RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher
Thème : Wikileaks

Qui peut sauver Julian Assange ?

Viktor DEDAJ, Michel COLLON
« Qui peut sauver Julian Assange » demandaient Viktor Dedaj et Michel Collon dans la postface du livre « Julian Assange parle » que nous vous proposons ci-dessous. La question reste tristement brûlante alors que le fondateur de WikiLeaks est menacé d’une extradition imminente vers les États-Unis. Dans « Julian Assange parle », Karen Sharpe a réalisé un magnifique travail pour collecter la pensée du célèbre journaliste australien et nous permettre de découvrir la noblesse de son combat à travers ses propres mots. On se demande alors qui pourra sauver cet homme des forces puissantes qui s’acharnent contre lui. La Justice ? Les médias ? Difficile à croire quand on examine leur attitude jusqu’ici à travers quelques faits peu connus… Une Justice nullement impartiale Commençons par le commencement. Comment est-il possible qu’un journaliste australien, opérant en Europe, se retrouve, à cause de ses activités journalistiques, enfermé en préventive, en Angleterre, dans une prison de haute sécurité et en (...) Lire la suite »

Le fondateur de Cryptome demande à être inculpé avec Assange (Consortium News)

Joe LAURIA

John Young, le fondateur du site Cryptome, a demandé au ministère américain de la justice de l'inculper également, car il a publié des fichiers non expurgés du département d'État avant WikiLeaks.

Le fondateur d'un site Web basé aux États-Unis qui a publié les mêmes documents non expurgés que ceux pour lesquels Julian Assange, l'éditeur de WikiLeaks, a été inculpé par la suite, a invité le ministère américain de la justice à faire de lui un co-accusé avec Assange. "Cryptome a publié les câbles du département d'État décryptés et non expurgés le 1er septembre 2011 avant la publication des câbles par WikiLeaks", a écrit John Young dans un formulaire de soumission au ministère de la Justice, que Young a publié sur Twitter mardi. "Aucun responsable américain ne m'a contacté au sujet de la publication des câbles non expurgés depuis que Cryptome les a publiés", a-t-il écrit. "Je demande respectueusement que le ministère de la Justice m'ajoute en tant que coaccusé dans la poursuite de M. Assange en vertu de la loi sur l'espionnage." Young a fondé Cryptome, qu'il appelle une "bibliothèque publique gratuite", en 1996. C'était un précurseur de WikiLeaks dans la publication sur Internet de documents gouvernementaux (...) Lire la suite »
19 

Sondage : De nombreux Occidentaux soutiennent les fuites d’Assange, et peu souhaitent son extradition vers les États-Unis. (MorningConsult)

Alex Willemyns
L'opposition à l'extradition s'inscrit dans un contexte de popularité relativement faible pour Assange lui-même. Alors que le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, reste dans les limbes de l'extradition, une nouvelle enquête de Morning Consult montre que les Américains, les Européens et les Australiens sont beaucoup plus enclins à dire que le ressortissant australien a eu "raison" plutôt que "tort" de faire la lumière sur les politiques du gouvernement américain, comme la surveillance secrète des citoyens américains, et peu souhaitent le voir extradé pour faire face à des accusations d'espionnage aux États-Unis. Peu d'Américains, d'Européens et d'Australiens disent qu'Assange a eu tort de publier des informations sensibles sur les États-Unis. On a demandé aux adultes de chaque pays si le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, avait eu raison de sensibiliser le public aux politiques et aux actions du gouvernement américain, comme la surveillance des citoyens américains. Sondages réalisés en (...) Lire la suite »

L’Affaire Assange, histoire d’une persécution politique

Nils MELZER
L’affaire Assange, c’est l’histoire d’un homme persécuté et maltraité pour avoir révélé les sordides secrets des puissants, notamment les crimes de guerre, la torture et la corruption. C’est l’histoire d’un arbitraire judiciaire délibéré dans des démocraties occidentales qui tiennent par ailleurs à se présenter comme exemplaires en matière de droits de l’homme. C’est l’histoire d’une collusion délibérée des services de renseignement dans le dos des parlements nationaux et du grand public. C’est l’histoire de reportages manipulés et manipulateurs dans les médias grand public aux fins d’isoler, de diaboliser et de détruire délibérément un individu. C’est l’histoire d’un homme que nous avons tous pris comme bouc émissaire en raison de notre propre incapacité sociale à nous attaquer à la corruption des gouvernements et aux crimes approuvés par l’État. Il s’agit donc également d’une histoire qui concerne chacun d’entre nous, qui touche à notre léthargie, notre auto-illusion et notre (...) Lire la suite »

Wikileaks, Julian Assange et notre droit de savoir.

