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28 commentaires

7 RAISONS DE VOTER FRONT DE GAUCHE AUX ÉLECTIONS EUROPÉENNES DU 7 JUIN 2009

MPEP

Le M’PEP poursuit ici les explications concernant les raisons de son appel à voter pour le Front de Gauche le 7 juin.

1.- Pour s’engager en politique

« Si tu ne t’occupes pas de politique, la politique s’occupe de toi ». Certains peuvent avoir tous les griefs de la terre contre les partis politiques ou contre la politique elle-même, mais s’ils restent à pester dans leur coin cela ne sert à rien, les choses n’avancent pas pour autant. Voter pour les listes du Front de Gauche n’exige pas un accord sur tous les sujets. La preuve : le M’PEP a de nombreuses différences avec le Front de Gauche, mais aussi des points d’accords qui justifient son soutien ! Dans un « front », il faut de la diversité ! Ceux qui considèrent que le Front de Gauche va dans le bon sens doivent donc s’y engager. Par exemple, ne serait-il pas cohérent que le mouvement altermondialiste appelle à ne pas voter pour les partisans du traité de Lisbonne (UMP, PS, MoDem, liste Europe écologie), sans pour autant appeler à voter ?

2.- Pour affaiblir électoralement les partis pro-système

Le 7 juin 2009, voter pour les listes de l’UMP, du PS, du MoDem et des Verts, ce sera du pareil au même. Tous ces partis étaient hier favorables au Traité constitutionnel européen, tous sont aujourd’hui des adeptes du Traité de Lisbonne qui en est la copie conforme. Il faut faire barrage aux listes des partis pro-systèmes en ne votant pas pour elles aux élections européennes.

3.- Pour mettre un grain de sable dans le système européen

L’élection de beaucoup de députés du Front de Gauche ne permettra évidemment pas de changer d’Europe. Mais ces élus seront les relais et les vigies des luttes sociales qui s’opposeront aux directives libérales élaborées par la Commission européenne.

4.- Pour ne pas disperser ses voix

Pour être efficaces, encore faut-il que les électeurs de gauche concentrent leurs voix sur les listes qui présentent la perspective politique ayant le maximum de potentiel, en écartant les listes de division qui conduisent à l’impasse comme celles du NPA et de LO.

5.- Pour soutenir les analyses et propositions du Front de Gauche

Le Front de Gauche appelle à « Changer d’Europe ». Il s’agit d’un appel à refonder toute la construction européenne, sa conception même, et non plus simplement de tenter de la faire bouger en s’inscrivant dans son cadre actuel. Pour le M’PEP, cette question est centrale, car se sont bien les fondements de la « construction » européenne qui doivent être revus, et non simplement ses politiques.

6.- Pour encourager la seule initiative unitaire

Ce dont a besoin la gauche de gauche, avant tout, c’est d’unité. La gauche de gauche doit faire preuve d’intelligence politique et admettre qu’elle ne parviendra pas à surmonter ses divergences d’un coup de baguette magique ; alors, en attendant, il faut s’unir sur des bases acceptables par tous afin de faire face à la droite. C’est ce que semblent avoir compris les partis fondateurs du Front de Gauche, et ils sont les seuls à avoir lancé une démarche unitaire à la gauche du Parti socialiste.

7.- Pour progresser dans la reconstruction de la gauche

Après le désastre de l’élection présidentielle de 2007, l’heure est à la reconstruction de la gauche. Cette reconstruction doit porter sur deux aspects : rétablir des repères idéologiques solides ; réorganiser les alliances. L’élection européenne est une étape importante dans cette perspective.

VOTEZ ET FAITES VOTER POUR LE FRONT DE GAUCHE !

Par le Mouvement politique d’éducation populaire (M’PEP)
http://www.m-pep.org/spip.php?article1289
Le 12 mai 2009.

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COMMENTAIRES  

13/05/2009 23:13 par Matrix

Et pourquoi ne pas écarter le front de gauche au profit du NPA au motif qu’il ne faut pas disperser les voix ?

14/05/2009 08:36 par tgb

parce que tout simplement le NPA n’a pas voulu rejoindre ce front de gauche en faisant rater l’opportunité historique de changer les rapports de force à gauche

14/05/2009 09:01 par vladimir

Propositions concretes alternatives :

Alimentons l’Europe

Lettre ouverte aux candidats aux élections européennes 7 juin 2009

jeudi 14 mai 2009

L’agriculture : un projet européen pour sortir des crises

Objectif : 1 000 000 de paysans en plus et 2 000 000 d’emplois induits en Europe d’ici 5 ans

Lettre ouverte du 11 mai aux candidats aux élections européennes du 7 juin 2009 à l’initiative des associations Minga et Nature&Progrès......

Les signataires :

Frères des Hommes, AMAP Ile de France, Alliance PEC Rhône-Alpes (réseau régional des AMAP en Rhône Alpes), Alliance Provence (réseau régional des AMAP en Provence Alpes Côtes d’Azur.), Confédération Paysanne, Graines del païs, Biotropical, Liamm An Doaur (Terre de Liens Bretagne), Action Consommation, Réseau Ecobâtir, Fruits oubliés, ...

http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article10567

14/05/2009 09:33 par Anonyme

Pourquoi je ne vote pas Front De Gauche :

j’ai préféré rejoindre le NPA plutôt que le front de Gauche car le NPA s’est ouvertement déclaré pour le boycott d’Israël et le soutien du peuple palestinien, chose que le front de Gauche n’a pas faite.

