de l'Union des forces de la résistance (UFR) qui combat le régime d'Idriss Deby, a suscité des critiques tant en France qu'internationalement. L'attitude des autorités françaises a, un temps, consisté à les ignorer et à accuser ceux qui les ont formulées de se tromper sur les raisons qu'elles ont eues d'accorder le soutien militaire à l'armée tchadienne. Mardi, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian qui, lui-même, ne s'était pas exprimé jusque-là sur la question, a tout de même dû le faire à l'Assemblée nationale en réponse à la question orale d'un député. En guise d'explication de l'action militaire française controversée au Tchad, Le Drian a déclaré que la France est intervenue pour « empêcher un coup d'Etat » et l'a fait à la demande écrite du président Idriss Deby. Ce qui, selon (…) Lire la suite »

Venezuela - Tchad : le double jeu français à l’œuvre

Kharroubi HABIB
Les frappes de l'aviation française dans l'est du Tchad qui ont ciblé une colonne de pick-up lourdement armés et se dirigeant vers la capitale N'Djamena en provenance de la frontière libyenne ont dévoilé que la présence militaire de la France au Sahel et en Afrique subsaharienne n'a pas pour seule raison la lutte contre les groupes djihado-terroristes qui y sont implantés. Les Mirage français qui ont opéré ces frappes sont intervenus à la demande du président tchadien Idriss Deby et contre un groupe armé appartenant à l'Union des forces de la résistance (UFR) qui combat son régime et n'a pas d'accointance prouvée avec les mouvances djihado-terroristes. Leur opération dénote que les forces militaires françaises déployées dans la région dans le cadre du dispositif ayant dénomination « Barkhane » ont également pour mission de voler au secours des pouvoirs en place venant à être bousculés par leurs oppositions internes. Ce qui est le cas au Tchad où l'armée fidèle au président (…) Lire la suite »

Tradition d’accueil des réfugiés : quand le Tchad donne une leçon à l’Europe

Antoine BOSQUET

Déstabilisé par la baisse des cours du pétrole, harcelé par Boko Haram, le Tchad aurait des raisons d’ignorer toutes les demandes d’aide venues de l’extérieur. Un repli sur soi classique en période de crise, l’Europe en sait quelque chose. Pourtant, le pays d’Idriss Déby Itno se distingue par une hospitalité inoxydable à l’égard des réfugiés, d’où qu’ils viennent et quel que soit leur nombre. Une tradition d’accueil dont feraient bien de s’inspirer certains.

Depuis les années 90, le Tchad fait tout son possible pour diversifier son économie. Longtemps ralenti par des divisions internes et les ravages de la guerre civile, le pays a finalement entamé son émergence au tournant des années 2010, tout en multipliant les efforts pour sortir de sa pétro-dépendance. Pourtant, malgré d’ambitieux programmes d’investissements dans d’autres secteurs (énergie verte, culture du coton ou de la canne à sucre, élevage, infrastructures, santé), lorsque les cours de l’or noir s’effondrent en 2014, le pétrole représente encore un cinquième du produit intérieur brut tchadien. Avec la crise, le pays perd d'importantes rentrées d'argent, et l'ensemble de ses recettes baisse de 37%. Du fait de la politique de réinvestissement systématique des bénéfices pétroliers, les caisses du pays sont aujourd’hui presque vides. Cette pression budgétaire est encore accentuée par une pluviométrie insuffisante, asséchant les plantations, et un contexte sécuritaire (…) Lire la suite »