Viktor DEDAJ
Lorsqu'un journaliste - ou n'importe qui - dit que Wikileaks n'aurait pas du, ou n'avait pas le droit, de publier tel ou tel document, ce qu'il dit en réalité est ceci : "je ne reconnais pas votre droit de savoir". En réalité, ce qu'il nous dit est ceci : "je souffre du syndrome du larbin et je lèche les bottes du pouvoir, tous les pouvoirs, et leur reconnaît le droit d'agir en secret, de mentir, sans comptes à rendre, pour le plus grand bien de tous". En réalité, ce qu'il nous dit est ceci : "vous, vous êtes trop cons pour comprendre, et vous n'êtes pas dignes de faire partie du cercle d'initiés. D'ailleurs, moi-même, je rêve d'y entrer." En réalité, ce qu'il nous dit est ceci : "moins vous savez et plus je peux vous raconter n'importe quoi en me faisant passer pour un spécialiste initié. Votre ignorance est le terreau de ma crédibilité." En réalité, ce qu'il nous dit est ceci : "plus vous découvrez la vérité, et plus vous vous rendez compte à quel point je suis un charlatan et combien je vous ai (...) Lire la suite »

Les révélations de Wikileaks contredisent les récits officiels repris par les médias institutionnels

Julian ASSANGE

Cet article de Julian Assange date de novembre 2012. Publié ici en guise de rappel de celui qui a été trahi et abandonné par les médias institutionnels, qui l’ont traité de tous les noms pour son travail altruiste en faveur de notre droit de savoir. A vous de juger (NdT)

Jeudi 29 novembre, Bradley Manning a témoigné pour la première fois depuis son arrestation il y a deux ans et demi à Bagdad. Aujourd'hui marque également le deuxième anniversaire des premières unes dans le monde entier du Cablegate, une archive de 251287 câbles diplomatiques du département d'État américain - des messages envoyés entre le département d'État et ses ambassades, consulats et missions diplomatiques dans le monde. En collaboration avec un réseau de plus de 100 organes de presse, nous avons révélé l'éventail complet des techniques utilisées par les États-Unis pour s'imposer dans le monde. Le jeune analyste du renseignement Bradley Manning est détenu en tant que source présumée. WikiLeaks a fait l'objet d'attaques, des politiciens américains et des experts de droite demandant que nous soyons tous désignés comme des terroristes, certains appelant même à mon assassinat et à l'enlèvement de notre personnel. Lors de l'émission Meet The Press, le vice-président Joe Biden m'a qualifié de "terroriste (...) Lire la suite »

Les abus montrent que l’affaire Assange n’a jamais été une affaire de droit

Jonathan COOK
Il est étonnant de voir combien de fois on entend encore des gens bien informés et raisonnables dire de Julian Assange : "Il a fui les accusations de viol portées contre lui en Suède en se réfugiant à l'ambassade de l'Équateur à Londres." Cette courte phrase comporte au moins trois erreurs factuelles. En fait, pour la répéter, comme tant de gens le font, il faudrait avoir vécu sur une île déserte au cours de la dernière décennie - ou, ce qui revient à peu près au même, s'être fié aux médias commerciaux pour s'informer sur Assange, y compris auprès d'organes de presse prétendument progressistes comme le Guardian et la BBC. Ce week-end, un éditorial du Guardian - la voix officielle du journal et probablement la rubrique la plus suivie par les dirigeants - a fait une telle fausse déclaration : Il y a ensuite l'accusation de viol dont M. Assange a fait l'objet en Suède et qui l'a conduit à chercher refuge dans l'ambassade d'Équateur. Le fait que le Guardian, censé être le principal défenseur des valeurs (...) Lire la suite »

Un expert de l’ONU rédige un dossier complet sur Julian Assange : "Journalistes, ceci vous concerne".

Lode Vanoost

Nils Melzer, rapporteur spécial des Nations Unies sur la torture, avait refusé de rendre visite à Julian Assange avant 2019. Il était totalement d'accord avec la version des médias, jusqu'à ce qu'il commence à y regarder de plus près, à lire les rapports et rende visite à Assange. Trois ans plus tard, il écrit "The Trial of Julian Assange - A Story of Persecution", un appel urgent à tous les journalistes. "Ce qui arrive à Assange vous concerne tous".