Et puis les déclaration honteuses de Mélenchon sur RMC concernant Israël et l’Iran m’a définitivement éloigné du Front de Gauche, voici la vidéo, avancer la vidéo à 9:46 :

http://www.dailymotion.com/video/x91zsm_jl-melenchon-rmc-bourdin-co_news

14/05/2009 10:10 par Bernard43

PCF-PG : double jeu
mercredi 13 mai 2009

C’était promis, juré, craché. Lors des rencontres avec les dirigeants du PCF et du Parti de gauche (PG), pour un éventuel accord aux élections européennes, privilégier la convergence de la gauche radicale au détriment de la collaboration avec le PS coulait de source…

Pour les dirigeants de ces deux partis, hors de question d’agir en commun avec le PS sur le plan européen, tant ce parti est coresponsable avec la droite du caractère libéral de la construction européenne et des directives antisociales qui en émanent.

Si le NPA a proposé un accord durable, incluant au moins les élections régionales, c’est parce qu’il pense que les principes animant les dirigeants socialistes au plan européen sont les mêmes que ceux qui guident leurs politiques au sommet des conseils régionaux, dans les mairies des grandes villes, au gouvernement quand il s’y trouve. Cette volonté d’indépendance avec le PS au niveau européen devrait alors avoir des conséquences dans toutes les autres institutions.

Qu’en est-il ? Passons sur le fait que les listes PCF/PG comportent plusieurs ministres du gouvernement Jospin, qui a privatisé plus que ses deux prédécesseurs de droite. Les listes du Front de gauche comportent aussi des membres d’exécutifs de conseils régionaux ou de grandes villes qui cogèrent avec le PS. Pourtant, les politiques mises en oeuvre par les mairies des grandes villes ou des conseils régionaux se différencient peu de celles menées par la droite. On ne trouve aucun exemple où des élus du PCF ou du PG de premier plan se soient désolidarisés de budgets prévoyant des subventions au patronat, alors que la gauche, dominée par le PS, dirige de nombreuses grandes villes et 20 régions sur 22. Ce serait là , véritablement, mettre en accord les actes d’élus locaux avec les promesses de candidats à l’élection européenne.

Les municipales de Perpignan, qui vont se dérouler de nouveau le 21 juin à la suite de la fraude des « chaussettes » (bourrage des urnes) organisée par le maire sortant UMP Jean-Paul Alduy, confirment ces craintes. Le NPA de Perpignan a proposé immédiatement à la gauche radicale de se rassembler, en suggérant une liste commune à LO, au PCF et au PG.

Mieux inspirés que l’an passé lorsqu’ils avaient contracté une alliance, dès le premier tour, avec la liste d’Union de la gauche, les camarades de LO ont répondu positivement.

Le PCF a immédiatement refusé la main tendue pour choisir l’alliance avec le PS. Petit détail, la liste d’Union de la gauche comprendra, dès le premier tour, la droite catalaniste. Et il faut tout de même le rappeler : l’an passé, au second tour, socialistes et communistes s’étaient alliés avec le Modem ! Cette alliance est toujours à l’ordre du jour.

Quant au PG, après avoir fait le choix de s’allier avec le PS et le PCF, il a préféré s’abstenir de toute participation au vu des perches tendues à la droite, mais sans se prononcer sur le principe d’un tel accord. Radicaux dans la campagne des européennes, gestionnaires au quotidien : tel pourrait se résumer la politique des directions du PCF et du PG.

La problématique du NPA est différente. Il s’agit de reconstruire un pôle anticapitaliste conséquent, qui change le rapport de forces au sein du monde du travail. Pour cela, l’indépendance avec le PS est une condition incontournable. Cela peut prendre du temps et le NPA est conscient de l’urgence de la situation. Mais c’est la seule voie possible. Sinon, les désillusions seront grandes et nourriront l’extrême droite.

Le NPA est prêt à s’associer avec les forces qui partagent sincèrement ces objectifs et le montrent par des actes. Pas avec celles qui pratiquent un double jeu.

14/05/2009 11:37 par Duperrier

pour moi ,la gauche Mitterrant,avec les Communistes ,la France a perdue sa Grandeur déja entamée, par les Faux Gaullistes,si les Français/es n’étaient pas aveuglés par les acquits des Mairies,des Préfectures,par leur EGO ,nous avons laissés détruire spolier,NOTRE Patrimoine,Extrémes Gauche qui a massacrés les Policiers le Chauffeur de Taxi ,Place de la Nation,ils sont Libre,les lois où nous ne pouvons plus dire ;pour moi la GAUCHE COMMUNISTE EXTREME ?LA DROITE TOUS CEUX QUI ONT PARTAGES,il faut vraiment est être obtus,la gauche à vêcue sur les Acquits en Même temps elle a tout fait pour que les Grand PATRONS embauchent des étrangers pour faire baisser les SALAIRES ,il faut donner des papiers à tous,Mais jamais elle a défendue, les Pays d’Origine de ces pauvres Immigrés,le Fils Mitterrant et les AUTRES pîllent ,l’AFRIQUE Angola ça vous DIT

14/05/2009 11:57 par legrandsoir

Bonjour Monique.

Toujours fidèle au Grand Soir ? (???)

14/05/2009 12:18 par zenbreko

pourquoi pas la liste de Dieudonné.La gauche ou la droite c’est du pareil au meme, les difficultées actuelle aucun parti classique ne peut les affrontées, sauf un parti marxiste avec une vision scientifique du developpement
social economique.Ce n’est pas le cas,les goches en france sont toutes opportunistes et demagogiques qui frise le charlatanisme intellectuel.

14/05/2009 15:40 par Vladimir Marciac

Bernard 43 approuve le NPA qui ne veut pas d’alliance électorale pour les européennes sans engagement sur d’autres élections et il poursuit :

" Le NPA de Perpignan a proposé immédiatement à la gauche radicale de se rassembler, en suggérant une liste commune à LO, au PCF et au PG."

Faudrait savoir. Comprenne qui pourra.

Et si l’on confessait enfin que la vraie raison du cavalier seul de Besancenot est purement électoraliste , quel qu’en soit le coût (le coup !) qui en résultera pour tous, y compris les électeurs de la LCR mal relookée ?

