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2011, la psychiatrie encore un tabou ?

Bonjour,

Dans le cadre de l’exercice de ma profession d’infirmière libérale,
et de mon engagement dans la défense du droit d’accès aux soins des personnes souffrant de maladies psy,
j’ai été confrontée au regard actuel porté sur la psychiatrie.
Un regard qui m’a laissé dubitative...

Si je vous dis que la caisse primaire d’assurance maladie des Hautes-Pyrénées refuse le remboursement des soins infirmiers aux personnes souffrant de maladies psychiatriques,

Qu’en pensez-vous ?

Cas concrets :

1) Un homme souffrant d’autisme, pour qui on note des antécédents d’actes violents envers autrui, vit aujourd’hui à son domicile.
Il est stabilisé dans sa maladie, a un traitement adapté, des activités, un suivi mensuel par son médecin psychiatre.
Cependant il n’est pas autonome pour tous les actes de la vie quotidienne et nécessite par exemple une aide pour l’accomplissement de ses soins d’hygiène.
Cette aide à la toilette suppose une approche spécialisée au regard de sa maladie, qui se décompose en plusieurs étapes spécifiques dont l’objectif final est l’acceptation du soin et le maintien des acquis en matière d’autonomie.
Cette aide à la toilette réalisée par l’infirmier libéral sur prescription médicale est refusée par la CPAM65.

2) Une femme dépendante à l’alcool, se mettant en danger régulièrement, désocialisée, isolée, dont le passée est marqué d’évènements traumatiques graves, est suivie par une addictologue (toutes les 3semaines) et un médecin psychiatre (1fois par mois) qui a prescrit des entretiens infirmiers hebdomadaires. Les objectifs de ces entretiens sont : L’évaluation de l’humeur, de la consommation d’alcool et des situations de mise en danger, l’acceptation de la maladie, la mise en place de projets de réinsertion sociale et professionnelle.
Ces entretiens sont refusés par la CPAM65.

3) Un homme psychotique déficitaire, hébergé par son frère lui même affecté par une maladie psychiatrique est dépendant pour la réalisation de ses soins d’hygiène. Là encore la prise en charge de ces soins nécessite une approche spécialisée au regard de la maladie mais également du contexte environnementale.
Là encore la CPAM65 refuse ces soins.

Proposition : une réflexion commune avec confrontation respectueuse des avis et questions de chacun...
 Que savez vous de la santé mentale ? Des personnes qui souffrent de maladies psychiatriques ? Des soins qu’elles nécessitent et auxquels elles ont droit ?
 Avez-vous dans votre entourage une personne concernée par la maladie mentale ? Y êtes-vous, vous-même confronté ? Selon vous, quel est le regard de la société porté sur la psychiatrie ?

Vos contributions me seraient précieuses... J’envisage d’élaborer un recueil de témoignages.

Marie W.
infirmier-psy-liberal.com

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Impérialisme humanitaire. Droits de l’homme, droit d’ingérence, droit du plus fort ?
Jean BRICMONT
Jean Bricmont est professeur de physique théorique à l’Université de Louvain (Belgique). Il a notamment publié « Impostures intellectuelles », avec Alan Sokal, (Odile Jacob, 1997 / LGF, 1999) et « A l’ombre des Lumières », avec Régis Debray, (Odile Jacob, 2003). Présentation de l’ouvrage Une des caractéristiques du discours politique, de la droite à la gauche, est qu’il est aujourd’hui entièrement dominé par ce qu’on pourrait appeler l’impératif d’ingérence. Nous sommes constamment (…)
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« La démocratie et les droits de l’homme ne nous intéressent que très peu. Nous utilisons simplement ces mots pour cacher nos véritables motifs. Si la démocratie et les droits de l’homme nous importaient, nos ennemis seraient l’Indonésie, la Turquie, le Pérou ou la Colombie, par exemple. Parce que la situation à Cuba, comparée à celle de ces pays-là et de la plupart des pays du monde, est paradisiaque »

Wayne Smith, ancien chef de la Section des Intérêts Américains à La Havane (SINA) sous l’administration Reagan

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