Nils Melzer est un universitaire de renom, spécialisé dans le droit international, professeur à l'Université de Glasgow et à l'Académie de Droit International Humanitaire de Genève. Il a publié plusieurs ouvrages concernant ces matières. Depuis 2016, il est rapporteur spécial de l'ONU sur la torture, ce qui lui confère le mandat d'enquêter et de faire rapport à l'ONU à la suite de plaintes déposées par des particuliers et des organisations concernant des pratiques de torture dans tous les États membres de l'ONU. Les États membres des Nations Unies sont tenus de l'aider dans ses investigations. Un Suisse qui parle aussi suédois ... Le citoyen suisse Nils Melzer est fils d'un père suisse et d'une mère suédoise, d'où son prénom suédois. Ce dernier détail familial va le conduire en 2019 à quelque chose qu'il n'aurait pu envisager trois ans plus tôt. Il avait rejeté pendant plusieurs années les demandes des avocats de Julian Assange d'enquêter sur son cas. Ils avaient fait valoir que les poursuites étaient (...) Lire la suite »

« Ukraine : pourquoi le Pentagone et la CIA détestent Julian Assange. »

Jacob G. Hornberger

Comme presque tout le monde le sait, la haine que les responsables américains vouent à Julian Assange est sans limites. Pendant des années, ils ont fait tout ce qu’ils pouvaient pour le détruire, l’isoler, le persécuter, le poursuivre, l’incarcérer, le torturer et le traquer jusqu’à la mort. Ils ont même envisagé de l’assassiner par le biais de leur pouvoir d’assassinat omnipotent et non révisable, un pouvoir que l’establishment de la sécurité nationale des États-Unis exerce régulièrement sans aucune interférence du pouvoir judiciaire fédéral ou du Congrès.

Pourquoi détestent-ils tant Assange ? Parce qu'il a divulgué au peuple américain des secrets de la face cachée de l'establishment sur la sécurité nationale des États-Unis. Dans une structure gouvernementale de type État de sécurité nationale, c'est l'une des infractions les plus graves qu'une personne puisse commettre. Prenons, par exemple, un certain câble (illustration : V.F) que l'organisation d'Assange, WikiLeaks, a révélé au monde. Le câble a été envoyé en 2009 - il y a 13 ans - par William J. Burns, l'ambassadeur américain en Russie. Câble a été envoyé en 2009 - par William J. Burns, l'ambassadeur américain en Russie Il a déclaré en partie : L'élargissement de l'OTAN, en particulier à l'Ukraine, reste une question « émotionnelle et névralgique » pour la Russie, mais des considérations de politique stratégique sous-tendent également une forte opposition à l'adhésion à l'OTAN pour l'Ukraine et la Géorgie. En Ukraine, il s'agit notamment des craintes que la question puisse potentiellement diviser le pays en (...) Lire la suite »

Comment je me suis trompé à propos de Julian Assange (Consortium News)

Dean Yates
J'ai écrit un article pour l'éditeur en ligne australien Crikey juste avant la reprise des audiences d'extradition de Julian Assange en septembre 2020, dans lequel je régurgitais une calomnie qui a fait un tort énorme à sa réputation. J'avais écrit que les journalistes australiens devraient cesser d'utiliser les publications de WikiLeaks dans leurs articles s'ils ne prenaient pas la défense d'Assange. Les journalistes aiment à penser qu'ils iraient en prison pour protéger une source. J'ai écrit que leur source souffrait dans la prison de haute sécurité de Belmarsh, à Londres. Le problème, c'est que j'ai aussi écrit qu'Assange avait publié sur Internet les journaux de guerre de l'Irak et de l'Afghanistan sans masquer les noms. J'ai eu tort et par paresse j'ai répété cette insulte qui apparaissait dès qu'on cherchait le nom d'Assange sur Google. Ça devait être vrai, non ? Deux partisans australiens bien connus d'Assange ont tenté de me corriger. À ma grande honte, je les ai ignorés. Leurs propos me (...) Lire la suite »
afficher la suite 0 | 10 | 20 | 30 | 40 | 50 | 60 | 70 | 80 | ... | 230