14/05/2009 16:40 par Sierra

@tgb

+1

Le fond de commerce du NPA, qui n’ose même plus s’appeler Communiste Révolutionnaire, c’est le pouvoir d’achat d’une jeunesse en déshérance. Je vote pour Mélenchon, parti plus proche des marxiste-léninistes qu’aucun autre.

Les arguments du NPA contre l’alliance sont à l’image des trotskistes (à ne pas confondre avec Léon), des opportunistes avide de propangande sans lendemain. Allez donc militer chez eux, vous comprendrez.

14/05/2009 17:11 par Vania

A M. les favorables du NPA : Je vous pose une question:Voulez-vous devenir une colonnie des US ? Si la réponse est NON et que vous êtes sincères et cohérents, acceptez de faire des alliances, ne serait-ce que temporairement (comme à l’époque de la résistance).Dans d’autres mots, il faut aller par étapes, par objectifs précis. En effet, il faut être ensemble (malgré nos divergences)pour éviter cette abérration qu’est le marché transatlantique,c’est à -dire l’Europe devenue colonnie US-l’état-51.Si la réponse à ma première question est OUI, on comprend bien pourquoi vous voulez rester isolés.

14/05/2009 17:27 par P. Deverand

Je crois que c’est sur ce site que j’ai lu un article avec la démonstration suivante :

1 - Le NPA dit au PCF et au PG qui lui tendaient la main : "Promettez d’abord de ne plus jamais vous allier aux socialistes".
2 - Tous les éléments de votre Front de Gauche doivent d’abord adopter une politique commune sur le nucléaire.

Or, il est clair qu’au nom du principe du "vote républicain", des désistements réciproques perdureront un certain temps avec le toujours puissant PS, à moins de faire disparaître tous les élus du PCF, de la commune au Parlement. Quant au nucléaire, si les partis qui composent le Front de Gauche essaient de se mettre d’accord avant de monter au créneau contre les partisans du Traité européen constitutionnel, les élections européennes seront passées avant.

Par suite, le refus d’unité du NPA va permettre au PS de rester la principale force d’opposition à l’UMP, va contraindre le reste de la gauche à conclure des accords de désistements dans les prochaines élections.

Et le NPA de triompher : "Ah, on vous l’avait dit !".

Mais la ficelle est un peu grosse.

Car il est évident que si un Front de gauche élargi (PCF, PG, NPA, LO et autres) s’était placé avant le PS aux élections européennes, ce Front de Gauche pouvait envisager des alliances, listes, désistements à l’intérieur de lui-même, le PS ne pouvant plus négocier en force pour les prochaines élections, il était contraint de se gauchiser. En tout cas, il pouvait être ici où là utilisé comme force d’appoint pour la conquête d’une majorité de la vraie gauche.
Trop compliqué ? Pas assez révolutionnaire ?

14/05/2009 17:51 par Anonyme

pourquoi ne pas rester ferme sur la "démocratie" et ne pas voter "non"...

14/05/2009 21:12 par Lisa

Pour le NPA faire l’unité, c’est soumettre les autres à ses exigences. Prenons la principale : les alliances quant aux futures régionales,j’appelle cela mettre la charrue avant les boeufs. N’est ce pas la constitution d’un front avec toutes les composantes de la gauche anticapitaliste et de bons résultats aux européennes qui aurait créé une dynamique et permis de réexaminer sous un autre angle les élections régionales . Sans faire de cuisine électorale et sans trop s’arrêter aux sondages : Ceux-ci donnent pour le moment 21% au Ps et 15% aux anticapitalistes divisés.L’unité est toujours porteuse et on pouvait espérer plus.Faire jeu égal ou presque avec le PS aux élections européennes, aurait permis au PC de se dégager, pour les régionales, de ses alliances avec le PS,car il ne s’agit pas non plus de pratiquer la politique de la chaise vide au niveau local et de laisser le terrain à l’ UMPS.
En posant des conditions à priori pour de futures élections avant même les présentes , avant même d’essayer de construire quelque chose, le NPA a volontairement et sciemment bloqué l’unité, ce qu’a compris la minorité de Christian Piquet. Comme il est dit plus haut, il s’agit surtout de se compter et puis (je vais être un peu méchante)je pense que Besancenot la joue un peu perso ,quoiqu’en disent les membres du NPA et qu’il n’a pas envie de diluer sa notoriété médiatique grandissante dans un front où il n’ y a pas un leader unique. Il espère surtout faire un meilleur score que le Front de Gauche afin de prendre la tête dans l’avenir d’un Parti plus important quand il aura plumé la volaille communiste. Mais peut-être aura -t-il quelque surprise à la lecture des résultats, au soir des élections européennes derrière et pas devant). C’est à souhaiter, car le NPA serait peut-être enfin prêt à accepter de réfléchir quant à sa participation à un front populaire anticapitaliste. Il y aurait eu du temps perdu, mais il n’est jamais trop tard pour bien faire.

15/05/2009 08:49 par Montero

Je crois que l’analyse de Lisa est assez claire. On pourra toujours essayer d’ergoter autour et de compliquer, le fait est là  : le refus de l’union à gauche par le NPA est une erreur historique. Les pauvres, les faibles, vont en payer le prix.

S’agit-il simplement d’une occasion manquée, d’une perte de temps ? Je crains que si le NPA fait un bon score, il persiste dans ce refus du front commun, cette barricade en construction contre un bulldozer fou qui va écrabouiller jusqu’aux dernières maisons dans la ville.

Une barricade est forcément hétéroclite, peu esthétique, bancale. Mais le NPA n’est pas un cabinet d’architectes, Besancenot est facteur et le bulldozer avance.

Le meilleur moyen de rapprocher Besancenot de Gavroche et de convaincre le NPA qu’une barricade n’a que deux côtés est de le lui dire dans les urnes le 7 juin, en ne l’encourageant pas dans la poursuite ad vitam aeternam de la division.

