« L’INITIATIVE » portée sur les fonts baptismaux le 1er octobre 2013 à Bruxelles Réunis dans les locaux du parlement européen de Bruxelles, à l’invitation du PC de Grèce (KKE), 30 partis et organisations communistes et ouvriers (dont le PRCF) venus de toute l’Europe se sont unis sur la base d’une vision de la société d’où seront bannies l’exploitation de l’homme par l’homme, l’injustice sociale et les guerres impérialistes.
« L’Initiative », tel est son nom, n’est pas un parti politique unifié et encore moins un parti européen tel ceux créés par l’UE. « L’Initiative » est une forme de coopération des communistes d’Europe restés fidèles au marxisme léninisme. D’ailleurs ne peuvent en être membres les partis adhérents à part entière au PGE.
Dans sa déclaration fondatrice, « L’Initiative » considère que l’UE est un choix du Capital pour promouvoir des mesures en faveur des monopoles en tant que bloc impérialiste, économique, politique et militaire opposée aux intérêts de la classe ouvrière et des couches populaires.
« L’Initiative » soutient le droit de chaque peuple « de choisir sa propre voie souveraine de développement, y compris le droit de se désengager des liens multiformes de dépendance envers l’UE et l’OTAN ainsi que le droit de choisir le socialisme ».
En ce qui concerne la bataille des prochaines élections européennes il convient de préciser que cette union n’a pas été créée dans cette optique, mais au-delà des diverses tactiques, participation, alliances électorales ou boycott actif, il est apparu aux participants que L’INITIATIVE ne pourrait pas ne pas trouver le moyen d’une présence commune contre l’UE, contre l’opportunisme et cela quelle que soit la tactique électorale envisagée.
Le sigle commun est un ouvrier brisant ses chaînes ; on remarquera que le drapeau rouge ne comporte pas les symboles communistes, la faucille et le marteau. Il ne s’agit là que de préserver les partis où le gouvernement de leur pays a interdit les symboles communistes.
Un secrétariat a été constitué pour préparer les dossiers en vue des réunions plénières qui se tiendront chaque année. Un site Internet sera à la disposition de chaque parti membre.
Le « bébé » est né, nul doute qu’il va très vite se développer.
Nos camarades René Barthes et Daniel Antonini représentaient le PRCF à cette importante réunion.
« Si le Président se présente devant le Peuple drapé dans la bannière étoilée, il gagnera... surtout si l’opposition donne l’impression de brandir le drapeau blanc de la défaite. Le peuple américain ne savait même pas où se trouvait l’île de la Grenade - ce n’avait aucune importance. La raison que nous avons avancée pour l’invasion - protéger les citoyens américains se trouvant sur l’île - était complètement bidon. Mais la réaction du peuple Américain a été comme prévue. Ils n’avaient pas la moindre idée de ce qui se passait, mais ils ont suivi aveuglement le Président et le Drapeau. Ils le font toujours ! ».
Irving Kristol, conseiller présidentiel, en 1986 devant l’American Enterprise Institute
Le 25 octobre 1983, alors que les États-Unis sont encore sous le choc de l’attentat de Beyrouth, Ronald Reagan ordonne l’invasion de la Grenade dans les Caraïbes où le gouvernement de Maurice Bishop a noué des liens avec Cuba. Les États-Unis, qui sont parvenus à faire croire à la communauté internationale que l’île est devenue une base soviétique abritant plus de 200 avions de combat, débarquent sans rencontrer de résistance militaire et installent un protectorat. La manoeuvre permet de redorer le blason de la Maison-Blanche.