Déclaration de ACTUS/prpe sur le retrait des troupes françaises du Tchad

ACTUS / prpe
Qui oserait croire au marchandage de l'hypothétique retrait des troupes coloniales françaises du Tchad ? Le peuple tchadien, supplicié depuis 21 ans sous la férule d'une des dictatures les plus criminelles au monde, se réjouirait d'un hypothétique retrait des troupes d'occupation françaises du Tchad. Cela serait une perspective heureuse pour le peuple tchadien qui lutte les armes à la main contre le dictateur Déby. En effet, le Ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé a déclaré mardi 05 juillet, lors d'une audition devant la commission des affaires étrangères de l'Assemblée nationale : « Nous sommes en train de discuter avec le Tchad d'un nouvel accord de coopération. Nous avons un dispositif là -bas, Epervier, avec plus d'un millier d'hommes, dont la présence ne se justifie pas, que nous avons (...) à rapatrier » [Cf. Le Monde du 5 juillet 2011 ]. Notre parti, ACTUS/prpe demeure sceptique face à cet effet d'annonce qui a suivi bien d'autres sans lendemains. Nous (…) Lire la suite »

Tchad : La "Françafrique" a la vie dure.

PETITE, Simon
Jeudi 07 Février 2008 La « Françafrique » a encore de beaux restes. Le week-end dernier, les jours du président tchadien, l'un de ses plus éminents représentants, semblaient comptés. Sans la présence militaire française, Idriss Déby ne serait aujourd'hui plus qu'un mauvais souvenir. Personne ne se fait d'illusions sur les prétendants au trône. Les chefs rebelles sont soit des anciens collaborateurs de Déby, soit des marionnettes du Soudan. Au Tchad, un dictateur en cache toujours un autre et, depuis trois décennies, la France fait et défait les rois. Au plus fort de la bataille de N'Djamena, Paris a donné l'impression d'hésiter. Alors qu'en 2006, les Mirages avaient survolé et menacé une colonne rebelle en route vers la capitale, les paras se sont, cette fois, contentés de protéger l'aéroport par lequel les ressortissants étrangers ont été évacués. Le même d'où ont décollé les hélicoptères tchadiens qui ont bombardé les rebelles. Le gouvernement français a depuis levé toute (…) Lire la suite »

Tchad - Les bonnes dictatures de Reporters sans Frontières, par Numancia Martà­nez Poggi.

Numancia Martinez Poggi
Nicolas Sarkozy - Idriss Déby. Mercredi 7 novembre 2007, 15 heures, heure de Paris. Sur la page d'accueil général du site internet de l'agence de pub Reporters sans Frontières, vous pouvez accéder à des pages d'accueil en plusieurs langues, question de moyens. Sur la page d'accueil en français, il n'y a, le mercredi 7 novembre 2007, absolument aucun lien qui puisse vous mener à un article concernant le Tchad. Mais vous pouvez aussi accéder à une page d'accueil en espagnol, sur laquelle vous trouvez un lien, 5.11 - Chad "Alegrà­a alivio" ante el anuncio de la liberación de los periodistas franceses, qui vous mène à un article sur le Tchad. Voici un extrait de deux paragraphes de cet article : Extrait : [...] « "La justicia tchadiana ha dado muestras de perspicacia y sabidurà­a al poner en libertad a los tres periodistas franceses. Ahora deseamos que en un plazo razonable se dicte una orden de no ha lugar. La movilización de todos, tanto de las familias como (…) Lire la suite »

Tchad : Recrute guérilléro, ex-manager Coca Cola.

Marco D’ERAMO
il manifesto, vendredi 5 mai 2006, Editorial. Le Tchad était, jusqu'à l'an dernier, le pays le plus oublié d'Afrique (moins pour les Français, à cause de la Françafrique, ndt) qui déjà , était elle-même presque effacée des cartes de géographie. Les quelques personnes qui s'y intéressaient le définissaient comme le « coeur mort » du Continent noir. Cette semaine par contre la grande presse occidentale accorde de l'attention à la risible (ré)élection de son président Idris Deby, au pouvoir depuis 16 ans. Tant de sollicitude est due au pétrole qui a commencé à surgir dans son territoire désertique. Avec les pétrodollars, la corruption endémique a atteint des dimensions colossales, la lutte pour le pouvoir a pris un relief international. En avril Deby a réussi laborieusement à repousser les troupes rebelles qui se dirigeaient vers la capitale, Djamena, depuis la frontière orientale avec le Soudan : un avertissement pour un président qui en 1990 avait justement commencé son coup (…) Lire la suite »