Je connais des sympathisants du NPA, en accord avec l’essentiel de son programme, ravis de sa création, qui ne voteront pas pour lui afin de l’inciter à revoir sa position sur l’urgence de l’union, priorité des priorités.

Ils voteront Front de Gauche, comme je le ferai alors que j’ai voté( parfois) pour la LCR dans la passé.

15/05/2009 09:15 par Julien

D’accord avec Lisa et avec les partisans de l’union de la vraie gauche.

Je vois autour de moi des détresses terribles dans des familles. Je fatigue de voir un pompier refuser de prendre le seau des mains de l’un, refuser de le passer à tel autre tandis que l’incendie se propage et se propagera parce que l’un n’a pas fait son mea culpa et l’autre signé un pacte de bon voisinage.

J’ai été heureux de la création du NPA, je suis déçu par son repliement, par la médiatisation (l’instrumentalisation) de son dirigeant qui sait reprocher à ses alliés naturels de ne pas être plus à gauche, mais qui se tait (alors qu’il a la parole) sur l’allégeance quasi-totale des grands médias à Sarkozy.

Se plaindre à des journalistes choisis pour leur allégeance à la droite, que la gauche hors NPA ne soit pas assez à gauche, c’est aller dire au châtelain que le palefrenier a mal récuré ses écuries. "Et au revoir monsieur Drucker, j’ai passé une excellente après-midi !"

Moi, je vote Front de Gauche et personne ne me prouvera que je suis moins révolutionnaire qu’un électeur du NPA qui regarde les flammes parce que les autres savent moins bien les éteindre que lui.

15/05/2009 20:13 par Quentin

La vraie gauche ?
Quelques réflexions sur les arguments et omissions des partisans du "Front de gauche".
Décidément, les Frontistes aspirent vraiment à faire du passé (si proche) table rase. Pourtant, on ne peut reconstruire une gauche socialiste sommant le peuple d’avoir la mémoire du poisson rouge. Je repose donc la question :
Quel bilan tire vraiment le sénateur Mélenchon et la députée Buffet du gouvernement Jospin auquel ils ont tous deux participé sans faillir ? Pourquoi n’ont-ils jamais trouvé un motif à se retirer de leurs ministères ? Pourquoi Mélenchon écrit-il qu’il ne rougit pas de sa participation à la gauche plurielle ?
Les réponses à ces questions sur le passé sont essentielles si on veut clarifier les bases d’un accord politique à la gauche du PS.
Eh bien pour l’instant, nous restons sur notre faim...
Sur le présent. A ce jour, les exigences portées par les élus du Front de gauche dans les exécutifs PS/Vert, voire Modem auxquels ils participent en région ou dans les communes ne rompent en rien avec les gestions social-libérales initiées par le PS. Pire, on voit dans le Nord un Bocquet privatiser les services publics de transport au grand dam de la CGT des entreprises concernées.
Bref, on attend du Front de gauche qu’il explicite à quelles conditions il participera demain à des alliances avec le PS pour les régionales.
A cet égard, la démonstration de Perpignan est édifiante. sans aucun rapport de force, le PCF se vautre dans une liste commune autour du PS et au deuxième tour avec le Modem. Au passage, il refuse la main tendue par le NPA pour une liste au premier tour 100 % à gauche.
Ensuite, qui peut croire qu’une gauche dite radicale, c’est-à -dire fondant sa politique locale, régionale, nationale sur les principes à recheviller du socialisme serait, même à 15 %, susceptible de (re ?)convertir le PS aux principes d’un gouvernement de rupture avec le capitalisme en crise ?
N’est-il pas évident que seul un mouvement de type LKP serait à même de bousculer et donc de minoriser et fracturer les nomenklaturas social-libérales.
De ce point de vue, il est frappant de constater que le Front de gauche est aux antipodes du LKP et que Bernard Thibault (sans parler de Mélenchon et Buffet) est l’anti-Domota parfait.
Mais est-ce un hasard si l’extrême gauche est puissante en Guadeloupe et Martinique et se renforce dans les tourments d’un conflit qui est loin d’être achevé.
Nous le répétons, le NPA est ouvert à la discussion d’un programme d’urgence sociale et démocratique trempé dans les épreuves des luttes réelles. Le NPA appelle tous les militants à favoriser les luttes sociales, leur convergence et leur centralisation.
En revanche, nous ne serons pas les porte-bidons des carriéristes et ambitieux qui n’ont d’autres horizons que l’avènement d’une sorte de Jospin 2 qui se solderait encore plus tragiquement qu’en 2002.
Et que ceux qui veulent "donner une leçon au NPA" (on ne tremble pas de peur, car le lendemain, nos militants retournent au boulot...) méditent sur ce que seront les longs mois qui séparent les européennes des régionales.
Nous serons attentifs de nouveau à proposer l’unité sur un programme de satisfaction des besoins populaires. Nous rendrons aussi compte de manière détaillée du comportement de toutes les composantes du Front de gauche. Le pire est à redouter.

17/05/2009 09:12 par Imprecator

A Quentin, porte-parole du NPA sur ce site :

Vous ne sortez pas de vos contorsions et contradictions. Votre discours de mépris à la limite de la haine contre les traîtres (parfois on lit : les staliniens) condamne la vraie gauche à la division perpétuelle.

Dans dix, vingt ans, le passé du PCF, celui de Mélenchon, continueront à être ce qu’ils ont été. On pourra y chercher des arguments pour justifier un ambitieux parcours solitaire de la LCR/NPA.

S’il fallait vous répondre sur le même ton et avec les mêmes méthodes, on vous plongerait le nez dans des actes de collaboration passés des trotskistes français avec l’occupant nazi.

Ah, vous n’aimez pas ? Ce n’est pas tout :

Arrêtez de nous enfumer avec le mythe du « facteur ». Besancenot distribue le courrier quand les caméras sont là , il n’est pas un prolo mais le mari de la riche héritière d’une grande maison d’édition et il habite dans le quartier chic de la butte Montmartre.

Vous n’aimez pas davantage ? Ah, quand on monte au mât, il faut avoir le derrière propre.

Bref, nul parti, nul politicien n’est inattaquable. Et alors ? On continue à se bouder pendant que la maison brûle ?

On refuse l’union à Paris tout en gueulant qu’elle ne se fasse pas à Perpignan ?

J’ai été au PCF (pour les esprits ouverts du NPA, je suis donc un « stalinien » à vie).

J’ai failli adhérer au NPA. C’est dire que j’ai encore failli me tromper.

Je vote donc Front de Gauche parce que le choix de l’unité des frères d’armes n’est jamais une erreur politique (l’erreur est TOUJOURS postérieure avec ce qu’on en fait).

Le bonjour à Olivier, dites-lui d’embrasser Arlette Chabot, David Pujadas et Laurence Ferrari pour moi (je n’arrive pas à les approcher).

17/05/2009 13:40 par Lisa

Si le Front de Gauche fait facilement table rase du passé,le Npa quant à lui ressasse ce passé pour justifier son refus d’unité.. Ce passé, je me sens d’autant plus à l’aise pour en parler, que j’ai toujours été hostile à la participatio au gouvernement de la gauche plurielle et je ne pense pas avoir été à ce sujet le seul exemplaire communiste à conserver précieusement. Il me semble d’ailleurs q’au sein du PC cette erreur a été largement reconnue( voir la marginalisation du chantre de cette participation, Robert Hue).
dans cette période grave de crise profonde, où à la base tant de personnes aspirent à l’unité anticapitaliste, en cette période où il y a urgence sociale, est-ce utile de conditionner le futur, en exigeant que Buffet et Mélanchon se rendent à Canossa se prosterner afin d’obtenir le pardon du pape Besancenot, seul détenteur du dogme révolutionnaire. Cette exigence n’est en rien constructive. L’union ce n’est pas un alignement et elle se bâtit à partir de ce qui rassemble, à savoir aujourd’hui le non à une Europe ultralibérale, et sa construction devrait se construire dans le futur en essayant de se mettre d’accord sur les choses essentielles (dont et je suis d’accord à ce sujet l’attitude à adopter quant à la sociale démocratie)
Vos accusations de collaboration avec le PS et les forces libérales s’appuient sur quelques exemples locaux que je condamne avec la même virulence que vous. (au fait vous en avez oublié un que j’entends comme une litanie depuis deux mois dans ma région à savoir un vote paraît-il pour la privatisation d’une cantine scolaire..). Mais à partir de quelques fautes, vous généralisez en oubliant les cas ( et la liste est beaucoup plus longue )où la présence d’élus communistes et de la gauche Mélanchon a pu être efficace tant au nivau de la gestion que du soutien aux luttes.
Vous ironisez sur les 15% d’un Front qui permettraient de convetir la sociale démocratie aux vertus de l’antilibéralisme. En cela vous déformez mon argumentation. Il est seulement question de la construction d’un rapport de forces avec le PS dans le contexte de changements nécessaires et urgents. Que le vouliez ou non un Front anticapitaliste ne peut malheureusement à lui tout seul pour le moment( et je le déplore) être majoritaire. Et c’est de l’hypocrise que de refuser de poser la question du Ps et de ses électeurs.
Bien sûr , je connais votre réponse, les transformations seront obtenues par les luttes sociales, à travers la grève générale. Et naturellement revient à chaque fois l’exemple du LKP, dont Besancenot a tendance d’ailleurs à s’estimer le propriétaire voire l’inspirateur. Qui n’ apas été admiratif devant la lutte exemplaire du LKP et de ses 40 organisations. Mais nous savons tous que l’exploitation coloniale et la vie chère ont été les facteurs indissociables du mouvement. Faire croire qu’il est possible d’exporter dans l’hexagone le clone du LKP et que cela suffirait pour apporter les changements souhaitables relève de ’enfumage pour ne pas dire plus.Certes le mécontentement est grand dans notre pays et dans notre impatience, nous avons parfois tendance à trouver un peu molles les directions syndicales. Mais la mobilisation est-elle si facile en dehors des entreprises victimes de fermetures directes, notamment dans les secteurs où les gens ont encore un emploi, si mal payé soit-il. Malgré mes interrogations, j’affirme haut et fort ma croyance en la nécessité d’importantes luttes sociales, mais j’affirme tout aussi haut et fort ma conviction dans l’importance du résultat des urnes (d’ailleurs ne sont-ils pas pour beaucoup dans les changements qui s’amorcent en Amérique latine et qui nous donnent à nous tous anticapitalistes un petit espoir ?)
Je voudrais terminer sur votre volonté à porter une union populaire que vous affirmez à la fin de votre post. J’avoue que lorsque je lis les quelques lignes qui servent d’écrin à cette proposition, j’y vois plutôt une volonté de fermeture. Bigbrother Besancenot et ses accolytes surveillant à chaque instant les éventuelles déviations d’une partie des troupes, cela me fait frémir. Personellement j’ai envie de construire une union avec tous ceux qui comme moi sont persuadés de la nocivité du capitalisme, sans passer sous les fourches caudines de ceux qui se croient détenteurs de la vérité, mais en dialoguant sans cesse pour se rapprocher.

Post scriptum/ Au moment où j’écris Besancenot est annoncé à Canal+ (Anne Sophie Lapix) en compagnie de Peillon...hier il avait droit au monde et à une video sur le site de l’express, je ne parle pas des multiples interventions médiatiques depuis des mois. Le Front de Gauche, lui, a droit au black out médiatique quasi total. Sans citer mot pour mot, pensons à Bebel qui disait en gros quand les capitalistes déroulent le tapis rouge devant leur adversaire de classe, il doit se demander quelle faute il a commise.

17/05/2009 17:00 par Myriam V.

A Quentin

Je ne crois pas qu’il soit utile, surtout sur ce site qui évite le caniveau dans ses articles et commentaires, de personnaliser les débats. Mais dans la mesure où le militant du NPA chargé d’y porter la parole de son parti s’en prend avec assez de hargne à M.G. Buffet, J.L. Mélenchon, etc., il encourt un retour de bâton.

Or, il est vrai qu’Olivier Besancenot, qui fut le gendre et l’attaché parlementaire du député européen Krivine, a contracté un riche mariage avec une grande éditrice, qu’il n’est pas employé à plein temps par la Poste (contrat de temps partiel plus dispenses politiques), qu’il habite dans un quartier chic de la Butte Montmartre et qu’il ne vivra jamais la vie d’un de ces smicards à qui il dit : « Moi, je suis comme vous ».

Pour généraliser, disons que le mensonge, la création d’un mythe font surgir le doute sur l’authenticité d’une politique, sur la nouveauté d’un parti.

Quant à l’instrumentalisation du leader du NPA par les médias, avec la complicité de l’intéressé qui s’interdit de les attaquer (alors qu’ils sont pour l’essentiel aux mains du MEDEF), seul un aveugle ne la voit pas.

Quentin, qui mène ici le combat du NPA, n’en souffle mot alors que la question a été plusieurs fois évoquée par des blogs. Il utilise donc une grille de vision sélective, qui lui permet de distinguer ce que d’autres firent, il y a des décennies, mais pas ce que fait son poulain sous ses yeux et sous les nôtres.

Dommage pour lui car il m’a convaincue ici d’aller voter, et de choisir le Front de Gauche dont le discours ACTUEL me paraît plus franc du collier

19/05/2009 22:04 par Cyrus

Je suis étonné de voir des révolutionnaires du NPA se présenter avec des arguments totalement dénués de conscience de classe.
En effet la gauche plurielle a pratiqué une politique capitaliste. Melenchon et Buffet ne sont sans doute pas les meilleurs amis de la classe salariée. Cependant la question est que faut-il faire, nous prolétaires (c’est à dire non propriétaires de moyen de production) ?

C’est à nous de faire pression sur nos responsables de parti, des petits bourgeois (comme besancenot d’ailleurs) pour la plupart. Ou bien aller fonder un enième nouveau parti de la classe ouvrière, autoproclamé de masse, qui n’aura d’impact relatif que s’il est promu par les médias capitalistes (étrange quand même non ?)

Pour ma part je considère qu’il est plus utile de lutter pour l’union des forces politiques des partis de la classe ouvrière (front de gauche). Les plus importants car en gros le PCF c’est 80 000 et le NPA c’est 5 000... Mais sans idéalisme, en luttant aussi et surtout à l’intérieur de ce front pour montrer aux militants que la crise de surproduction actuelle est inscrite dans le fonctionnement normal et prévisible du capitalisme (libéralisme est à bannir car il n’est qu’un avatar).
Bref lutter pour le marxisme à l’intérieur mais dans la compréhension mutuelle plutôt que rester les bras croisés et critiquer.

Pour ceux que ça interesse il y a www.lariposte.com

ainsi qu’un texte de Lénine éclairant sur les besancenots du début 20ème (déjà  !) —> le gauchisme, la maladie infantile du communisme

fraternellement,

19/05/2009 22:30 par koui

Le NPA se place dans une logique révolutionnaire tandis que le front de gauche est profondément républicain. Ce choix de la démocratie fait que le FG est obligé de laisser ouverte l’option d’une alliance avec les socialistes au niveau local et pourquoi pas national. En effet, nous savons que les forces de gauche, NPA compris, ne seront pas majoritaires en France, en Europe et dans le monde avant bien longtemps. De plus, porter au pouvoir des gens qui n’ont jamais eu d’autres responsabilités que dans leur groupuscule est suicidaire pour un peuple. Il nous faudra donc composer avec d’autres puisque nous sommes démocrates et respectueux de ceux qui ne pensent pas comme nous. Nos idées seront fécondées par celles de nos adversaires et nous les influencerons aussi. Ainsi, nous pourrons envisager une révolution douce, avec nos amis socialistes, verts, gauchistes et même certains issus de la droite. La lutte contre le sectarisme est un vaste programme à gauche mais avant de transformer la société il nous faut nous transformer nous même. On avance.

19/05/2009 23:43 par mfgtour

Bien d’accord pour fustiger la couardise de Besancenot face aux medias. Et pour cette raison il n’aura pas ma voix. Les autres non plus.
Si je change finalement d’avis ce sera à cause de ce courrier reçu :

"Chères amies, Chers amis,

La campagne pour les élections européennes, qui se dérouleront le dimanche 7 juin, a
commencé. Comme nous l’avions indiqué publiquement, nous avons adressé une demande à 
tous les partis (sauf à la droite et à l’extrême-droite), leur demandant d’intégrer
dans leur campagne le boycott d’Israël, seul moyen de combattre concrètement
l’impunité dont bénéficie Israël, face à la colonisation, le nettoyage ethnique et
l’occupation qui se poursuivent et s’aggravent en Palestine.

Ce boycott, réclamé par la société civile palestinienne et par des opposants
israéliens de plus en plus réprimés, est la seule arme pacifique citoyenne dont nous
disposons, puisque nos gouvernements sont engagés dans la collaboration avec le
terrorisme d’Etat israélien. Ce qui est particulièrement grave pour nous tous. Pour
les Palestiniens, privés de liberté depuis des décennies, pour les Israéliens
transformés en brutes sans conscience et sans perspective, pour l’Europe qui s’abîme
dans des relations privilégiées avec des criminels de guerre, pour les contribuables
européens qui ne cessent de payer la facture des destructions israéliennes dans les
territoires palestiniens, et pour la paix dans le monde, qui ne peut exister en même
temps qu’une telle négation des valeurs de liberté et d’égalité.

Un seul parti a répondu positivement à cette demande : le NPA, Nouveau Parti
Anticapitaliste (animé notamment par Olivier Besancenot).

Ses candidats se prononcent clairement pour le Boycott, le Désinvestissement et des
Sanctions contre Israël, tant que cet Etat bafouera le droit international et les
droits de l’Homme. La vidéo que voici montre que les candidats du NPA accordent
leurs actes à leurs idées : http://www.europalestine.com/spip.php?article4089 , et
ceci est de plus en plus rare dans le monde de la politique.

C’est pourquoi EuroPalestine a choisi de les soutenir et de les encourager dans leur
campagne, qui dénonce par ailleurs toutes les formes d’exploitation, de racisme,
d’invasion et de pillages, en Europe comme dans le reste du monde.

Le Parlement Européen doit compter davantage d’élus capables de soutenir les droits
du peuple palestinien, de ne pas céder aux pressions constantes exercées par le
lobby.

En 2004, en l’absence de toute volonté politique de porter cette question cruciale
de la Palestine, notre association, EuroPalestine avait présenté une liste de
candidats dans la région d’Ile de France, malgré le coût énorme d’une telle
opération (plus de 100 000 euros non remboursés, pour une seule des 8
circonscriptions). Une campagne très honorable malgré l’absence de couverture
madiatique.
En 2009, nous sommes enfin relayés par un parti qui a plus de poids et de moyens que
notre association. C’est bien sûr la conséquence de l’aggravation du massacre du
peuple palestinien, en particulier les tueries perpétrées par l’armée israélienne à 
Gaza, qui ont révolté une grande partie de la population. C’est aussi parce qu’un
nombre croissant d’hommes et de femmes, après les grandes manifestations de janvier,
sont restés mobilisés, et participent activement à la campagne de boycott d’Israël
dans toute l’Europe. Ils montrent l’exemple à ceux qui prétendent les représenter,
mais qui sont le plus souvent absents quand il s’agit de s’opposer dans les faits à 
Israël et à ses soutiens.

En 2004, Dieudonné faisait partie de la liste EuroPalestine, parce que Dieudonné
défendait des principes. Il s’était présenté contre le Front national à Dreux, et il
avait eu le courage de monter au créneau contre les colons israéliens.Le lynchage
médiatique, dont il fut alors victime, l’a amené à faire des choix que nous
condamnons, et qui n’ont rien à voir avec la cause palestinienne. Nous l’avons dit
publiquement dès notre rupture avec Dieudionné en septembre 2004. La Palestine ne
saurait être un tremplin pour assouvir ses rancoeurs et encore moins un paillasson
sur lequel on s’essuie les pieds en compagnie de racistes comme Le Pen. Comment
peut-on s’afficher et faire équipe avec un politicien qui se vante d’avoir torturé
en Algérie, qui reconnait aux Noirs le seul mérite de "courir plus vite", qui
déteste autant les juifs que les arabes, et qui préconise l’expulsion de tous les
immigrés ?

Il ne suffit pas de se dire "antisioniste" pour mériter la confiance de ceux qui
réclament plus de justice. Les sionistes se frottent au contraire les mains d’avoir
un tel "adversaire", grand ami de racistes et négationnistes. Les ennemis de nos
ennemis ne sont pas toujours nos amis. Soyons cohérents : nous combattons le
sionisme parce que c’est une forme de racisme, qui consiste à exclure tous ceux qui
ne sont pas juifs d’une terre conquise par la violence. Ce n’est pas pour encourager
d’autres formes de racisme.

Continuons à lutter ensemble, au nom des valeurs antiracistes qui sont les nôtres,
en développant la campagne de boycott qui a pris un essor irréversible (voir sur
notre site les actions menées à Strasbourg, à Nice, à Lille, à Lyon, à Bordeaux...
mais aussi dans le reste de l’Europe) et en refusant que les Lieberman de tous poils
décident de notre sort . (Pour voir la manifestation anti-Lieberman de mardi dernier
à Paris : http://www.europalestine.com/article.php3?id_article=4080 )

Amicalement,
CAPJPO-EuroPalestine
"

25/05/2009 13:49 par Quentin

Laurent Joffrin appelle au vote Mélenchon !
lundi 25 mai 2009 (13h31)
Avec raison, le patron de Libé se félicite de la perspective d’unité (devinez avec qui..) dans laquelle s’inscrit la campagne du Front de gauche du sénateur Mélenchon et appelle à se détourner de l’"opposant radical" Besancenot.

Voilà un commentaire émanant d’un fin connaisseur des arcanes de la social-démocratie qui doit donner à réfléchir à ceux qui hésirent entre une formule Front de gauche + PS + Modem (aux régionales) et une formule Extension des luttes + coordination et convergence + programme de satisfaction des revendications avant, pendant et après toutes les élections.
Je laisse donc tous les admirateurs du sénateur juges de ce renfort pas si étonnant.
Au fait, que pensent-ils de la provocation du PS contre le facteur Besancenot( je peux donner à certains l’adresse de son centre)à l’occasion de la montée des Celanese à Paris, provocation dénoncée par la CGT de l’usine ?
Que pensent-ils du tintamarre médiatique autour de cette "altercation’" ?
Cela ne fait-il pas litière de bien des ragots du FdG sur la protection que les médias apporterainet à OB ?
En tous les cas, dégustons la prose du patron de Libé.

« Alternative

Quoi de neuf dans cette morne campagne européenne ? Mélenchon ! Eh oui, ce fier orateur qui fait vibrer la gauche profonde, cet audacieux scissionniste qui s’est risqué hors de la vieille maison PS tel un Don Quichotte de la vraie gauche pour tenter une équipée solitaire au nom de l’orthodoxie socialiste et unitaire, effectue une percée inattendue.

A gauche de la gauche, il trouble même le jeu en ramenant sur le devant de la scène une stratégie à la fois radicale et réformiste.

Quoi qu’on pense de son programme, le mélenchonisme est un humanisme, bien plus qu’un gauchisme.

Bien sûr, il s’agit de sondages qui le placent aux alentours de 6 %. Bien sûr, la course en tête de l’UMP reste le trait dominant de cette élection qui voit l’opposition s’enliser dans la division. Bien sûr, le Modem chevauche, lui, à plus de 12 % quand on donnait François Bayrou politiquement mort.

Mais enfin le phénomène Mélenchon mérite d’être relevé. Parce qu’il souligne le marasme dans lequel patauge le Parti socialiste. Mais aussi parce qu’il pourrait annoncer la déconfiture d’Olivier Besancenot, désormais candidat de la mauvaise humeur, lui qu’on donnait grand vainqueur en raison de son statut d’opposant radical. Il semble que la gauche de l’électorat ne se satisfasse pas d’une protestation trotskisante. Il lui faut aussi une alternative de gouvernement un tant soit peu réaliste, c’est-à -dire ouverte à une alliance. On conviendra que la nouvelle n’est pas forcément mauvaise. »

26/05/2009 14:58 par papy38

Il ne faut jamais rien regretter et permettre à ceux qui pour x raisons n’ont pas voulu faire partie du Front de gauche de trouver les excuses qu’ils voudront développer.

Je fais partie de ceux qui ont quitté le PS en novembre 2008 et rejoint le Parti de Gauche. Ma conviction est qu’il faut persévérer dans le temps à ce Front de gauche, incomplet aujourd’hui, mais qui peut fédérer plus, demain.

J’ai noté les difficultés du PC qui, par crainte de perdre des élus, a fait alliance aux municipales de Perpignan avec le P.S. et qui aux régionales aura sans doute un choix crucial à faire... Sera-t-il encore sur la bannière du Front de Gauche ? Ce sera son choix, mais s’il choisit de s’allier au P.S., alors ce sera clair, le Front de gauche existera sans lui.

Car, pour les ex socialistes ayant quitté le P.S. il n’est plus question de rentrer dans le rang. On a déjà payé. Donc nous poursuivrons le combat à gauche de cette gauche molle...Qu’on se le dise. Et puis, de quoi demain sera-t-il fait ?

Alors, il faut voter le 7 JUIN et si possible choisir la meilleure solution. Mais VOTER. Des militants sont morts pour que vive le suffrage universel, même si un bulletin dans l’urne n’est pas ne représente pas, à lui seul, la démocratie à laquelle nous aspirons, la laïcité menacée, la République et le véritable socialisme. VOTEZ.

27/05/2009 13:00 par Myriam

Quentin, du NPA, affirme que Laurent Joffrin, en faisant le constat " que la gauche de l’électorat ne se [satisfait] pas d’une protestation trotskisante » appelle carrément à voter Front de gauche. En fait, Régis Debray, Didier Daeninckx, entre autres, ont, eux, effectivement appelé à ce vote.

Mais Quentin n’a pas eu le temps de répondre à cette information qui date de quelques jours sur ce blog :

Or, il est vrai qu’Olivier Besancenot, qui fut le gendre et l’attaché parlementaire du député européen Krivine, a contracté un riche mariage avec une grande éditrice, qu’il n’est pas employé à plein temps par la Poste (contrat de temps partiel plus dispenses politiques), qu’il habite dans un quartier chic de la Butte Montmartre et qu’il ne vivra jamais la vie d’un de ces smicards à qui il dit : « Moi, je suis comme vous ».

N’oublions pas : la vérité est révolutionnaire.

30/05/2009 16:27 par Anonyme

Toutes ces remarques manquent de réflexion politique sur la nature même des institutions européennes, dont le seul rôle est de déposséder les peuples Européens de toute souveraineté et du droit de décider de leur avenir. Elles interdissent au travers des divers traités toute coopération réelle et ont été mises en place pour assurer la domination du capital.
Tout le reste n’est que gesticulation électorale et tentative de faire croire au monde du travail que dans un tel carcan il serait possible de faire émerger une Europe sociale.
Alors on ressort les vieux arguments éculés comme : ne pas voter c’est faire le jeu de Sarko etc...
Quit à appeler à voter pour des candidats qui ont fait campagne comme Mélanchon pour le traité de Maastricht.
On entend ce genre de ritournelle depuis la signature du programme commun qui a conduit là où nous en sommes, dans l’impasse.
Certes si on renonce a remettre en cause le système capitaliste et ses institutions, on est légitime à jouer de ces ficelles.
Quant au monde du travail, comme toujours, il n’a plus qu’a serrer les dents et se soumettre à la dictature du capital et voir ses luttes utilisées comme tremplin aux ambitions politiciennes de cette gauche de façade.
Alors le 7 juin pour ma part j’userai de mon droit de vote par le seul acte de résistance, le refus de vote
Eric

06/06/2009 19:28 par Alex67

Une chose que je ne comprends pas en tant que militant NPA : pourquoi le FDG, qui n’arrête pas de claironner qu’il s’est constitué en vue de faire une alternative au PS, nous tient-il en même temps le discours de l’unité quitte à faire alliance avec le PS ? Il faudrait vous décider : vous voulez vous détacher du PS oui ou non ?

C’est trop facile de tenir ce double discours dans lequel on est toujours gagnant, de se la jouer révolté pour ensuite s’allier avec ceux mêmes contre lesquels on se révolte.

Le PS nous montre depuis 2002 qu’il est incapable de se dépêtrer de ses contradictions. Le front de gauche devrait en prendre acte et accepter d’entrer dans une dynamique durable avec le NPA. Or il fait précisément le contraire, pire, il instaure une concurrence malsaine avec le NPA. Concurrence qui me pousse à croire (parano quand tu nous tiens) que le front de gauche a été créé spécialement pour empêcher le NPA (et LO)de se développer.

On accuse le NPA d’être le "diviseur", "l’allié objectif de la droite". Mais là , sincèrement, je me demande qui est le diviseur.

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